Gnafron et Cadet, ne pouvant pas payer six francs pour un repas, décident d’inviter Guignol et sa femme afin que ces deux-là paient pour eux. Guignol affirme que, pour moins cher, il pourrait avoir un meilleur dîner. Gnafron et Cadet acceptent le pari. Guignol se rend chez son voisin Cassandre qui s'est enrichi en organisant le voyage d'émigrants vers la Californie. Guignol lui demande quelle valeur peut avoir un objet jaune, long comme le bras et couvert de poinçons. Cassandre, persuadé qu'il s'agit d'un lingot d'or et qu'il va pouvoir l'obtenir de Guignol, l'invite à dîner avec lui. Guignol mange jusqu’à ne plus pouvoir marcher. Au moment de montrer le lingot, il avoue qu’il n’en a pas. Gnafron arrive avec Madelon, la femme de Guignol, et bat ce dernier pour avoir autant mangé tout seul. Guignol se bat avec elle, ce qui le fait digérer, et Gnafron les réconcilie on offrant le café et en promettant un bon dîner à quatre pour le lendemain.

Marionnette à gaine

Non spécifié

Vuillerme-Dunand Victor-Napoléon

France

Lyon

Manuscrit

Repas

Invitation

Argent

Tromperie

Cupidité

Gourmandise

Comique

Farcesque

Fin des Frères Koch et première page du Lingot d'or.

Français

Gnafron

Cadet

Guignol

Cassandro

Riche

Aparté

Comique de situation

Dispute

Coup de bâton

Le Lingot d'or ou l'art de faire un bon dîner

La cuisinière Pauline interroge Guignol, un hussard, sur la date de leur mariage, car celui-ci lui fait la cour depuis un an. Le colonel les surprend et se montre mécontent de Guignol. Ce dernier, à son tour, révèle qu’il a entendu le colonel, pendant son sommeil, prononcer des serments d’amour à l’adresse d’une certaine Marie. Peu après, Amélie, la fille du colonel, intervient pour demander pourquoi son professeur de piano est absent. 
Plus tard, le colonel reçoit la visite d’une comtesse venue lui demander pourquoi son fils, le professeur de piano d'Amélie, a été renvoyé, et lui apprend qu'il en est tombé malade et risque de mourir. Le colonel explique qu’il a pris la décision de les séparer à cause de leur jeune âge pour éviter qu'ils tombent amoureux l'un de l'autre. La comtesse lui répond que c'est trop tard, puis raconte un épisode de la vie du colonel: vingt-deux ans plus tôt, alors qu'il était connu sous le nom de Julien, une jeune fille prénommée Marie et lui étaient amoureux. Mais le père de Marie a obligé celle-ci à épouser un comte. Comprenant que la comtesse n'est autre que Marie, le colonel décide d'autoriser le mariage d'Amélie et du fils de Marie. Il part avec elles deux pour aller au chevet du jeune homme.
Guignol, après plusieurs efforts infructueux, tue un chat qui menaçait de manger un canari dans sa cage. Avant de partir, le colonel lui annonce ainsi qu'à Pauline qu'ils pourront se marier à son retour et qu'il se chargera de la dot: il souhaite que tous ceux qui l’entourent soient heureux.

Josserand Louis (dit Josserand père)

Louis Josserand (Louis Josserand père)

Domestique

Militaire

Amour

Souvenir

Mariage

Didactique

Louis Josserand père, Julien et Marie (première page du manuscrit).

Le Colonel (The Colonel)

Colonel

Comtesse

Fille (rapport de filiation)

Cuisinière

Chat

Canari

Bruit hors-scène

Exercice militaire

Récit

Scène de reconnaissance

Retournement de situation

Combat contre un animal

Danse finale

Julien et Marie

Indigné par le prix du gigot, M. Funnyeye demande à son boucher, M. Highprice, de faire porter la viande directement chez lui, à sa femme, qui paiera la somme. Dicky Suet, chargé par le boucher d’apporter rapidement le gigot à Mme Funnyeye, croise en chemin Tommy Trot, un de ses camardes, avec qui il fait une partie de billes. Il arrive à destination avec une heure de retard. Dans la maison des Funnyeye, la fille, Sukey, passe le balaie en récitant ses leçons. C’est le jour de son anniversaire. Sa mère, qui veut aller faire des courses, se plaint du manque de sérieux de Sukey. Elle lui demande de surveiller la cuisson du gigot pendant son absence, en faisant attention au chat. Après avoir chassé l’animal, Sukey ravive le feu, met un couvercle, puis sort jouer au volant avec son amie Dolly. De retour chez elle avec un cadeau pour sa fille, Mme Funnyeye entend Sukey chanter dehors. Furieuse, elle punit Sukey. Entretemps, le chat vole le gigot. Le mari rentre, Sukey dénonce le chat et la mère déplore la situation.

Théâtre d'ombres

Jeune public

Grande-Bretagne

Londres

Imprimé

Bêtise

Première de couverture de la pièce publiée par H. G. Clarke and Co.

Anglais

A Domestic Drama in One Act

Boucher

Client

Garçon

Épouse

Mère

Fillette

Pantomime

Comique de répétition

Jeu d'enfants

Sukey and the Cat

Sukey et le Chat

Guignol, chiffonnier, se désole de ne rien trouver qu'il pourrait revendre. Il tombe sur Gnafron endormi. Guignol est fiancé à Louison, la fille de Gnafron, mais tous trois sont fainéants et sans le sou. Ils découvrent une affiche de l'aéronaute Baloffet qui s'apprête à partir en ballon vers la Lune et offre deux mille francs à qui l'accompagnera. Guignol se porte volontaire et partage avec Gnafron la moitié de l'avance qui lui est faite. Restée seule avec son père, Louison lui reproche de dépenser en vin tout ce qu'il gagne en réparant des chaussures, mais le Bailli arrive et offre vingt francs à Gnafron pour le convaincre de lui communiquer les lettres que Guignol enverra de la Lune.
Le ballon survole des forêts puis se pose sur les glaces du Pôle Nord avant de s'envoler vers la Lune. Louison donne lecture au Bailli de la première lettre envoyée par Guignol, encore en voyage. Sur la Lune, le Roi et la Reine assistent à une fête dans laquelle se produisent des « danseurs mécanisés ». Des gardes amènent Guignol qui vient d'arriver. Le Roi et la Reine lui montrent leurs ailes et s'étonnent qu'il n'en ait pas. Après avoir d'abord pensé à le mettre dans une cage, ils l'interrogent sur la vie sur Terre, sur la façon dont il est arrivé sur la Lune, et Guignol leur propose de développer les relations commerciales avec la Terre. Devant faire face à une révolte de ses sujets, le Roi, qui a été impressionné par le pistolet que porte Guignol, nomme celui-ci général en chef de son armée. Guignol renvoie Baloffet sur la Terre pour qu'il aille chercher Louison et Gnafron qui préparent leurs bagages pour partir. Sur la Lune, Guignol a triomphé des rebelles et fêté sa victoire en buvant du vin, et la Reine lui déclare en secret son amour. Arrivés sur la Lune, Gnafron et Louison participent à la fête de la victoire de Guignol, Gnafron est nommé sommelier du roi, et la pièce s'achève par une apothéose et un couplet final.

Lune

Ballon (aéronautique)

Célébrité

Misère

Révolte

Séduction

Scatologie

Merveilleux

Louis Josserand père, Le Voyage de Guignol dans la Lune, page de couverture.

Guignol dans la Lune

Habitant de la Lune

Bailli

Premier ministre

Aéronaute

Reine

Garde

Monologue

Teichoscopie

Chanson

Voix hors-scène

Lettre

Ellipse

Apothéose

Passages versifiés

Chanson finale

Volerie

Déformation comique de mots

Le Voyage de Guignol dans la Lune

Gille, chez lui, accueille Polichinelle, transi de froid. Il lui offre un repas. Cependant, Polichinelle, craintif d'être mis dehors, persuade Gille que des voleurs frappent à la porte. Ils décident d’aller ouvrir ensemble, mais Polichinelle en profite pour pousser Gille à l'extérieur et referme la porte. Alors qu’il s’apprête à souper, tout lui échappe des mains : le repas, la bouteille, les meubles. Il finit par s’asseoir par terre, mais les chaises viennent s’asseoir sur lui. Puis, le balai commence à le chatouiller et à lui donner des coups. Une grande seringue se met à le poursuivre. Pris de panique, Polichinelle s’enfuit de la maison, tandis que Gille y rentre en déclarant : « Le bien mal acquis ne profite jamais.

Marionnette à fils

Paris

Froid

Maison

Mensonge

Poursuite

Fantastique

Punition

Le Mobilier enchanté, page du manuscrit, 1852.

Polichinelle

Propriétaire

Formule magique

Coup de balai

Objet prenant vie

Objet personnifié

Apparition magique d'un objet

Le Mobilier enchanté

Régina est prisonnière de son mari Barbarosse qui menace de la battre si elle ne se soumet pas. Le frère de Régina veut lui venir en aide et, pour cela fait appel à Cent-sous. Ce dernier refuse et conseille à Petit-Poucet d'agir en égoïste sans se soucier de sa sœur. Devant cette injustice, Petit-Poucet bat Cent-sous. C’est alors qu’entre Fierabras qui met Cent-sous hors de danger. Il décide d’aider Petit-Poucet à libérer Régina. Barbarosse voit qu’une mutinerie a bientôt lieu contre lui. Il réunit donc une petite armée. Fierabras réunit aussi ses gens. Gribouille intervient et propose d’aborder le conflit d’une autre façon : faire un repas. Les deux partis acceptent, mais Barbarosse ne veut pas que le Petit-Poucet y participe. Il prend le Petit-Poucet à part et lui demande de se soumettre. Ce dernier refuse ; en résulte une bagarre. Fierabras intervient et aide une nouvelle fois le Petit-Poucet. Fierabras combat ensuite Barbarosse, et il gagne. Une fois qu’il est vainqueur, il n'a plus de raison de s’opposer à Barbarosse et lui propose d’être amis. Barbarosse semble accepter et se pose alors la question de savoir qui gardera Régina. Finalement, ils décident de se la partager. Petit-Poucet est laissé-pour-compte. Gribouille, Gambrinus, et Moskoff arrivent pour se battre alors que le conflit est déjà résolu. La pièce s'achève comme elle a commencé : Régina, à la fenêtre, reprend la célèbre question de Barbe-Bleue : “Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?”.

Monnier Marc

Suisse

Genève

Prison

Paix

Indépendance

Armée

Bagarre

Unité italienne

Satirique

Pathétique

Dramatique

Petit Poucet

Allégorie politique

Répétition

Adresse au public

Régina

Arlequin débarque sur une terre inconnue après un long voyage en bateau. Par prudence, il revêt un manteau de peau d’animal, espérant ainsi tromper les animaux. Un chat sauvage l’aperçoit et s’approche. Arlequin se met alors à imiter son langage et son comportement, allant jusqu’à grimper sur un arbre. Pendant ce temps, Asdrubal et Pied-de-Biche traquent le chat sauvage afin d’apporter sa tête à la cour. En levant les yeux, ils aperçoivent deux silhouettes perchées dans l’arbre. Lorsqu’Arlequin leur adresse la parole, ils croient avoir affaire à un animal parlant. Intrigués, ils le voient descendre de l’arbre. Arlequin révèle alors son identité, captivant l’attention des chasseurs par le récit enjoué de ses aventures. Séduits par son esprit, Asdrubal et Pied-de-Biche décident d’en faire un roi, car un homme dans le royaume des Ogres est une rareté. Affamé, Arlequin réclame un repas. Toute la cour se met alors à réfléchir au dîner qu’on pourrait lui préparer et dans quel pays aller chercher de la chair humaine. Apprenant qu’il est censé se nourrir de viande humaine, Arlequin ordonne à Pierrot d’aller chercher une marmite et un haricot. Mais les Ogres apportent une marmite avec l’intention d’y faire cuire leur nouveau roi - Arlequin. C’est alors que deux parisiens, Scaramouche et Tape-Dur, font leur entrée et reconnaissent Arlequin en le sauvant. Scaramouche déclare que lui et le roi “abonn[ent] les Ogres aux restaurants à trente-deux sous du Palais-Royal” afin qu’ils renoncent définitivement à la chair humaine.

des Essarts Emmanuel

Royaume

Sauvage

Cannibalisme

Restaurant

Retour

Alfred des Essarts, illustration pour Le Naufrage d'Arlequin, 1863.

Arlequin

Chambellan

Chasseur

Pierrot

Cuisinier

Marmiton

Jeune fille

Ogre

Ogresse

Personnage déguisé (fausse identité)

Choeur

Coup de couteau

Le Naufrage d’Arlequin

Deux rats, Monsieur le Rat Deschamps, un électeur, et Monsieur le Rat Deville, candidat aux élections, assistent à un dîner organisé dans le but de s'assurer des voix pour les votes. Deschamps interroge Deville sur plusieurs sujets, notamment sur ses compétences oratoires. Ce dernier avoue être un orateur factice, précisant qu'il ne sait qu'imiter les voix des autres, et illustre ses capacités sur-le-champ. Cependant, Deschamps doute de sa sincérité et déclare : “Ayant trop de voix, vous n’aurez pas la mienne.” Deville ne se laisse pas abattre et s’adresse au public pour demander son soutien.

Lemercier de Neuville Louis

Vichy

Élection

Corruption

Dîner

Lemercier de Neuville Les Deux Rats, 1866.

Député

Électeur

Pièce en vers

Air chanté

Personnage animalisé

Imitation

Air instrumental

Allusion à l'actualité politique

Les Deux rats

Nigot, M. Pigetout et M. Machin déjeunent ensemble en attendant M. X…, l’auteur, qui doit apporter le manuscrit. Cependant, à l’arrivée de M. X…, on lui interdit l’entrée. Plus tard, M. Forfrais, trésorier, et M. Machin, directeur du théâtre, ont un rendez-vous pendant lequel ils comptent les revenus des spectacles. Par ailleurs, M. Machin a besoin d'une grande somme pour monter le spectacle avec l'acteur vedette, M. Chose. Peu après, M. Chose arrive pour demander dix mille francs à M. Forfrais, mais ce dernier lui annonce que le spectacle auquel M. Chose est engagé n’aura pas lieu et lui propose d'acheter ses droits. Ensuite, M. X… rend visite à M. Forfrais pour demander une avance sur ses droits. M. Forfrais, à son tour, lui propose d'abandonner sa part de droits et de billets pour cent francs. Le jeune auteur signe l'accord. M. Chose souhaite modifier la pièce afin que son personnage soit constamment présent sur scène et M. Pigetout décide d'écrire à M. X… pour lui demander de réécrire la pièce. La pièce connaît un grand succès, mais M. Chose, en citant les créateurs du spectacle, ne mentionne pas l’auteur, qui, en plus, n’a même pas pu voir la représentation.

Auteur dramatique

Vedette

Spectacle

Manipulation

Théâtre

Lemercier de Neuville, I Pupazzi. Couverture de la première édition, 1866.

Directeur du théâtre

Auteur

Artiste

Technicien

Trésorier

Acteur

Serviteur

Enfant

Passant

Public

Théâtre dans le théâtre

Actualité

Critique du théâtre d'acteurs

Le Vrai Bonhomme

L'action se déroule sur une place à Orléans, en 1867. Le décor représente d'un côté l'estaminet de Mademoiselle Euphémie, où loge le Capitaine Chiclair, de l'autre la maison de Madame Petenvert où est hébergé le Capitaine Vachard. Dans le premier tableau, le Capitaine Vachard et le Capitaine Chiclair reçoivent une invitation à dîner de la part du Colonel. Stanislas, le garçon de café, et Gertrude, la bonne de Madame Petenvert, se plaignent de voir les deux Capitaines les traiter comme leurs domestiques et entretenir une liaison avec leurs logeuses. 
Dans le deuxième tableau, les deux Capitaines partent diner chez le Colonel sans prévenir les deux femmes qui leur avaient préparé un fabuleux repas. Le dîner se déroule, les deux hommes se font offrir du homard, une salade d'oranges et d'autres mets délicieux. Ils repartent ivres et se trompent chacun de porte pour retourner dans leur chambre. 
Au troisième tableau, les deux hommes se réveillent après avoir été malades toute la nuit, découvrent leurs infidélités respectives et veulent se venger. Les deux femmes les en empêchent et vont s'expliquer avec le Colonel. Celui-ci ordonne aux Capitaines d'épouser leurs compagnes, les fait emprisonner pendant un mois, et invite les deux femmes à déjeuner et à dîner avec lui pendant tout ce temps.