Tout comme Pulcinella di ritorno dalla Luna de Bruno Leone ou La Luna e Pulcinella d'Irene Vecchia, la pièce a été programmée en 2019 dans le cadre du 36e Festival La Macchina dei sogni dirigé à Palerme par Mimmo Cuticchio. Le thème de cette édition, « L'altra faccia della Luna » (L'autre face de la Lune), renvoyait à l'épisode du Roland furieux (1516-1532) de l'Arioste, où Astolfo va sur la Lune chercher l'ampoule dans laquelle est enfermée la raison perdue par Roland. La pièce de Pantaleo Annese s'inspire du poème de l'Arioste en reprenant le motif de l'égarement momentané du héros.

L'association de Belzebù et de la Mort pour extorquer les biens des paysans est une allusion au racket (pizzo) pratiqué par la Mafia.

Le spectacle est créé par le Carro dei comici de Molfetta, compagnie de théâtre d'acteurs et de marionnettes de la région de Bari (Pouilles).

Pour faire plaisir à Teresina, Pulcinella a promis de ne plus jamais se battre, il a jeté son bâton sur la Lune et son masque est devenu bleu. Cependant, la situation des paysans s'aggrave car Pulcinella ne les défend plus contre le diable Belzebù qui les rançonne au profit de la Mort. Dans une scène onirique, différents Pulcinella surgissent de la tête de Pulcinella et le poussent à réfléchir. Finalement, Pulcinella décide d'aller sur la Lune, à cheval sur la chienne Chantal, pour reprendre son bâton et combattre la « Moissonneuse rouge », c'est-à-dire la Mort.