Pulcinella, Teresina e la Morte - Nunzio Zampella
Photographie d'un castelet où l'on voit au milieu les marionnettes de Pulcinella, avec un masque noir et un chapeau long blanc, et Teresina, bien plus grande que Pulcinella et portant une robe longue.

Imprimé

64 pages

Auteur(s)

Pulcinella, Teresina e la Morte

Nunzio Zampella | 1975 | Naples, Italie
Personnages
Pulcinella, Il cane, Il padrone del cane, La guardia, 1° compare, 2° compare, Secondino, Il monaco, Il boia, La Morte, Il passante, Teresina
Nombre d’actes
2
Notice

Ce texte est une transcription d'un spectacle de Nunzio Zampella enregistré par le metteur en scène, compositeur et ethnomusicologue Roberto De Simone, à Naples, dans l'appartement d'amis, le 21 juin 1975. Il s'agit du témoignage le plus ancien d'un spectacle traditionnel de guarattelle joué par Zampella. Quelques mois auparavant, le guarattellaro avait demandé à De Simone de l'aider à trouver de nouvelles opportunités de travail. Avant de présenter Zampella à l'ethnomusicologue Roberto Leydi, De Simone avait organisé ce spectacle, pour l'anniversaire du fils d'un de ses amis.

Intitulé Pulcinella, Teresina e la Morte (Pulcinella, Teresina et la Mort) par De Simone, ce spectacle est en fait une mise en scène de Il cane (Le chien), la pièce la plus connue du répertoire classique des guarattellari de Naples. Elle prend le nom de la séquence initiale, dans laquelle Pulcinella affronte un chien, généralement suivie d'autres scènes. Cette version est composée de Il cane, L'arresto (L'arrestation), La confessione (La confession), L'impiccagione (La pendaison) et La Morte (La Mort).

Résumé

Le protagoniste se débarasse de tous ceux qui s'opposent à son amour

On entend la voix de Pulcinella imiter le son d'une clochette et annoncer le début de la représentation. Puis il arrive sur scène en chantant et dansant. Il va sous le balcon de Teresina et l'appelle. Même si sa fiancée ne lui répond pas, Pulcinella commence à chanter. Un chien arrive et l'aggresse. Pulcinella essaye de l'amadouer, mais la bête le mord. Le maître du chien aide Pulcinella à se libérer de la machoire du chien et, ensuite, demande à être payé pour son service. Pulcinella va chercher l'argent et revient armé d'un bâton. Tous deux engagent un combat et Pulcinella tue le maître du chien. Après avoir mis le mort dans un cercueil, Pulcinella annonce un entracte.

Après avoir annoncé la deuxième partie de la représentation, Pulcinella arrive au cimetière avec le cercueil. Il rencontre un garde qui l'arrête. Deux compères viennent monter le gibet, tout en discutant de la question de la peine de mort. Avant de mourir, Pulcinella confesse ses péchés à un frère capucin et quand celui-ci le bénit avec une liste de choses à manger, Pulcinella le chasse avec une volée de coups. Le bourreau arrive en criant « A bellezza ! » (« la beauté ! ») ; « A schifezza ! » (« la saloperie ! »), lui répond Pulcinella. Après plusieurs lazzi, Pulcinella pend le bourreau.

Ayant vaincu tous ses ennemis, il appelle Teresina pour lui chanter une sérénade. Mais c'est la Mort qui arrive, imitant la voix de Teresina. Tandis que Pulcinella chante, la Mort lui donne des coups de bâton sur la tête. Puis elle lui offre le bâton et tous deux s'affrontent. Au milieu du combat, un passant entre en scène à la place de la Mort et est frappé par le coup de bâton de Pulcinella. Ils commencent un combat et Pulcinella le tue. Pulcinella, libre, va à nouveau sous le balcon de Teresina et les deux amoureux décident de se marier.

Œuvres corrélées
Il cane, Nunzio Zampella1979
Il posto privato, l'arresto, la confessione e l'impiccagione, Nunzio Zampella1981
Il fidanzamento di Pulcinella e La Morte, Nunzio Zampella1981
Rottura, Nunzio ZampellaVers 1946
La mappata di panni, Antonio Zampella (dit Totonno d''e guarattelle)Premier quart du 20e siècle
Date d’écriture
1975

Autres titres

Il cane

Première représentation

Naples, Italie

Éditions et traductions

Édition

Roberto De Simone, Le Guarattelle fra Pulcinella, Teresina e la Morte, Sorrento/Napoli, Franco Di Mauro Editore, 2003.

Transcripteurs
Roberto De Simone