Robert Macaire s’inquiète que tout Paris soit bientôt au courant de la faillite de sa boutique, “Macaire et Cie”. Bertrand, son employé, lui propose alors de fonder un journal mais il abandonne rapidement l’idée en prétextant qu’il y en a déjà trop. Après d’autres réflexions, Bertrand trouve une autre stratégie : racheter des marchandises à bas prix pour les revendre à prix fort. Pour attirer les clients, il suggère de leur offrir des abonnements à des journaux favorables à leur nouvelle affaire, "La Société du Rossignol". Plus tard, Robert Macaire reçoit la visite de Monsieur Petit-Crevard, qui souhaite devenir caissier de la société. Cependant, ce poste est déjà occupé par un certain Chipmann. Petit-Crevard se vante alors d’avoir volé un million à la “Caisse des Docks de la charcuterie” et d’avoir purgé cinq ans de prison en Amérique pour ce méfait. Impressionné, Macaire n’hésite pas à lui proposer le poste. Monsieur Gogo arrive pour acheter des actions de la Société. Macaire, ravi, prétend d'abord qu'elles sont épuisées avant de lui en céder quelques-unes après consultation fictive avec Bertrand. Peu après, Monsieur Jobard entre, exprimant le même souhait. En discutant, Jobard et Gogo se rappellent s'être croisés à l'assemblée des "Docks de la charcuterie". Macaire répète son stratagème à Jobard avant de l'envoyer vers Bertrand. Plus tard, il décide ensuite d'organiser un bal pour célébrer le lancement de la Société. Pendant ce bal; Robert Macaire tient un discours grandiloquent qui exhorte les actionnaires à passer à la caisse pour payer. Soudain, les huissiers et la police font irruption. La scène suivante se déroule à la frontière belgo-française, où Bertrand et Robert Macaire tentent en vain d’attirer l’attention des gendarmes, occupés à jouer aux cartes. Une fois les gendarmes partis, Bertrand suggère de franchir la frontière sans leur autorisation, et Macaire accepte.

Marionnette à gaine

Non spécifié

Lemercier de Neuville Louis

France

Imprimé

Faillite

Marchandise

Mensonge

Argent

Police

Frontière

Évasion

Comique

Lemercier de Neuville, illustration pour La Maison de Robert Macaire et Cie, 1868.

Français

Patron

Robert Macaire

Employé de boutique

Financier

Invité

Dame

Adresse au public

Boniment

Aparté

Comique de situation

Passages versifiés

Choeur

Scène chantée

La Maison de Robert Macaire et Cie

Hans est un heureux jeune père, mais le nourrisson hurle, alors il le frappe. Son épouse Liesel s'en inquiète, mais il nie. Puis il veut baptiser l'enfant à la bière. Ils se disputent à nouveau et finissent par choisir le nom de Stiefele [Botte], pour que leur enfant soit toujours bien chaussé. L'aubergiste Schnallhans doit préparer le festin, mais ils n'arrivent pas à s'entendre sur le menu et Hans le frappe à mort. Un policier se saisit de lui et veut le pendre, mais Hans le pend à sa place. Liesel s'effraie de ce que son mari a un double meurtre sur la conscience et surtout qu'il n'y ait plus personne pour préparer le festin : Hans règle la question en allant chercher une meule de fromage suisse.

Müller Alphons

Allemagne

Francfort-sur-le-Main

Ménage

Couple

Famille

Père

Nourrisson

Festin

Fête

Repas

Justice

Potence

Assassinat

Meurtre en série

Fromage

Bière

Hanswurst

Farcesque

Front cover of the collection Sechs neue Lust-Spiele für das Porzinell-Theater

Allemand

Idyllisches Lustspiel in einem Akt

Mère

Bébé

Aubergiste

Agent de police

Meurtre en scène

Équivoque comique

Scène de pendaison

Combat

Scène de ménage

Die Taufe

Le Baptême

Monsieur Lhomme invite à dîner chez lui le compagnon Narcisse, qui apporte un bouquet destiné à Madame Lhomme. Pendant le repas, M. Lhomme s’absente pour aller chercher du champagne, convaincu de l’amour de sa femme et de l’amitié de Narcisse. Une fois seul avec Madame Lhomme, Narcisse l’embrasse. De retour, M. Lhomme surprend sa femme et Narcisse ensemble dans une chambre. Hésitant sur la conduite à tenir, il se demande s’il doit feindre l’ignorance ou tuer Narcisse. Il saisit alors un bâton et se dirige vers eux. Toutefois, Narcisse détourne son attention par la conversation et parvient à lui prendre son bâton, menaçant de le tuer. M. Lhomme s’enfuit chercher un commissaire. À leur retour, Madame Lhomme et Narcisse nient toute faute. Le commissaire, séduit par Madame Lhomme, décide de "rejouer" la scène adultère avec elle en s’isolant dans la chambre. Indigné, Narcisse part chercher un autre commissaire. Peu après, le premier commissaire déclare les accusés innocents. M. Lhomme, trompé et révolté, est apaisé lorsque Narcisse lui offre quatre sacs d’argent en guise de compensation. Finalement, il lui pardonne, et tous trois passent à table.

Adultes

Veber Pierre

Paris

Dîner

Invitation

Adultère

Tromperie

Pardon

Burlesque

Pierre Veber, illustration pour la pièce Le Compagnon Narcisse, 1898.

Époux

Commissaire de police

Épouse

Action hors-scène

Voix hors-scène

Scène érotique

Fausse sortie

Le Compagnon Narcisse

Casper est accusé par un paysan de lui avoir volé du foin, ainsi que la charrette et la vache qui allaient avec. Il essaie de marchander sur le dédommagement et règle la question à coups de bâtons. Devant la justice, il insulte le juge et bat le policier. Le paysan demande à ce qu'il soit pendu, mais Casper l'apprend et le pend à sa place. Puis il bat à nouveau le policier. Le juge veut le faire torturer et exécuter, mais Casper le bat à mort.

Jeune public

Sonneberg

Vol (délit)

Châtiment

Punition

Torture

Prison

Jugement

Accusation

Violence

Malversations

Bêtise

Méchanceté

Insubordination

Ironique

Détail de l'illustration en première de couverture

Kasperl

Juge

Policier

Paysan

Volerie

Coup de bâton

Procès parodique

Stichomythies

Registre ordurier

Calembour

Épilogue

Casper soll ins Gefängnis kommen

Casper doit aller en prison

Casper va à la fabrique de magie pour y apprendre des tours de magie. Le magicien lui en montre quelques-uns, mais Casper se montre si trivial qu'il ne sait bientôt plus quoi dire : sur quoi Casper le traite d'âne. Il se battent, l'un avec son bâton et l'autre avec son balai. Casper met en déroute le magicien. Un policier vient pour l'arrêter, mais Casper l'assomme et le pend à la potence. Sa femme lui en fait le reproche, ils se disputent et se battent.

Magie

Trivialité

Vulgarité

Rébellion

Bâton

Balai

Première de couverture du fascicule Caspertheater Nr. 6

Magicien

Mot pour un autre

Bagarre

Casper will Zauberer werden

Casper veut devenir magicien

Saint Pierre descend sur terre pour accorder à trois personnes de son choix l'accomplissement de trois vœux chacun. Le premier, un forgeron, souhaite que toute personne qui monte dans son poirier pour y chaparder ses poires ne puisse plus en redescendre sans son autorisation, que les gens ne puissent entrer chez lui pour le déranger que par le trou de la serrure et que sa musette se remplisse de tout ce qu'il veut y avoir. Peterle, le jeune garçon qui l'assiste à la forge, souhaite revoir ses parents au paradis, avoir la santé et être toujours d'humeur riante. Kasperl, à son tour, va voir Saint Pierre et obtient que trois vœux lui soient exaucés, mais demande à se concerter auparavant avec sa femme Gretl. Cependant, ils sont incapables de s'entendre. Gretl laisse finalement échapper qu'elle voudrait des saucisses, qui sont aussitôt sur la table. De dépit, Kasperl souhaite que les saucisses lui pendent au nez, mais il n'arrive plus ensuite à les lui enlever, essaie de les tirer au pistolet et abat sa femme par mégarde. Survient un policier, qu'il assassine en l'étouffant dans la boîte où celui-ci a découvert le cadavre de Gretl. Quand il est sur le point de jeter la boîte à l'eau, le diable en surgit, lui ressuscite sa femme et le bat. C'est maintenant l'heure pour le forgeron de mourir. La Mort, avec un clou en travers du crâne, vient le voir. Le forgeron lui demande de cueillir pour lui une poire avant de la suivre. La Mort monte dans l'arbre et ne peut plus redescendre avant d'avoir promis au forgeron de ne plus jamais revenir le voir. Elle touche en revanche le jeune Peterle, qui avait ri de la voir en si fâcheuse posture, et il entre au paradis. Puis la Mort envoie le diable tourmenter le forgeron, mais celui-ci, en compagnie de Kasperl, l'attrape dans un sac au moment où il passe par le trou de la serrure et le rosse d'importance. Pour venger le diable, la Mort attend Kasperl au dehors, mais il parvient à lui clouer le crâne à un arbre et ne la libère qu'à condition qu'elle le laisse désormais tranquille lui aussi. Après la Première Guerre mondiale, toutefois, ni le forgeron ni Kasperl n'ont plus goût à la vie. On les refuse pourtant aussi bien au Paradis qu'en Enfer. Le forgeron jette alors sa musette par dessus le mur du paradis et souhaite s'y trouver lui-même : il dupe ainsi Saint Pierre. Il reste à Kasperl un dernier souhait : il demande la résurrection du policier, de façon à ne plus avoir sa mort sur la conscience. L'entrée au paradis lui est enfin accordée, mais après quelques années de purgatoire : il devra retourner auprès de sa femme.

Marionnette à tringle et à fils

Marionnette à fils

Rokos August Franz

Tchéquie

Cheb

Forge

Dévotion

Populaire

Voeux

Saint

Catholicisme

Bonheur

Béatitude

Saucisse

Charcuterie

Knödel

Auberge

Taverne

Paradis

Châtiment éternel

Diable

Perlike

Féminicide

Enfer

Enfant

Enfant -- Mort

Vanité

Guerre

Inflation

Merveilleux

Grotesque

Première de couverture avec une illustration d'Eva Schreier

Nach einer alten Erzählung für das Kasperltheater bearbeitet

Saint Pierre

Forgeron

Frau Kasperl

Mort (La)

Ange

Cadavre dissimulé

Jeux de lumière

Allégorie

Apparition

Allégorie politique

Naïveté trompée

Piège

Der Schmied von Jüterbock und sein Geselle Kasper

Le Forgeron de Jüterbock et son compagnon Kasper

Dans la première partie, Roberto parle à l'Intendente de la beauté de la pièce qui va bientôt commencer et lui demande la permission de la représenter. Le fonctionnaire l'autorise à parler, incarnant ainsi le pouvoir de la censure. Roberto se présente comme le « fils du peuple », mais aussi comme le « petit-fils de Gil Vicente », le grand auteur dramatique portugais (1465?-1536?), et demande qu'on l'applaudisse. Dans les deuxième et troisième parties, Roberto indique seulement le titre des pièces qui seront présentées.

Santa-Rita Augusto de (dit Santa-Rita)

Portugal

Lisbonne

Texte électronique ou dactylographié avec annotations manuscrites

Dom Roberto

Censure

Augusto de Santa Rita, Prólogo (première page avec le visa de la censure).

Portugais

Roberto

Gil Vicente

Présentateur

Prologue

Métathéâtre

Prólogo

Le jeune Abakar se fait offrir une poupée pour son anniversaire, ce qui crée de la jalousie chez ses autres jouets alors délaissés. Depuis une malle ouverte, les jouets réunis échangent à propos de leurs origines, leurs valeurs monétaires, leurs histoires, et spéculent à propos de celles de la poupée. Parallèlement, on apprend des jouets que le père d'Abakar fait la grève de la faim dans l'espoir d'obtenir "des papiers". La police finit par faire irruption et l'un des jouets se sacrifie en provoquant un incendie, créant ainsi un élan de panique qui permet à la famille de fuir la police.