Les Flaireurs - Charles Van Lerberghe

Imprimé

20 pages

Auteur(s)

Les Flaireurs

Charles Van Lerberghe
| 1889 | Belgique
Genre (indiqué par l'auteur)
Symbole
Personnages
La Fille, La Mère, Voix de l'Homme au seau, Voix de l'Homme au linceul, Voix de l'Homme au cercueil
Nombre d'actes
3
Notice

La pièce est publiée une première fois en 1889, dans la revue littéraire La Wallonie, avec l'indication « Légende originale et drame en trois actes pour le théâtre des fantoches ». Sa réédition sous volume porte sur la couverture: « Les Flaireurs. Théâtre des fantoches. Légende originale et drame en trois actes » (Liège: H. Vaillant-Carmanne, 1889). Elle est dédiée à Maurice Maeterlinck qui, la même année, présente également La Princesse Maleine comme destinée à un « théâtre de fantoches ».

Comme chez Maeterlinck, la référence aux marionnettes, qui disparaît dans les rééditions ultérieures, est surtout pour l'auteur une façon de marquer son insatisfaction à l'égard des habitudes de travail des comédiens de son temps. La pièce est cependant mise en scène avec des acteurs dans les théâtres symbolistes de Paris: une première fois au Théâtre d'Art de Paul Fort (1892), une seconde par le Théâtre de l'Œuvre de Lugné-Poe (1896). Cette dernière production a aussi été présentée en tournée à Amsterdam puis Bruxelles (à la Maison d'Art) en décembre 1895 Charles Van Lerberghe, qui la vit à cette occasion, critiqua sévèrement la réalisation de Lugné-Poe (« Une représentation des Flaireurs », Vie intellectuelle, n°2, Bruxelles, 1908).

Résumé

Une jeune fille tente de retarder la mort de sa mère

Dans une pauvre chaumière, la nuit, une jeune fille et sa mère malade sont couchées. A trois reprises, elles entendent frapper violemment à la porte: la première fois, c'est un homme qui veut apporter un seau et une éponge; la deuxième, un homme avec un linceul; la troisième, un homme avec un cercueil. Chaque fois, la Fille refuse d'ouvrir et donne une fausse explication à sa mère qui se trompe elle-même sur l'identité des visiteurs nocturnes. La Mère meurt au moment où la porte est enfoncée par le porteur du cercueil.

Date d'écriture
1889

Première représentation

Paris, France, 5 février 1892 -

Théâtre d'Art, Paris, mise en scène de Paul Fort.

Éditions et traductions

Édition

Charles van Lerberghe, Les Flaireurs. Liège: La Wallonie, 1889.

Édition moderne

Charles van Lerberghe, Les Flaireurs, Pan. Bruxelles: ARLLF, 1993.

Langue
Français
Registres littéraires
Fantastique, Tragique
Public visé
Non spécifié
Licence
Domaine public

Mots-clés

Procédés théâtraux

Permalien

Rédaction de la notice

Didier Plassard