La Tête de cochon

Imprimé

14 pages

La Tête de cochon

ou La Fée aux fleurs

| Entre 1850 et 1860 (?) | Lyon, France
Genre (indiqué par l'auteur)
Féerie en 5 tableaux tirée d'une légende allemande
Personnages
Guignol, La Fée aux fleurs, Le Baron de Haute-Roche, Amélie, Le Génie du bien
Nombre d'actes
5
Notice

La pièce fait partie du répertoire pour Guignol tel qu'il était joué dans les années 1850-1860 à Lyon, soit au Caveau des Célestins (1850-1862), soit au Café Condamin de la rue Port-du-Temple (1862-1869). Elle nous est connue par une copie manuscrite réalisée par le marionnettiste Joanny Durafour (1853-1938) sur un cahier d'écolier à partir de manuscrits perdus de Vuillerme-Dunant. Ce cahier est conservé dans le fonds Léopold Dor du Musée des Arts de la Marionnette - Musées Gadagne à Lyon.

Il s'agit donc d'un texte "classique" de Guignol, issu du répertoire de la troupe formée par Laurent Mourguet puis par ses héritiers et continuateurs, mais dont il est impossible de savoir si elle était déjà jouée avant 1850. Jean-Baptiste Onofrio, qui ne retient pas cette pièce dans les deux volumes de son Théâtre lyonnais de Guignol (1865 et 1870), la cite cependant dans la préface du premier en suggérant un possible lien avec la pièce de Johannes Daniel Falk, Die Prinzessin mit dem Zauberrüssel (La Princesse à la hure magique) (1804), l'un des succès du marionnettiste allemand Johann Georg Geisselbrecht. Cependant, le seul point commun entre les deux pièces est le motif de la jeune fille affublée par magie d’un groin de porc, jusqu’à ce qu’un jeune homme amoureux l'en délivre. Ni l’action dramatique, ni les protagonistes de ces deux pièces ne présentent la moindre ressemblance entre eux.

Résumé

Une jeune femme est délivrée par l'amour de l'enchantement qui la défigurait

Guignol, un pauvre bûcheron qui ramasse des fagots dans la forêt, est surpris par un orage et se réfugie dans sa cabane. La Fée aux fleurs, déguisée en vieille mendiante, lui demande de quoi manger. Guignol l'accueille et lui offre son morceau de pain. Le Baron de Haute-Roche et sa fille Amélie, dont la tête de porc est cachée par un voile mais qui se trahit par ses grognements, demandent à leur tour à se réfugier dans la cabane. La Fée dit à Guignol de la faire passer pour sa mère et de ne s'étonner de rien. Elle lui demande d'aller chercher les plats préférés du Baron et de sa fille dans son garde-manger où ces mets apparaissent par magie. Lorsque le Baron et Amélie sont repus, la Fée leur annonce qu'une voiture va les ramener dans leur château et, pour les faire patienter, demande à Guignol de leur faire visiter son parc. Amélie confie à Guignol la souffrance que lui cause sa difformité, mais Guignol, bouleversé, lui déclare son amour. Amélie reprend alors forme humaine et la Fée, qui est sa marraine, fait apparaître le palais qu'elle offre à sa filleule et à Guignol.

Œuvres corrélées
Die Prinzessin mit dem Zauberrüssel, Johann Daniel Falk1804
Date d'écriture
Entre 1850 et 1860 (?)

Première représentation

Lyon, France

Éditions et traductions

Édition

La Tête de cochon, in Paul Fournel, L'Histoire véritable de Guignol. Lyon: Fédérop, 1978.

Transcripteurs
Paul Fournel
Édition moderne

La Tête de cochon, in Paul Fournel, Guignol - Les Mourguet. Paris: Seuil, 1995.

Langue
Français
Registres littéraires
Comique, Merveilleux
Techniques d'animation
Marionnette à gaine
Public visé
Non spécifié
Licence
Domaine public

Mots-clés

Procédés théâtraux

Permalien

Rédaction de la notice

Didier Plassard