Imprimé
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Les Plaideurs malgré eux
Il n’est pas possible de dire avec certitude si la pièce a été effectivement représentée dans le Théâtre de marionnettes ouvert par Duranty au Jardin des Tuileries à Paris. La pièce emprunte à la comédie la satire de la justice et la parodie de procès dans lesquelles les petites gens, même innocents, sont toujours punis. Sur un tempo enlevé, les courses-poursuites et les coups de bâton font le lien avec le répertoire traditionnel de la marionnette à gaine.
L'échec mortel de deux avocats sans scrupule
Deux avocats affamés cherchent des clients par tous les moyens. L’un voudrait inciter Pierrot, l’autre Mme Bégriche à intenter un procès à n’importe qui sous n’importe quel prétexte. Mais ceux-ci refusent, fuient puis frappent les avocats. Les deux avocats s’allient pour créer un litige : l’un tue le chat de Pierrot et accuse madame Bégriche du forfait, tandis que l’autre supprime le perroquet de Mme Bégriche et blâme ledit chat. Traînés de force au tribunal par leurs avocats, les deux plaignants, victimes de la bêtise du commissaire, sont condamnés à la pendaison. Mais ils s’enfuient sans payer d’honoraires et bastonnent les avocats qui les poursuivent. Les deux avocats s’accusent mutuellement de cet échec et se battent à mort.
Première représentation
Théâtre des Marionnettes du jardin des Tuileries
Éditions et traductions
Duranty, Théâtre des marionnettes du jardin des Tuileries, texte et composition des dessins par M. Duranty. Paris: MM. Dubuisson et Cie, Éditeurs-Libraires, 1862.
Louis Edmond Duranty, Théâtre des marionnettes, Arles : Actes sud, 1995.