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Kitty Biling the Pot or The Woodchopper’s Frolic
Kitty Biling the Pot or The Woodchopper’s Frolic (Kitty fait bouillir la marmite ou le Jeu du bûcheron) est une pièce d'ombres retranscrite par Henry Mayhew dans le troisième volume de London Poor London Labour, une somme de reportages réalisés par le journaliste anglais sur les travailleurs pauvres de Londres. Interrogé par Henry Mayhew, un montreur d'ombres raconte, scène par scène, deux pièces de son répertoire, Kitty Biling the Pot et Cobbler Jobson (Le Cordonnier Jobson).
On retrouve la même intrigue, ainsi que des calembours et certains personnages, dans un texte publié par H. G. Clarke and Co., un éditeur et un marchand de jouet londonien en activité durant la deuxième moitié du 19e siècle. Intitulée Sukey and the Cat, A Domestic Drama, cette version destinée aux jeunes appartenait à une série de pièces vendues dans la collection « Clarke’s galanty shows, ready for actings » (Les spectacles d'ombres de Clarke, prêts à être jouer).
La péripétie centrale de Kitty biling the Pot or The Woodchopper’s Frolic - un chat qui vole la viande du souper à cause d'un enfant étourdi - est aussi la principale péripétie de L'Embarras du ménage, une pièce d'ombres publiée en 1843 par Dembour et Gangel à Metz en 1843.
Une enfant met en péril la paix du ménage
Le bûcheron rentre affamé de sa journée de travail. Le souper n’étant pas prêt, sa femme lui conseille de repartir couper du bois. Elle demande à sa fille, Kitty, de faire cuire un morceau de mouton. Pendant que la fillette balaie, un chat entre. Kitty le chasse à coup de balais. Avec un soufflet, Kitty attise le feu. Elle perd patience et sort jouer au volant. Le chat entre à nouveau, se brûle et vole la viande. De retour, la mère, voyant le feu éteint, appelle Kitty. Celle-ci lui assure que le chat n’a pas volé le mouton. La mère vérifie et Kitty dénonce le chat. Craignant défaillir, la mère demande un verre de gin. Elle vérifie à nouveau puis punit Kitty. Le bûcheron rentre, réclame son repas. Sa femme lui propose un peu de pain et de fromage. Les époux se battent. Jack à Talons-sur-Ressorts apparaît et emporte la cheminée, la marmite et tout ce qui reste.
Éditions et traductions
Henry Mayhew, London Labour and the London Poor, Londres, Griffin, Bohn and Co., 1861, vol. 3, p. 74‑75.