
Imprimé
10 pages
Auteur(s)
Kasperl in China
Cette pièce est parue dans le premier recueil de théâtre de Kasperl publié par Pocci en 1855, sous le titre Neues Kasperl-Theater. Les six petites pièces qu'il contient comptaient certainement parmi celles que Pocci jouait à ses enfants dans la maison d'Ammerland, sur les bords du lac de Starnberg. L'auteur ne semble pas avoir envisagé d'abord de les donner en dehors de ce cercle privé, mais il autorisa néanmoins le marionnettiste Josef Leonhard Schmid à les porter sur la scène de son nouveau théâtre de marionnettes. Kasperl in China associe le comique farcesque de Punch ou des Hanswurstiades de la foire à une imagerie stéréotypée et parodique sur l'Empire du Milieu.
Le héros est perdu dans un pays étranger
Arrivé en Chine suite à une émigration ratée pour l'Amérique, Kasperl se retrouve au service du mandarin Quingquing, le « ministre des affaires embrouillées » de l'Empereur Schunschi. Alors qu'il coiffe la natte de son maître pour l'audience, Kasperl s'agace de ne pas comprendre ce que Quingquing lui dit en chinois et lui met une gifle qui l'allonge raide mort. Kasperl se déguise en mandarin et va à sa place à l'audience, où il se dispute avec Schunschi. Quand celui-ci s'est retiré, il réclame à boire. On lui apporte un tonneau, mais l'ouvrir est un véritable casse-tête... chinois. En sort finalement le fantôme de Quingquing. Kasperl l'assomme, puis se résout à boire du thé, tout en se promettant de revenir sans tarder en Allemagne.
Première représentation
Münchner Marionettentheater
Éditions et traductions
Franz Pocci: Neues Kasperl-Theater, Stuttgart, Gebrüder Scheitlin, 1855
Franz von Pocci: Neues Kasperl-Theater, editio Monacensia, München, Allitera Verlag, 2009