La pièce est publiée dans une collection de textes destinés au théâtre amateur, chez un éditeur (Christian Kaiser Verlag) spécialisé dans la littérature protestante. Elle est mise en scène et jouée par des lycéens sous la direction de l'auteur, enseignant dans un lycée de Berlin-Friedrichhagen. Comme Werner Bähr l'explique dans sa postface, ses élèves ont contribué à la rédaction du texte.

Selon Rudolf Wirbt, auteur de la préface, le sujet n'a pas été adapté à la marionnette : la pièce est née de la connaissance du théâtre de marionnettes et de ses traditions. Les personnages ont pied dans l'actualité sans oublier leur identité construite pendant des siècles par les cultures populaires. Le diable s'est adapté au monde moderne. Fier d'accueillir Kasperle l'astronaute dans sa ville, le maire exprime son admiration pour l'humanité qui, dit-il, est allée loin depuis l'Antiquité. Comment honorer convenablement son exploit ?, demande-t-il à Kasperle. Par un repas !, répond celui-ci.

Au cours du Prologue, le Diable s'adresse au public pour expliquer qu'il existe toujours, bien qu'on le croie disparu: la guerre, la faim, le chômage en sont la preuve. Kasperle surgit alors, le combat et le fait fuir. Kasperle se présente au laboratoire du Professeur Integrasmus qui cherche un serviteur, et lui raconte qu'il a déjà servi Faust, mais le Professeur se moque de la superstition de ceux qui croient encore au diable. Pendant que Kasperle explore la fusée construite par le Professeur, le Diable la fait décoller.Arrivé sur Mars, il cherche à communiquer avec les Martiens et se fait comprendre par la formule de Pythagore. Le Diable l'endort à l'aide d'un gaz empoisonné et l'emporte en Enfer. Là, il le présente à sa Grand-Mère et lui demande de le cuisiner pour lui. La Grand-Mère du Diable, en échange d'une danse avec Kasperl, le laisse s'échapper. De retour de l'Enfer, il est accueilli par une foule joyeuse, un discours du Maire de la ville, et un reporter de la radio qui cherche à l'interviewer?