
Imprimé
7 pages
Auteur(s)
Le Savetier
Le recueil Les Ombres chinoises de mon père est un hommage au théâtre d’ombres construit par le père de Paul Eudel, Joseph François-de-Paule Eudel, dans le cadre de spectacles donnés au Crotoy (Somme) puis à Nantes, et enfin à la Réunion. Ce dernier s’était lui-même inspiré du théâtre d’ombres de Séraphin découvert en 1812, pendant ses études à Boulogne. Les intrigues des pièces sont tirées de quelques comédies de La Fontaine, de Perrault et du chanoine Schmidt.
Le recueil est illustré de silhouettes des personnages reconstituées par Adolphe Giraldon, Émile Cohl et Jean Alexandre Ferdinandus.
Un couple se dispute
Jacquot sa femme Madelon se disputent. Elle lui reproche sa paresse, sa débauche et son attachement à la bouteille. Jacquot, de son côté, l’ignore et ne prend aucune de ses paroles au sérieux. Lorsqu’elle lui dit : « J’ai quatre pauvres petits enfants sur les bras », il répond : « Mets-les à terre » etc. Finalement, Madelon finit par le frapper avec un balai en lui lançant une série d’insultes.
Publications et traductions
Paul Eudel, Les ombres chinoises de mon père, Paris : Édouard Rouveyre, 1886.