
Imprimé
18 pages
La iena di San Giorgio
Storia di una vecchia leggenda.
Le sujet de ce texte reprend le thème populaire de l'anthropophagie, en s'appuyant aussi sur un fait-divers: la condamnation à mort en 1835 d'un boucher de San Giorgio Canavese (Piémont), surnommé « la hyène de San Giorgio », pour viol et meurtre, et dont la légende populaire affirmait qu'il confectionnait des saucisses avec la chair de ses victimes féminines. L'histoire a été reprise par différents théâtres d'acteurs ou de marionnettes au 19e siècle. Le jeune Gualberto Niemen la voit représenter à Milan par le marionnettiste Canardi pendant la Première guerre mondiale, et il se l'approprie pour la jouer pendant plusieurs décennies. A la fin de sa carrière, il la reconstitue de mémoire pour la publication (1999).
La chasse au tueur
Testafina et la vieille Carlotta veulent devenir volontaires dans la chasse à la hyène, une bête qui dévore les jeunes femmes du village de San Giorgio. Giorgio Orsolano, un charcutier, se révèle bientôt être la hyène : il fabrique des saucisses fraîches à partir de la chair de jeunes femmes. Les jeunes Bianca et Colombina tombent victimes dans la trappe de son atelier. Colombina est fiancée à Gianduja, qui, avec Testafina, est le protagoniste de la chasse à la hyène. C'est Gianduja qui, après avoir acheté des saucisses chez Orsolano, trouve dans son assiette un morceau de doigt de femme (qu'il reconnaît au vernis de l'ongle) et comprend qui pourrait se cacher derrière la hyène. Gianduja fait irruption dans la boutique d'Orsolano, qui était sur le point de tuer Colombine, et l'assomme avec son bâton. Le maire et les gardes veillent à ce que le charcutier-hyène soit emprisonné, à la grande joie générale.
Éditions et traductions
Gualberto Niemen, La iena di San Giorgio. Storia di una vecchia leggenda, due atti per teatro dei burattini. Bologna: I Quaderni del Battello Ebbro, 1999