Des brigades de police sont à la recherche d’une manifestation. Étonné de voir autant d’agents, un passant lève les bras de surprise. Le brigadier Cassepif se jette sur lui avec ses hommes et un agent lui donne des coups de pieds. Le passant reste imperturbable. Cassepif conduit le passant au commissariat et le présente comme un assassin. Le commissaire, ravi, ordonne son passage à tabac. L’homme reste impassible et paraît plus fringant que jamais. Accusé de lâche, il est libéré et part aux bras de deux dames apostrophées dans la rue. Un orage éclate et les brigadiers passent, éreintés. Crachant leurs poumons, ils se retrouvent à l’hôpital. Alors qu’ils sont sur le point de mourir, le passant se présente et leur donne le secret de son extraordinaire résistance : en tant que député, haï par la police, il a subi tant de coups que sa peau endurcie est désormais insensible. Sarcey apparaît et clôt la pièce par la moralité : « l’habitude est une seconde nature ».

Théâtre d'ombre

Non spécifié

Georges François Chervelle (Jacques Ferny)

France

Paris

Imprimé

Police

Brutalité

Troisième République

Satirique

Farcesque

Humour noir

Première de couverture de la pièce (Paris, Fromont, 1894)

Français

Drame express en cinq actes

Agent de police

Député

Passant

Critique

Récitant

Pièce en vers

Actualité

Défilé

Coup

Le Secret du manifestant

A la recherche de chahut pour commettre leurs larcins, Tatave, le Rouquin et l’Asticot vont à Montmartre. Un rassemblement doit y avoir lieu car le gouvernement a été renversé. Le brigadier ordonne à ses sergents, Bernard et Pitou, d’aller à Montmartre. Différents badauds passent : Azor, le chien d’une veille femme, urine sur la botte du brigadier ; un Anglais et sa famille essaient de se mettre à l’abris ; deux bourgeois et un liseur de journal s’efforcent de comprendre la situation. La brigade arrive et frappe sans discernement les passants avant de saisir un des bourgeois. Se réjouissant de sa future promotion, le brigadier félicite ses hommes. Pitou invite son collègue à venir goûter chez lui sa soupe à l’oignon. L’Asticot et d’autres badauds sont arrêtés.

Lemercier de Neuville Louis

Valse des ministères

Absurde

Modèle de silhouette pour les des deux sergents, Bernard et Pitou, reproduit dans Les Pupazzi noirs, ombres animées, Paris, Charles Mendel, 1896, p. 123

Le Secret du manifestant

Drame express en cinq actes

Un changement de ministère

Impressions de rue