Adele Spitzeder - Gabriel Gailler

Imprimé

70 pages

Auteur(s)

Adele Spitzeder

Marionettenspiel um einen Münchner Finanzskandal im Jahre 1873

Gabriel Gailler | Entre 1873 et 1891 | Munich, Allemagne
Personnages
Adele Spitzeder, Herr von Zwiebl, Herr von Schüpfer, Baron Springinsfeld, Fräulein Derischer, Herr Grünspann, Fideli, Katharina, Evekatl, Görgl, Nanni, Rumpl-Huberin, Lisl, Kellner, Dachauer Bauer, Hirtenbua, Bauer und Bäuerin, 3 Polizeidiener, Gemeindediener Lebald, Kasperl, Melchior, Baldhauser, Eva
Nombre d’actes
4
Notice

Ancienne actrice, Adelheid Luise ou « Adele » Spitzeder (1832-1895) se reconvertit dans le monde de la finance en fondant en 1869 la Spitzedersche Privatbank à Munich. Les taux élevés de retour sur investissement firent rapidement sa popularité, principalement auprès des classes laborieuses de la périphérie nord de Munich (ce qui valut à l'établissement d'être aussi appelé « banque de Dachau »). Spitzeder rémunérait sa clientèle avec les investissements des nouveaux entrants, si bien qu'on considère parfois son entreprise comme le premier système de Ponzi connu : l'affaire se termina par un immense scandale financier en 1872. Parmi l’importante production satirique sur le sujet, l'unique exemple conservé de théâtre pour marionnettes a été retrouvé en 1981 sous la forme d'un manuscrit issu du fonds du marionnettiste Gabriel Gailler : conservé dans les collections de marionnettes du Stadtmuseum de Munich, il a été transcrit par Irena Raithel-Živsa pour une publication interne du musée.

Résumé

L'escroquerie démasquée

Alors que toutes les petites gens de la périphérie munichoise vont déposer toutes leurs économies à la banque d’Adele Spitzeder, allant parfois jusqu’à vendre leur commerce pour ne plus vivre que de leurs rentes, Kasperl cherche quant à lui à un emploi. Par l’entremise de son frère colporteur, Baldhauser (dit Baldes), il est placé comme portier chez Adele Spitzeder. Il introduit les clients de la banque dans le bureau de banque, où elle les reçoit avec son franc-parler proverbial. Mais au bout de sa première journée de service, la police vient arrêter la banquière pour escroquerie et ferme l’établissement : Kasperl rosse les pauvres gens qui viennent réclamer leur argent. Le quatrième acte ou épilogue est un tableau de la vie à la campagne : suite à une querelle avec sa femme, l’autre frère de Kasperl, Melchior, s’en va boire avec le crieur public. Kasperl et Baldes entrent en scène pour conclure la pièce avec une chanson.

Date d’écriture
Entre 1873 et 1891

Éditions et traductions

Édition

Ed. Irena Raithel-Živsa, Schriftenreihe des Münchners Puppentheatermuseums, Heft 2, 1981

Lieu de conservation

Münchner Stadtmuseum - Munich, Allemagne
Langue
Allemand
Registres littéraires
Satirique, Comique
Techniques d’animation
Marionnette à fils
Public visé
Non spécifié
Licence
Domaine public

Mots-clés

Procédés théâtraux

Permalien

Rédaction de la notice

Jean Boutan