Imprimé
18 pages
Auteur(s)
Der unsterbliche Kasperl
Ein Spiel für das Hanswursttheater
Der unsterbliche Kasperl n'a sans doute pas été écrit pour être réellement joué par des marionnettes. Lors de sa première publication dans la revue Das Tage-Buch (1922), il est précisé : « Ein Kasperltheater. Die Personen, an Fäden, sind nur von Leibesmitte sichtbar » (Un théâtre de marionnettes. Les personnages, attachés à des fils, sont visibles seulement à mi-corps). On peut donc supposer qu'il s'agissait dans l'esprit de l'auteur d'acteurs imitant des marionnettes, simultanément à gaine et à fils. Cependant, elle a très vite fait partie du répertoire des marionnettistes. Hugo Schmidtverbeek, en 1930, en a proposé une adaptation libre pour marionnettes à gaine, en dialecte saxon. Elle a été reprise sous de multiples formes, après 1945, dans des cabarets et des théâtres de marionnettes.
La pièce porte tout à la fois la trace de l'attachement de Polgar à la ville de Vienne et celle du sentiment de chaos né de l'effondrement de l'Empire Austro-Hongrois à la fin de la Première guerre mondiale.
Grâce à sa bêtise, le héros comique échappe à son châtiment
Kasperl, qui vient d'être nommé chancelier d'Autriche, gouverne en accumulant les décisions les plus ridicules. La Mort l'emmène devant un tribunal céleste qui doit décider s'il ira en enfer ou au paradis, et qui le déclare coupable d'avoir provoqué la guerre. La bêtise de Kasperl lui épargne un châtiment éternel. Puis, Kasperl se réveille : tout n'était qu'un rêve. Il promet de se corriger de son insouciance et de sa paresse, de devenir sage et de travailler. Il rencontre à nouveau la Mort qui lui demande une place dans son gouvernement, et à qui il propose de devenir son Ministre des Finances. Ils se battent tous deux, la Mort prend le dessus sur Kasperl mais décide de le laisser en vie.
Autres titres
Éditions et traductions
Alfred Polgar, Der unsterbliche Kasperl. Ein Spiel für das Wursteltheater. In Das Tage-Buch, n° 1-2, Berlin, 1922.
Alfred Polgar. Der unsterbliche Kasperl. Ein Spiel für das Hanswursttheater. Wien: TSV (Thomas Sessler Verlag), 1984.