Die liebe fee pocahontas - H. C. Artmann (Hans Carl Artmann)

Die liebe fee pocahontas

kasper als schildwache

H. C. Artmann (Hans Carl Artmann) | 1961 | Vienne, Autriche
Personnages
kasper als privater in der armee der nordstaaten, ein farbiger trainsoldat erster klasse namens johann, der koch, ein dicker mensch namens johann, der herr hauptmann, ein böser mensch namens johann, die liebe fee pocahontas, der onkel sam, welcher aber auch johann heißt, ein waldhornist der nordstaaten, der sich johann nennt, der präsident johann linkoln, welcher aber nicht auftritt
Nombre d’actes
2
Notice

Le recueil de pièces de théâtre die fahrt zur insel nantucket (l'absence de majuscules est caractéristique du style expérimental de la Wiener Gruppe [groupe de Vienne]), composé de textes écrits par H. C. Artmann dans les années 1950 et au début des années 1960, comporte plusieurs pièces de Kasper. Le répertoire populaire, qu'Artmann a également exploité dans sa production poétique en dialecte viennois, lui fournit des éléments de langage, des éléments formels - l'association du merveilleux et de la trivialité - ainsi que des motifs - ici la dénonciation de l'autorité militaire - que l'auteur compose dans une démarche de subversion et de défamiliarisation (Mechthild Rausch: « Punch und Putschenelle », in Gerald Bisinger (ed.), Über H. C. Artmann, Frankfurt am Main, Suhrkamp, 1972). Kasper a peut-être raison de penser que si tout le monde s'appelait Kasper, il n'y aurait plus de guerres : dans die liebe fee pocahontas, l'uniforme s'étend aux noms des personnages, qui s'appellent tous Johann comme leur capitaine. Kasper prétendra bien qu'il s'appelle Hans Wurst, c'est-à-dire Johann Wurst (puisque Hans est un diminutif de Johann) : mais cela ne trompe personne. Kasper reste Kasper, un soldat récalcitrant.

Résumé

Un soldat persécuté par son supérieur déserte

Kasper monte la garde dans un camp nordiste pris aux confédérés dans l'Etat de Géorgie, en 1865. Il subit les brimades du capitaine Johann, qui le force entre autres à manger du sel. La gentille fée Pocahontas lui propose alors son aide pour faire cocu le capitaine Johann : elle amène à lui la jolie femme du capitaine dans une crise de somnambulisme et celle-ci se réveille dans le lit que Kasper a pu se procurer grâce aux subsides de Pocahontas. L'adultère est consommé, mais le capitaine Johann survient et réintègre le lit de sa femme sans plus se soucier de Kasper. Au second acte, le capitaine accuse Kasper d'être un traître, parce qu'il ne s'appelle pas Johann comme tous les autres personnages ; un pot de chambre offert par sa femme, qui est resté sur la scène depuis la fin de l'acte précédent, lui fournit un prétexte pour le faire arrêter. Pocahontas sauve Kasper et l'amène dans le Dakota du Nord chez les Indiens. Elle consent aussi à faire venir la femme du capitaine pour que Kasper ne soit pas seul. On apprend qu'en réalité, cette dernière ne s'appelle pas Johanna, mais Greterl...

Date d’écriture
3, 4 et 6 mars 1961

Première représentation

Vienne, Autriche, 5 mars 1971 -

Theater in der Josefstadt

Éditions et traductions

Édition

H. C. Artmann: Die Fahrt zur Insel Nantucket, Theater, Neuwied/Berlin, 1969