Imprimé
20 pages
Auteur(s)
Kasperl in der Türkei
Konstantinopolitanisches Lustspiel
Kasperl in der Türkei, ein konstantinopolitanisches Lustspiel [Kasperl en Turquie, une comédie constantinopolitaine] est la version longue de la pièce publiée par Pocci en 1854 et adaptée cette fois pour le répertoire du théâtre de marionnettes de Josef Leonhard Schmid. Pocci développe certains motifs de l'orientalisme de son temps, avec ce que cela implique parfois de stéréotypes racistes. Il donne un rôle plus important au personnage de Mimikatzi, dont on apprend dans le second acte qu'il s'agit d'une Blanche qu'un marchand d'esclaves a peinte en noir afin de la vendre pour le sérail du sultan. Mais la fuite de Kasperl et de Mimikatzi donne surtout à Pocci une bonne occasion de parodier L'Enlèvement au sérail de Mozart (1782). L'épilogue en vers se moque en particulier de la dramaturgie pompeuse de son librettiste Gottlieb Stephanie. A son habitude, Pocci ne s'interdit pas une touche d'autodérision : l'habitant du château d'Ammerland sur les bords du lac de Starnberg, à l'instar du sultan de la pièce, est lui aussi un souverain persécuté par les moustiques.
L'enlèvement au sérail
Dans cette version augmentée de la pièce, Kasperl se présente auprès du sultan comme un botaniste et l'impressionne par sa connaissance du radis (qui va bien avec la bière), au point d'être engagé à son service. Mais il est mécontent de sa situation dans un pays musulman où la consommation d'alcool est interdite (sauf pour le sultan, en cachette). Il décide alors de fuir avec l'esclave Mimikatzi, retenue dans le sérail de Schuriburi. Kasperl propose au sultan de le débarrasser des moustiques dont il a à se plaindre et le rosse à mort avec son bâton. La nuit tombe : Kasperl et Mimikatzi s'enfuient.
Première représentation
Représentation au Münchner Marionettentheater de Josef Leonhard Schmid
Éditions et traductions
Franz Pocci: Lustiges Komödienbüchlein, München, J.J. Lentner, 1859, 119-138