D. Antonio, neveu de Gonçalo, l’abbé de Vizella, fait la cour à Rosaura, pendant que son valet Guarín tente de séduire la servante Flora. D. Antonio révèle combien l'ennuient les sermons de son oncle, qui gâte sa rente en dons pour les pauvres. D. Carlos, le frère de Rosaura, intercepte un billet qui lui découvre l’amour de sa sœur pour D. Antonio. Il promet de venger ce déshonneur sur les deux amants. Sur les conseils d’un aveugle, Gonçalo décide de partir en pèlerinage pour Jerusalem. Il confie la gestion de l’abbaye à son neveu et lui demande de s’occuper des pauvres en son absence. Flora parvient à faire passer un message à D. Antonio de la part de sa maîtresse. Resté seul maître de l'abbaye, D. António propage le bruit de la mort de son oncle afin de jouir de ses rentes et de son amour pour Rosaura. D. Carlos et son écuyer Roque surveillent la jeune fille et sa servante depuis un arbre, d’où ils aperçoivent D. Antonio et Guarín qui s'introduisent dans la maison : ils les provoquent en duel. On entend D. Carlos, à terre, supplier pour sa vie. Les deux valets se font peur mutuellement dans le noir, mais Roque finit par reconnaître Guarín et lui vole sa bourse. Rosaura, inquiète pour son frère, apprend avec soulagement qu'il est vivant. Alors que D. Antonio chasse les pauvres de l'abbaye, Gonçalo revient de son pèlerinage : Guarín, qui croit voir un fantôme, s’évanouit. D. Antonio refuse de reconnaître son oncle qui s’exile. D. Carlos rencontre Guarín, qu’il menace de mort : le serviteur décide de se retirer du monde. La Vierge apparaît à Gonçalo et lui suggère de suivre la règle des Dominicains. Gonçalo est reçu par le prieur Gonçalves Telmo : il retrouve Guarín entré dans le même couvent. Rosaura, en proie au repentir, s’endort au bord d'une fontaine. D. Carlos la rencontre et tente de la tuer, mais Gonçalo retient providentiellement son bras. Rosaura décide de se convertir et s’enfuit dans la montagne, au désespoir de D. Antonio, qui refuse toujours de s'amender. Flora requiert la bénédiction de Guarín, moine ivrogne. Gonçalo sauve deux hommes de la noyade : un ange lui apparaît pour lui demander de bâtir un pont sur le Támega. Nouvelle Madeleine couverte de peaux de bêtes, Rosaura est débusquée par les chiens de D. Antonio qui la prennent pour une proie : elle se fait reconnaître au moment où le chasseur va la tuer. D. Carlos retrouve D. Antonio et le blesse à mort : ce dernier implore le pardon de son oncle, avant de mourir. La Vierge apparaît en gloire pour rappeler à elle Gonçalo ; Rosaura, pardonnée par son frère, entre dans un couvent de pénitentes. Guarín annonce la fin de la comédie.

Non spécifié

da Silva António José (dit O Judeu)

Portugal

Lisbonne

Imprimé

Amour

Miracle

Conversion

Pénitence

Saint

Édifiant

Religieux

Héroïcomique

Pastoral

Première page du manuscrit de El Prodigio d'Amarante

Espagnol

Comédia famosa

Vierge Marie

Ange

Amant

Serviteur

Frère

Amante

Servante

Chasseur

Aveugle

Ouvrier

Pauvre

Musique

Intrigue amoureuse

Personnage aveugle

Vision

Apparition d'un ange

Volerie

Scène épiée

Procession

Coup d’épée

Combat hors-scène

Cri hors-scène

Scène de nuit

Combat ridicule

Personnage endormi

Scène de chasse

Citation

Mort en scène

Montée au ciel

Apothéose

Allusion au public du spectacle

El Prodigio de Amarante

Le Prodige d'Amarante

Le berger Tityre vit dans les montagnes de l'Arcadie avec sa bien-aimée, une cithariste nommée Lycoris. Un jour, Lycoris s’éloigne de leur maison et est enlevée par Lycophon, un pirate qui la vend successivement au maître des esclaves Flagellantus, au tonsor impérial Pelliculus et au sénateur Mamillarus. Tityre poursuit le bateau pirate pour sauver sa bien-aimée. Pendant ce temps, Mamillarus attend le festin avec Titus. Tityre décide de racheter son amoureuse, mais il n'a pas suffisamment d'argent. Il choisit donc de se mettre au service de Mamillarus et de son épouse Mamillara. Cependant, on découvre que Tityre est en réalité le fils reconnu de Mamillarus, enlevé par des brigands. À la fin de la pièce, César Titus apparaît et chante, à la manière des "tubes" de boulevard, sa bonté et son absence de fierté. Il accorde la liberté à Lycoris et propose de régler les frais de noces.

Marionnette à gaine

Sand Maurice

France

Nohant

Antiquité

Piraterie

Esclavage

Aventure

Empereur

Relation père-fils

Mariage

Comique

Satirique

Maurice Sand, marionnette à gaine (entre 1850 et 1875).

Français

Le Berger Tityre

Sénateur

Citoyen

Berger

Amoureux

Barbier

Pirate

Conteur

Garde

Esclave

Coryphée

Épouse

Bergère

Comique de langage

Scène de repas

Scène chantée

Prologue

Adresse au public

Monologue

La Clémence de Titus

La jeune écrivaine Mary Shelley veut écrire un "conte d'horreur" et convoque un décor adéquat. Elle se met à inventer l’histoire de Victor Frankenstein, un jeune étudiant d'Ingolstadt, et de la créature à laquelle il donne vie en cousant entre elles des parties de corps morts. 
Victor Frankenstein est recueilli sur le bateau de Robert Walton, un scientifique à qui il raconte toute son histoire. Il a abandonné le monstre qu'il a créé après avoir caché son existence à son entourage. Parce que son père ne l'a pas nommée, cette créature qui fait peur aux enfants est surnommée Beurk.
Beurk, à cause du rejet qu'il subit, devient violent et s’attaque au frère du docteur, William, qu’il tue dans un accès de colère. Justine, une amie de la famille Frankenstein, est accusée du meurtre de William et condamnée à mort. Victor Frankenstein, seul à connaître la vérité, cherche à tuer Beurk. Celui-ci s’attaque par vengeance d’abord au meilleur ami de Victor, Henry Clerval, puis à son grand amour, Elizabeth, qui trouve la mort lors de leur nuit de noce. Victor Frankenstein poursuit Beurk jusqu’au Pôle Nord et finit par le tuer.

Marionnette portée

Jeune public

Melquiot Fabrice

Suisse

Genève

Monstre

Création d'un être vivant

Amour filial

Créature

Meurtre en série

Horreur

Mort

Solitude

Différence

Fantastique

Tragique

Grotesque

Fabrice Melquiot, Frankenstein, mise en scène de Paul Desveaux, 2012