On entend la voix de Pulcinella imiter le son d'une clochette et annoncer le début de la représentation. Puis il arrive sur scène en chantant et dansant. Il va sous le balcon de Teresina et l'appelle. Même si sa fiancée ne lui répond pas, Pulcinella commence à chanter. Un chien arrive et l'aggresse. Pulcinella essaye de l'amadouer, mais la bête le mord. Le maître du chien aide Pulcinella à se libérer de la machoire du chien et, ensuite, demande à être payé pour son service. Pulcinella va chercher l'argent et revient armé d'un bâton. Tous deux engagent un combat et Pulcinella tue le maître du chien. Après avoir mis le mort dans un cercueil, Pulcinella annonce un entracte.
Après avoir annoncé la deuxième partie de la représentation, Pulcinella arrive au cimetière avec le cercueil. Il rencontre un garde qui l'arrête. Deux compères viennent monter le gibet, tout en discutant de la question de la peine de mort. Avant de mourir, Pulcinella confesse ses péchés à un frère capucin et quand celui-ci le bénit avec une liste de choses à manger, Pulcinella le chasse avec une volée de coups. Le bourreau arrive en criant « A bellezza ! » (« la beauté ! ») ; « A schifezza ! » (« la saloperie ! »), lui répond Pulcinella. Après plusieurs lazzi, Pulcinella pend le bourreau. 
Ayant vaincu tous ses ennemis, il appelle Teresina pour lui chanter une sérénade. Mais c'est la Mort qui arrive, imitant la voix de Teresina. Tandis que Pulcinella chante, la Mort lui donne des coups de bâton sur la tête. Puis elle lui offre le bâton et tous deux s'affrontent. Au milieu du combat, un passant entre en scène à la place de la Mort et est frappé par le coup de bâton de Pulcinella. Ils commencent un combat et Pulcinella le tue. Pulcinella, libre, va à nouveau sous le balcon de Teresina et les deux amoureux décident de se marier.

Non spécifié

Zampella Nunzio

Italie

Naples

Imprimé

Mort

Cercueil

Extorsion

Sérénade

Mort déguisée

Peine de mort

Comique

Castelet de Nunzio Zampella avec son Pulcinella et sa Teresina

Napolitain

Il cane

Pulcinella

Chien

Gouape

Garde

Compère

Geôlier

Moine

Bourreau

Mort (La)

Passant

Teresina

Voix hors-scène

Sifflet pratique

Chanson

Danse

Combat contre un animal

Parallélisme rythmique

Parallélisme syntaxique

Réplique en écho

Coup de bâton

Course-poursuite

Lazzi

Scène de pendaison

Scène d'enterrement

Personnage déguisé (fausse identité)

Substitution d'un personnage par un autre

Pulcinella, Teresina e la Morte

Pulcinella, Teresina et la Mort

Pulcinella appelle sa fiancée Teresina. Il a déjà parlé avec le père et le frère de celle-ci et il veut maintenant organiser le mariage. Mais Teresina lui avoue qu'il faut résoudre un dernier problème. Avant de tomber amoureuse de Pulcinella, Teresina était fiancée à Vincenzo Carnevale, qui ne sait pas que leur histoire est désormais terminée. Pulcinella accepte de lui parler. Dans un premier temps, Pulcinella et Carnevale se disputent et combattent pour l'amour de Teresina ; ensuite, Pulcinella explique à Carnevale que Teresina ne veut plus l'épouser. Carnevale fait semblant d'accepter cette décision, mais décide de faire échouer le mariage de Pulcinella. Il se travestit en femme et séduit Pulcinella. Carnevale habillé en femme est très beau et suscite également l'amour d'un guappo, Gennarino Cataclisma. Quand il découvre que Carnevale est un homme, Gennarino le tue, puis il est tué par Pulcinella. Pulcinella, Teresina et les autres marionnettes pleurent Carnevale, chantant les chants funèbres (nénies) qui lui sont dédié à Naples. 
Arrivé en enfer, Carnevale retrouve Gennarino et ils vont couronner leur histoire d'amour. Mais Carnevale demande d'abord au diable Farfariello de faire échouer le mariage de Pulcinella et Teresina. Farfariello demande l'aide de son ami le coq qui envoie sa fiancée, la poule Cicerenella, pour séduire Pulcinella. Pulcinella tue Cicerenella et en fait un poulet rôti. Le coq demande au diable de le venger. Farfariello lance un sortilège: quand Pulcinella mange le poulet, il a des fortes douleurs au ventre. Un docteur vient pour l'aider et, ayant identifié le mal de Pulcinella, appelle une sage-femme. Pulcinella accouche d'un grand œuf. Il est sur le point d'en faire une omelette, quand un petit Pulcinella sort de l'œuf, suivi de quatre autres Pulcinellini. Teresina se réjouit de ce que Pulcinella a déjà fait cinq enfants tout seul, en lui épargnant un peu de douleur, et elle est toujours décidée à l'épouser. Tous deux dansent une tarentelle finale.

Marionnette à gaine

Marotte

Leone Bruno

Genre

Mariage empêché

Enterrement

Naissance

Œuf

Séduction

Infidélité

Il parto di Pulcinella

Carnaval

Vieille femme

Diable

Poule

Docteur

Sage-femme

Pulcinellino

Comptine

Travestissement

Quiproquo

Enchantement

Accouchement en scène

Personnages démultipliés

Éclosion d'un œuf

Storia di Carnevale

Histoire de Carnaval ou L'accouchement de Pulcinella

Pulcinella apparaît sur la scène. Tournant le dos à la salle, il ne trouve pas les spectateurs. Après un petit sketch dans lequel le marionnettiste lui explique que le public se trouve de l'autre côté, Pulcinella présente le spectacle et avertit les spectateurs "Si vulit' capì, v'avita vutà" (Si vous voulez comprendre, vous devez vous tourner). 
Le spectacle commence. Pulcinella parle avec son estomac qui, par des gargouillements, lui fait savoir qu'il a faim. Une poule arrive. Pulcinella la tue, la plume et la mange. Puis, son estommac lui communique qu'il est content et veut dormir. Pulcinella est réveillé par un chien qui est venu pour le manger parce que Pulcinella a mangé la poule du maître du chien. Mais Pulcinella assomme la bête avec des coups de bâton.
Le maître du chien et de la poule, un paysan, vient chercher Pulcinella qui se présente : il est le maître du pantalon que le chien a déchiré et il veut être remboursé par le paysan. Les deux règlent leurs comptes avec des coups de bâton, jusqu'à ce que Pulcinella tue le paysan. Lorsque Pulcinella met le mort dans un cercueil, la Mort vient pour prendre le mort et effrayer Pulcinella, qui la chasse à coups de cercueil. 
Un carabinier arrête Pulcinella, après plusieurs lazzi et jeux de mots. On assiste alors au procès de Pulcinella. Le juge, jouant aussi les rôles de l'accusation et de l'avocat de la défense, accuse Pulcinella d'avoir tué le paysan maître du chien, le chien, la poule et, surtout, d'avoir mangé celle-ci. Pour cela, Pulcinella est condamné à mort. Un moine le confesse et le bénit avec une formule en latin macaronique évoquant une série de plats à manger. Pulcinella doit être pendu mais il n'arrive pas à mettre la tête dans le noeud coulant. Il demande au bourreau de lui montrer comment il faut faire et il le pend.

Manuscrit

Faim

Voleur

Justice

Marionnettiste

Estomac

Maître du chien

Carabinier

Juge

Procureur

Adresse au public

Dialogue entre la marionnette et le marionnettiste

Personnage endormi

Animal parlant

Meurtre en scène

Scène d'arrestation

Déformation comique de mots

Mot pour un autre

Langue nationale comme marqueur social

Procès parodique

Le mie prime guarattelle

Mes premières guarattelle

L’Apprenti marionnettiste se souvient des entraînements d’articulations et de manipulations que lui faisait répéter le Montreur. Contre l'avis de son maître, il improvise des dialogues avec Polichinelle et des poupées d’exercice, opposant la tradition à la modernité. Le Montreur préfère célébrer l'art du marionnettiste: il donne naissance au Roi et devient son bouffon. L’Apprenti l’interrompt et clame la nécessité de dénoncer les vrais manipulateurs de leurs vies. Ainsi, le Montreur manipule le Métamorphosé au visage humain qui vainc le Gardien des Images, met le feu au théâtre et dévoile l’illusion qui cachait la réalité. Puis, insatisfait de la gravité de l'histoire qu'il raconte, il met en scène Polichinelle tuant la Mort à son propre enterrement. L’Apprenti estime n’avoir trouvé aucune réponse à ses angoisses, mais le Montreur n’ayant plus la force de recommencer, ils vont dormir. La pièce se clôt sur le concile des marionnettes, qui protestent contre le rôle auquel les montreurs les assignent, et qui finissent par s’applaudir elles-mêmes.

Théâtre d'ombre

Recoing Éloi

France

Paris

Avignon

Manipulation

Marionnettes

Aliénation

Tradition

Modernité

Illusion

Bouffon

Rêve

Clone

Philosophique

Polémique

Didactique

Éloi Recoing, Manipulsations, 1984.

Français

Polichinelle

Statue

Gardien

Métadiscours sur le théâtre de marionnettes

Théâtre dans le théâtre

Mise en abyme

Inversion des rôles

Statue qui s'anime

Air chanté

Allégorie politique

Combat

Apparition de la Mort

Manipulsations

Un frère et une sœur racontent un souvenir d’enfance, et chacun d’eux utilise une marionnette pour représenter son « moi » enfant. Tous les dimanches après-midi, Momo (l’homme) et Jeannine (la femme) jouent au football dans leur jardin. Un jour, le ballon atterrit dans la « Jaille », le terrain de Mauvaise Herbe ; c’est ainsi que leur Père nomme le vieil homme malade qui y vit. Les enfants terrifiés par la rumeur renoncent à leur ballon mais, le dimanche suivant, Momo y va seul. Il rencontre Mauvaise Herbe qui lui confie vouloir s’envoler dans les cieux. Malgré l’interdiction du Père, défiant envers Mauvaise Herbe, Momo continue de voir le vieil homme qui devient son ami. Ensemble, ils construisent une machine volante avec des sacs en plastique. Momo ne cesse de questionner sur son passé Mauvaise Herbe qui demeure évasif, jusqu’au jour où il lui confie avoir passé la majeure partie de son existence en prison, avoir perdu sa femme, et en être devenu fou. Momo le console. Plus tard, les deux amis ont construit une nouvelle machine. Un jour où Momo est chez lui, Mauvaise Herbe, seul, fait une tentative de décollage qui se révèle fatale. Le frère et la sœur se remémorent l’enterrement, et Mauvaise Herbe continue de vivre dans leur mémoire.

Manipulation à vue

Acteur et marionnette

Marionnette sur table

Jeune public

Boulier Serge

Hennebont

Amitié

Pardon

Souvenir

Liberté

Envol

Suicide

Enfance

Voisin

Mauvaise réputation

Merveilleux

Dramatique

Vieil homme

Enfant

Père

Jeu d'enfants

Dialogue entre acteur et marionnette

Mort en scène

Voix narrative

Analepse (Flash-back)

Récit de souvenirs

Mauvaise Herbe

Lors d’une balade sur la plage, Caroline, une marionnettiste, raconte à Filip comment elle l’a rencontré vingt ans plus tôt. L'action revient à ce moment-là, alors qu'elle est étudiante et assiste à son dernier cours de dessin. Leur professeur leur offre un cheval qui fait irruption dans la salle de classe. Sacha apprend que son père est mourant. Caroline lui propose d'aller avec elle lui faire un dernier adieu. Elles partent en voiture avec Raphaël dont la petite amie Marie vit à proximité de leur destination. Arrivant chez Marie, Raphaël apprend qu’elle le trompe avec son frère. Il décide pourtant de rester auprès d’elle. Caroline et Sacha repartent et arrivent dans le gîte du père d’un camarade de classe. Caroline y fait la rencontre de Filip. Ils s’aiment pour une nuit mais à l’aube il n'est plus là. Caroline et Sacha reprennent la route, sont témoins d'un accident et arrivent dans le village du père de Sacha. Celle-ci va le rejoindre tandis que Caroline marche dans les ruelles et rencontre les villageois. Sacha revient et annonce la mort de son père. Elle tient une photo d’elle-même enfant, avec laquelle elle se met à parler de sa passion pour la marionnette. Le lendemain, Sacha et Caroline assistent à l’enterrement puis repartent en avion.

Marionnette portée type Bunraku

Marionnette de taille naturelle

Cervantes François

Charleville-Mézières

Texte électronique

Voyage

Passion

Avenir

Amour

Deuil

Road-movie

Réaliste

Fantastique

François Cervantès, Attends-moi, Charleville-Mézières, 2010.

Écrivain

Étudiant

Professeur

Frère

Petite amie

Mère

Morte

Adolescent

Soeur

Tante

Scène de classe

Cri d'animal

Scènes simultanées

Scène de nuit

Personnage mort parlant

Scène rêvée

Dédoublement

Attends-moi

Linda et Mario, deux "marionnettes anonymes", vivent leur quotidien derrière le rideau du castelet où ils auraient joué l'histoire de Philémon et Baucis si la production n'avait pas été soudainement suspendue. Ils ne sont plus habitués à avoir du public et ils ont oublié les répliques de la pièce. Une nuit, sans qu'ils s'en rendent compte, la Mort arrive pour voler le rideau. Le peuple des marionnettes se sent menacé et désigne le peuple des peluches comme le coupable de l'affront. C'est le début d'une grande guerre qui ne prendra fin que lorsque la Mort décidera de faire réapparaître le rideau. La guerre a pourtant fait des victimes: la Fata Turchina (Fée Bleue) et Balanzone pleurent la mort de la marionnette Pinocchio. Ses restes germeront dans le jardin de Linda et Mario, se transformant en cerisier. Ce fait étonnant amène Linda et Mario à se souvenir des dernières répliques du spectacle pour lequel ils n'ont jamais été utilisés, "Philémon et Baucis".