
Imprimé
27 pages
Le Chat voleur ou La Maison mal gardée
L'ouvrage Petit Théâtre des Ombres Chinoises est signé par un auteur dont les initiales sont M. T.-T. Il a été publié par la Maison Alphonse Giroux, une prestigieuse entreprise parisienne spécialisée dans la fabrication d’objets de luxe, notamment de meubles raffinés, de boîtes à bijoux, de coffrets, de jouets haut de gamme et d’articles de papeterie.
Une femme autoritaire apprend à faire preuve d’indulgence
En attendant le retour de son mari, Madame Dufour discute avec sa voisine, Madame Simon. Celle-ci confie que son mari la bat. Madame Dufour lui donne alors des conseils : si Monsieur Simon élève la voix, elle doit crier plus fort encore ; s’il dit une sottise, qu’elle lui réponde par des injures, etc.
Peu après, Madame Simon retrouve son fils François et lui demande de lui raconter tous les ragots de la ville. Le plus récent concerne Madame Dufour : on dit d’elle qu’elle est une "méchante langue", qu’elle espionne tout le monde, et que son mari, Monsieur Dufour, est un "grand nigaud de se laisser mener par le bout du nez".
Finalement, Madame Dufour décide d’aller attendre son mari dehors, en laissant son fils surveiller la maison. L’enfant appelle alors Louis, le fils des Simon. En jouant, Louis accuse François d’être un menteur et un voleur. Il tente de le rattraper en courant, et tous deux quittent la maison.
Pendant ce temps, le chat entre et renverse la marmite, et puis Monsieur Dufour rentre à la maison. Sa femme lui annonce ses décisions concernant leurs fermes, leurs propriétés, etc. Monsieur Dufour s’y oppose. Lorsque Madame Dufour découvre la marmite renversée, elle commence à gronder son fils, mais Monsieur Dufour l’interrompt, insistant sur le fait que chacun a besoin d’indulgence.
Première représentation
Éditions et traductions
M. T. T., Petit théâtre des ombres chinoises., Paris : A. Giroux, 1825.