Imprimé
67 pages
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Matoum en Matoumoisie
La pièce reprend le motif des deux protagonistes antithétiques Matoum et Tévibar, déjà utilisé en 1918 dans Matoum et Tévibar, mais en le dégageant de l'opposition entre poésie régulière et poésie d'avant-garde qui constituait le thème central de sa première comédie pour marionnettes.
Le faux messie et le vrai messie
Des jeunes gens candidats au mariage sont engloutis par le Trou du Mariage. Tévibar, avalé, parvient à ressortir. Le Grand Sage Matoumoisien lui apprend que ce Trou fait disparaître le faux, le laid et le mal et, puisqu'il n'a pas été englouti, qu'il est peut-être celui qui doit venir pour pardonner à tous et mettre fin à la menace du Trou. Tévibar se présente à l'assemblée des Grands Sages en se faisant passer pour celui qu'ils attendent : Matoum. Mais il doit accomplir trois miracles et surmonter l'épreuve du Trou de Justice. Tévibar fait croire aux Sages qu'il a réussi les deux premiers miracles et les assomme tous. Il tyrannise les Matoumoisiens, mais est contraint de passer l'épreuve du Trou de Justice : celui-ci l'engloutit pendant qu'il avoue son imposture. Matoum arrive pour accomplir tous les miracles attendus. Il métamorphose la Matoumoisie, répandant le bonheur et la réconciliation, mais Tévibar le poignarde. Au moment d'enterrer Matoum, on s'aperçoit que son cercueil est vide. Tous sont pris d'un grand rire.
Première représentation
Palais de l'UCAF, Exposition Universelle, 4 novembre 1937, par le Théâtre du Trapèze, direction Roger Roussot.
Éditions et traductions
Pierre Albert-Birot, Théâtre, vol. IV. Mortemart: Rougerie, 1979.