Comme beaucoup de manuscrits d'Angelo Cuccoli, Ercole all'inferno con Faggiolino spaventato dai mostri infernali (Hercule aux Enfers avec Faggiolino épouvanté par les monstres infernaux) se présente sous la forme d'un simple résumé de l'histoire. La pièce, qui reprend le mythe d'Alceste, s'inscrit dans une série de "comédies" à sujet mythologique composées par le marionnettiste (Edipo re di Tebe, La morte di Edipo...).

La deuxième page du manuscrit indique que la pièce a été jouée pour célébrer la 60e année d'activité de la famille Cuccoli dans le domaine des marionnettes. Le manuscrit se termine par une comptine en dialecte bolonais dans laquelle Angelo Cuccoli retrace les années d'activité de son père Filippo, qui a égayé les Bolonais à partir de 1831 avec la marionnette de Sandrone, et remercie les citoyens de continuer à suivre ses spectacles mettant en scène Faggiolino.

Le même sujet a été traité par d'autres marionnettistes italiens, par exemple Aldo Rizzoli, qui l'a repris dans son Ercole all'inferno avec les mêmes personnages.

Admeto, malade et mourant, se rend à l'oracle de Giove (Jupiter) pour apprendre comment sauver sa vie: c'est seulement si quelqu'un meurt à sa place qu'il pourra continuer à vivre. Seule sa femme Alceste accepte de le faire. Ercole demande l'hospitalité à la cour d'Admeto, et y raconte ses travaux. Il promet à son hôte de ramener Alceste des Enfers. Accompagne du serviteur Faggiolino, Ercole descend aux Enfers, y élimine plusieurs antagonistes, et demande à Plutone de ramener Alceste à la vie. Comme il refuse, Ercole enlève Alceste. De retour sur terre, Ercole, Faggiolino et Alceste sont accueillis par un somptueux festin, et Faggiolino est promu Grand de la cour.