
Imprimé
63 pages
Auteur(s)
Dornröslein
Pocci a illustré le conte de la Belle au bois dormant dans l'almanach pour enfants Festkalender in Bildern und Liedern (1835-1859). Il y revient dans cette pièce pour marionnettes. La figure du poète Lautenklang (« Son-de-Luth ») introduit dans la réécriture du conte un discours sur la littérature elle-même et une mise en abyme de la composition dramatique. En quête d'un sujet dramatique, Lautenklang suit et commente tout le déroulement de l'intrigue qui se noue. Dans le troisième acte, il vit en ermite devant le château, attendant le dénouement pour enfin rendre l'âme. Son domestique Christoph lui donne la réplique sur un ton plus burlesque, parodiant le monologue de Hamlet dans une scène où il se demande si boire ou ne pas boire.
Une princesse victime d'un sort est libérée par son prince charmant
Les mauvaises fées Wiltrud et Scohlint condamnent la princesse Röslein (ou Dornröslein, « Fleur-d'Epine ») à s'endormir avec toute la cour du roi Purpur et de la reine Hermelin en se piquant le doigt sur une quenouille à ses quinze ans. La fée Sconea allège la sentence en promettant que la malédiction se changera en bénédiction. Des années plus tard, le chevalier Minnamunt retrouve le château ensorcelé, défait en duel le géant Schlafdorn (« Epine-de-Sommeil ») qui en garde les portes et réveille la princesse et sa cour.
Première représentation
Münchner Marionettentheater
Éditions et traductions
Franz Pocci: Lustiges Komödienbüchlein, München, J.J. Lentner, 1859
Franz von Pocci: Lustiges Komödienbüchlein 1, "Editio Monacensia", hrsg. von Ulrich Dittman und Manfred Nöbel, München, Allitera Verlag, 2007