Manuscrit
10 pages
Le Mobilier enchanté
Le manuscrit anonyme de cette féerie était destiné au répertoire du Théâtre de Marionnettes situé au 68, boulevard du Temple à Paris. Ce théâtre, ouvert au public en 1852, se distingue par un répertoire riche en féeries, tant comiques que didactiques, où l’action magique constitue le cœur de l’intrigue.
Le manuscrit du Mobilier enchanté est aujourd'hui conservé dans les archives de la censure des théâtres, aux Archives Nationales, sous la cote F/18/1328.
Le bien volé finit par se retourner contre son voleur
Gille, chez lui, accueille Polichinelle, transi de froid. Il lui offre un repas. Cependant, Polichinelle, craintif d'être mis dehors, persuade Gille que des voleurs frappent à la porte. Ils décident d’aller ouvrir ensemble, mais Polichinelle en profite pour pousser Gille à l'extérieur et referme la porte.
Alors qu’il s’apprête à souper, tout lui échappe des mains : le repas, la bouteille, les meubles. Il finit par s’asseoir par terre, mais les chaises viennent s’asseoir sur lui. Puis, le balai commence à le chatouiller et à lui donner des coups. Une grande seringue se met à le poursuivre. Pris de panique, Polichinelle s’enfuit de la maison, tandis que Gille y rentre en déclarant : « Le bien mal acquis ne profite jamais.
Première représentation
Théâtre des Marionnettes, 68, boulevard du Temple.