Madelon pleure, car son amoureux Guignol « méconnaît sa tendresse » depuis trois jours. En outre, il a changé : il ne boit plus, et il ne mange plus non plus. Gnafron accuse Guignol de devenir un artiste — rêveur et poète. Selon lui, une fois que Guignol arrêtera d’écrire, il retrouvera son rire joyeux. Alors Gnafron essaie de convaincre Guignol de laisser la plume ; Madelon le soutient. Guignol raconte alors que, l’autre nuit, Joséphin Soulary est venu en personne lui demander de ne pas laisser mourir la poésie lyonnaise. Depuis cette nuit-là, Guignol attend la Muse. Soudainement, l’inspiration lui vient : il écrit un poème sur la splendeur de Lyon, puis s’évanouit. Gnafron blâme cette inspiration et conseille à Guignol de se tourner plutôt vers la politique ou la finance. Guignol promet de suivre ce conseil.

Marionnette à gaine

Adultes

Claqueret Isidore

France

Lyon

Manuscrit

Artiste

Tristesse

Conseils

Rêve

Poésie

Muse

Ville

Inspiration

Comique

Satirique

Isidore CLaqueret, Guignol poète (première page du manuscrit).

Français

Guignol

Gnafron

Madelon

Pièce en vers

Aparté

Évanouissement

Chanson finale

Guignol-poète

Tandis que Madelon fait le ménage, Guignol est pensif. Il avoue à Madelon qu’il voudrait devenir poète et chansonnier comme Béranger. Encouragé par Madelon qui accepte de jouer le rôle de muse, il fait un essai. C’est ensuite Madelon qui improvise une berceuse pour Nicolas. Puis tous deux forment un duo en s’obligeant à n’utiliser que des rimes « parfaites » (riches).

Jeune public

Cony Gaston

Paris

Imprimé

Couple

Lyrique

Gaston Cony, "Guignol Chansonnier", Artistique-Revue, n°19, 1919.

Épouse

Pièce chantée

Musique

Guignol Chansonnier