Rugantino revient d'un long voyage et trouve sa maison pleine de Pulcinelletti (petits Pulcinella). Il demande à sa femme d'où ils viennent, mais celle-ci lui répond que ce sont leurs propres enfants. Rugantino se rend chez un juge qui lui dit d'imaginer qu'il est propriétaire d'un champ et qu'un voisin, traversant ce champ, y laisse tomber des grains de blé: à qui appartient le blé? demande-t-il à Rugantino. À moi, puisque le champ m'appartient, répond Rugantino. Le juge lui fait donc observer qu'il en va de même pour les enfants de sa femme. Rugantino rentre chez lui, accepte de reconnaître les enfants, et le rideau tombe sur les cris de tous les Pulcinelletti qui l'appellent "Papa".

Marionnette à gaine

Non spécifié

Santangelo Gaetano (dit Ghetanaccio)

Italie

Rome

Extraits imprimés

Infidélité

Naissance

Enfant

Farcesque

Italien

Rugantino

Rosetta

Bébé

Pulcinellino

Imbroglio

[Rugantino e i Pulcinelletti]

Rugantino et les petits Polichinelle

Pulcinella et Rosetta, mari et femme, se disputent à propos de questions d'amour et d'argent. Rosetta rencontre ensuite un homme d'un certain âge, Cassandrino, qui tente de la séduire, alors qu'elle croit qu'il veut seulement lui confier un travail de couture. Cassandrino demande à Pulcinella, qu'il prend pour le père de Rosetta, s'il peut épouser celle-ci. Pulcinella joue le jeu et se moque de lui en parlant tout le temps de sa fille Malvinuccia, âgée de quatre ans, au lieu de Rosetta, car Cassandrino ne connaît pas le nom de la femme avec laquelle il a parlé. Pulcinella convient d'un prix très élevé pour le travail de couturière et accepte en retour de donner sa fille en mariage à Cassandrino. Pulcinella est ravi d'avoir dupé le vieil homme et en parle à son beau-frère Rugantino. Rugantino prend les affaires en main, demande à Cassandrino un engagement écrit et commence à négocier avec lui. Cassandrino veut savoir combien de temps tout cela prendra, car il est pressé et souhaite se racheter d'un mariage manqué où sa future épouse est partie avec un ami. Rugantino réussit, à force de menaces, à repousser toutes ses exigences et même à obtenir de quoi se payer un verre. Rugantino appelle Pulcinella, qui dort, et lui dit que l'accord est prêt. Cassandro veut cependant voir sa fiancée Malvinuccia. Pulcinella appelle alors les enfants et la petite Malvinuccia salue joyeusement Cassandro comme si celui-ci était son grand-père. L'homme dit qu'il y a un quiproquo et qu'il veut Rosetta. Ils l'envoient donc chercher pendant qu'elle allaite un autre enfant. Elle arrive et le malentendu est finalement révélé : elle est déjà la femme de Pulcinella. Rugantino exige cependant que le contrat soit respecté. Ils décident alors que Cassandro paie le dîner et le vin pour tout le monde, et celui-ci demande qu'ils aillent tous à Zagarolo (un village près de Rome) pour raconter ce qui s'est passé et en faire une pièce de théâtre.

Marionnette à tringle et à fils

Tous publics

Giraud Giovanni

Imprimé

Pauvreté

Mariage

Contrat

Argent

Comique

Giovanni Giraud, Opere edite ed inedite, 1841

Vieil homme

Cassandrino

Cassandro

Époux

Pulcinella

Épouse

Fillette

Fils

Dispute

Quiproquo

Comique de situation

Naïveté trompée

Malvinuccia ossia La bambina di quattro anni

Malvinuccia ou la fillette de quatre ans

Polichinelle a épousé la riche mère Gigogne, mais il bat les enfants de celle-ci ou les donne en paiement de ses propres dettes. Gigogne se plaint à son cousin Niflanguille et lui confie son sac d'argent. Polichinelle s’en empare pour s’acheter un cheval. Mais le Maquignon lui vend un cheval dangereux et lui vole le sac d'argent. Niflanguille accuse Polichinelle du vol ; la mère Gigogne veut battre son mari, mais c’est Niflanguille qui reçoit les coups. Gigogne promet plus d’argent à son mari s’il se comporte comme un père pour ses enfants. Mais dès qu’un enfant refuse de manger, Polichinelle le tue et le jette par la fenêtre. Gigogne veut le punir Polichinelle, il la tue ainsi que Niflanguille et un magicien. Les enfants survivants s’en prennent à Polichinelle qui les chasse. Arrive le Diable qui emporte Polichinelle.

France

Paris

Mariage d'argent

Dette

Vol (délit)

Cheval

Mauvais père

Mauvais mari

Famille nombreuse

Français

Polichinelle

Mère Gigogne

Niflanguille

Marchand de chevaux

Charcutier

Arlequin

Magicien

Poupon

Diable

Chien

Animal

Cochon

Coup de bâton

Lazzi

Comique de répétition

Intervention finale du diable

Personnage jeté hors de la scène

Onomatopée associée à un personnage

Polichinelle et la Mère Gigogne

Le Bonhomme Janvier est venu de l’infini jusqu’à la Terre le jour du Nouvel An, accueilli par Pierrot. N’étant pas revenu depuis la prise de Carthage, il constate de nombreux changements. Plus tard, l’oncle savant de Pierrot, Gorgibus, fait son apparition. Il s’adresse au Bonhomme Janvier avec ironie et mépris. Tentant de lui asséner un coup de bâton, il échoue et, par un tour de magie de Janvier, Gorgibus se retrouve figé pour les huit premiers jours de l’année. Peu après, deux enfants, Arlequin et Léandre, arrivent. Pierrot et le Bonhomme Janvier se rendent alors invisibles pour écouter leur conversation. Les deux garçons se plaignent des cadeaux inutiles et dépassés qu’ils ont reçus. À ce moment-là, Pierrot et le Bonhomme Janvier réapparaissent, et ce dernier décide de leur retirer tous leurs présents afin de leur donner une leçon. Paulin, le fils de Jacques Labor, fait ensuite son entrée. De nouveau invisibles, Pierrot et le Bonhomme Janvier l’écoutent parler du Nouvel An. Contrairement aux autres, Paulin exprime de l’espoir et de l’enthousiasme pour l’année à venir, ce qui surprend le Bonhomme Janvier. Son père, qui le rejoint peu après, partage le même état d’esprit. Touché par la sagesse de l’enfant, le Bonhomme Janvier promet de le récompenser. Quant aux autres enfants, il décide de leur supprimer leurs cadeaux l’année suivante.

Jeune public

des Essarts Emmanuel

Fête

Cadeau

Magie

Invisible

Vengeance

Merveilleux

Édifiant

Alfred des Essarts, illustration pour Le Bonhomme Janvier, 1863.

Père Noël

Pierrot

Savant

Artiste

Aparté

Personnage invisible

Formule magique

Le Bonhomme Janvier

Petit-Paul se plaint des adultes et de son professeur à son Pantin. Il préférerait jouer plutôt que d’apprendre. Cependant, le Pantin refuse de s’amuser avec lui tant qu’il n’a pas accompli ses devoirs, lui expliquant que sans apprentissage, il finirait par devenir un pantin lui-même dans le monde des adultes. Touché par ces paroles, Petit-Paul se met alors à travailler avec ardeur.

Pantin

Éducation

Leçon

Emmanuel des Essarts, illustration pour Petit-Paul et son pantin, 1863

Objet personnifié

Petit-Paul et son Pantin

Térésa se trouve près de son enfant et lui adresse des paroles tendres et douces, montrant ainsi son grand amour pour lui. Néanmoins, on entend Fabio, son amant, frapper à la porte. Il lui demande de le rejoindre pour parler en secret, mais Térésa tente de résister à ses supplications. Cependant, elle finit par céder et part avec Fabio, laissant son enfant derrière elle.

Lemercier de Neuville Louis

Mère

Abandon

Amant

Dramatique

Satirique

Lemercier de Neuville, I Pupazzi. Couverture de la première édition, 1866.

Bonne

Un drame à enfant

M. Prudhomme et Madame Benoiton attendent avec impatience la naissance de leur petit-fils. Dès sa venue au monde, ils commencent à débattre de son avenir professionnel : sera-t-il zouave, écrivain libéral, manufacturier, magistrat, musicien, agriculteur ou poète ? Chaque suggestion entraîne une critique de la part de l'autre, mettant en lumière leurs opinions divergentes et leurs préjugés sur chaque métier. Cependant, cet échange animé reste sans conclusion, laissant la question de l’avenir du petit-fils ouverte.

Lille

Métier

Débat

Bourgeoisie

Lemercier de Neuville, illustration pour Le Petit-fils de M. Prudhomme, 1868.

Grand-père

Monsieur Prudhomme

Grand-mère

Voix hors-scène

Scène chantée

Le Petit-fils de M. Prudhomme

Pour dîner discrètement avec ses amis, Galimar donne cinq francs et la permission de minuit à ses domestiques Guignol et Cadet qui décident d'aller au restaurant. Fanchette et Gnafron se racontent les mauvais tours que leur a joués Guignol: partir du restaurant sans payer la note, emprunter une montre pour la mettre en gage. Pour se venger, ils décident de lui tendre un piège en lui laissant sur les bras un bébé abandonné. Mais Galimar adopte l'enfant et donne cent francs à Guignol et Cadet pour qu'ils lui trouvent une nourrice. Fanchette et Gnafron obligent Guignol à les rembourser.

Lyon

Dactylographie

Adoption

Mise en gage

Restaurant

Héritage

Invitation

Escroquerie

Le Poupon abandonné

L'enfant abandonné

Guignol

Cadet

Gnafron

Fanchette

Retournement de situation

Piège

Chanson finale

Les Mésaventures de Fanchette

Un enfant s’endort en rêvant aux cadeaux qu’il souhaite demander au Père Noël : un soldat américain, un soldat belge, un soldat anglais et une poupée alsacienne. Alors qu’il sommeille, le Père Noël Boche apparaît. En s’approchant de l’enfant, il est intercepté par Guignol, qui le chasse à coups de bâton et détruit tous les cadeaux “Made in Germany”. Finalement, le Père Noël Boche est expulsé, laissant place au Père Noël Français, qui apporte à l’enfant tous les présents désirés. Le récit se conclut sur la victoire du Père Noël Français, soutenu par Guignol.

Cony Gaston

Mégret Luc

Noël

Soldat

Jouet

Gaston Cony, "Guignol contre le Jouets Boches", Artistique-Revue, n° 11, 1919.

Apparition

Allusion au public du spectacle

Adresse au public

Guignol contre les jouets boches

Jacques et Antoine ont fait l’école buissonnière. Jacques a des remords, Antoine n’en a pas. Guignol les a espionnés et s’apprête à leur donner une correction. La mère de Jacques arrive en cherchant son fils. Guignol le lui montre et lui dit qu’il l’attend pour le rosser. Mme Dubois veut en dissuader Guignol, mais celui-ci lui donne une leçon de morale en lui expliquant qu’elle ne prépare pas son fils à devenir un homme fort face aux difficultés, et qu’elle est donc une mauvaise mère. Guignol sermonne ensuite Jacques, l’obligeant à promettre de raconter à son père ce qu’il a fait, puis Antoine, qu’il menace de sa trique s’il continue à mal se comporter.