Imprimé
33 pages
Auteur(s)
La Clémence de Titus
La Clémence de Titus est une comédie satirique « imitée d'Aristophane et de Plaute » et écrite en « vers mêlés de prose », comme le précise le préambule. La pièce reprend le titre de l'opéra célèbre de Mozart mais raconte une histoire entièrement différente. On y retrouve des rythmes raciniens imités de Phèdre, ainsi que des allusions à Offenbach, à Samson et sa force disparue avec ses cheveux coupés, et à des chansons de boulevard. De plus, la pièce multiplie les allusions à la culture latine, entrecoupées de plaisanteries scatologiques.
Un autre trait caractéristique de l'écriture de Sand est son attention particulière aux noms des personnages. Ainsi, le prénom Lycoris, porté par la personnage supposée être lyrique, est celui d'une célèbre courtisane.
Un homme se met au service d'un couple pour sauver sa bien-aimée devenue esclave
Le berger Tityre vit dans les montagnes de l'Arcadie avec sa bien-aimée, une cithariste nommée Lycoris. Un jour, Lycoris s’éloigne de leur maison et est enlevée par Lycophon, un pirate qui la vend successivement au maître des esclaves Flagellantus, au tonsor impérial Pelliculus et au sénateur Mamillarus. Tityre poursuit le bateau pirate pour sauver sa bien-aimée. Pendant ce temps, Mamillarus attend le festin avec Titus. Tityre décide de racheter son amoureuse, mais il n'a pas suffisamment d'argent. Il choisit donc de se mettre au service de Mamillarus et de son épouse Mamillara. Cependant, on découvre que Tityre est en réalité le fils reconnu de Mamillarus, enlevé par des brigands. À la fin de la pièce, César Titus apparaît et chante, à la manière des "tubes" de boulevard, sa bonté et son absence de fierté. Il accorde la liberté à Lycoris et propose de régler les frais de noces.
Autres titres
Première représentation
Château de Nohant
Éditions et traductions
Maurice Sand, Le Théâtre des marionnettes. Paris: Calmann-Lévy, 1890.
Maurice Sand, Le Théâtre des marionnette. Marseille: Jeanne Laffitte, 1999.