Imprimé
26 pages
Auteur(s)
Casperl unter den Wilden
Ein culturhistorisches Drama in zwei Aufzügen
Pocci reprend des motifs déjà présents, en 1855, dans sa pièce pour ombres Casperl bei den Menschenfressern. L'auteur parodie l'exotisme colonial, dont il reproduit tous les clichés en les poussant jusqu'à la caricature, avec les personnages de sauvages noirs cannibales, mais parlant une langue macaronique qui ressemble de manière suspecte à de l'allemand... Car c'est bien de l'Allemagne que Pocci se moque avant tout. Le premier acte sur l'île des sauvages met en scène la rencontre fortuite de deux Allemands, Casperl Larifari et le naturaliste Gerstlmaier. Le deuxième acte se déroule entièrement en Allemagne et fait la satire de la petite ville mise en émoi par le retour de Casperl. Les sauvages ne sont pour Pocci qu'un prétexte à tourner une nouvelle fois en dérision l'esprit de clocher et l'entre-soi régionaliste.
Le héros voyage dans des pays lointains et revient chez les siens
Casperl veut émigrer en Amérique, mais fait naufrage sur les côtes d'une île africaine peuplée d'anthropophages. Il y rencontre le naturaliste allemand Gerstlmaier, qui le prend d'abord pour un perroquet et finit par l'engager comme domestique. Mais les cannibales le capturent pendant son sommeil. Il jure de ne plus boire une seule bière s'il parvient à s'en sortir, sur quoi le dieu Neptune le libère et lui permet de rentrer en Europe, à dos de dauphin. Casperl est ensuite enlevé par un grand oiseau qui le lâche sur la place du marché de sa ville natale, où son arrivée provoque la panique générale. Comme Casperl a juré de ne plus boire une seule bière, il s'en va en boire plusieurs à la taverne pour fêter son retour au pays.
Première représentation
Münchner Marionettentheater
Éditions et traductions
Franz Pocci: Lustiges Komödienbüchlein, München, J.J. Lentner, 1859, 41-66