Les Lhomme souhaitent marier leur fille unique, Agnès. Cependant, celle-ci a un tempérament jugé particulier : on la surprend tour à tour en train d’embrasser un jardinier, un laitier, puis un boucher, et ainsi de suite. Pour lui trouver un mari convenable, ils font appel à la tante Germaine, qui se met en quête d’un "jeune homme dans les nuances blondes". Le prétendant, Daniel, est invité à rendre visite à la famille. Avant son arrivée, la tante Germaine prodigue des conseils de bonne conduite à Agnès et lui remet un sifflet, au cas où Daniel se montrerait trop entreprenant. Après un bref échange avec Agnès, Daniel décide de l’épouser, mais il s’intéresse surtout à la dot qui lui sera accordée. Déçu par le montant proposé, il renonce au mariage. S’apprêtant à partir, il croise Agnès, qui apprend sa décision. Puisqu’il n’est plus question de mariage, elle estime ne plus avoir à respecter les bonnes manières et lui propose de s’isoler avec elle. On entend alors des coups de sifflet. Alors qu’Agnès et Daniel se remercient et se quittent, Monsieur Lhomme intervient et contraint Daniel à épouser Agnès, estimant qu’il l’a compromise. Daniel refuse et reçoit en retour des coups de bâton. Il proteste en affirmant que cela ne changera rien à son refus, sauf si la dot est augmentée. Finalement, Monsieur Lhomme propose une somme plus élevée, et Daniel accepte. Madame Lhomme lui demande alors de rendre Agnès heureuse, ce à quoi celle-ci répond : "C’est déjà fait".

Marionnette à gaine

Adultes

Veber Pierre

France

Paris

Imprimé

Désir

Parents

Bourgeoisie

Mariage arrangé

Prétendants

Acte sexuel

Plaisir

Comique

Pierre Veber, illustration pour la pièce La Demoiselle à marier, 1898.

Français

Père

Mère

Prétendant

Fille (rapport de filiation)

Tante

Action hors-scène

Voix hors-scène

Mariage

Aparté

Bruit hors-scène

Coup de bâton

La Demoiselle à marier

Un directeur de théâtre a engagé Polichinelle pour la soirée, mais il est en retard pour la représentation. Lorsqu'il apparaît, il est hanté par le fantôme de sa conscience, qui le réprimande pour son caractère trop instinctif. Suite aux questions du directeur sur ce qui tourmente sa conscience, Polichinelle prend des marionnettes à gaine pour jouer des épisodes de son enfance lors desquels il était souvent puni pour ses méfaits. Une fois le flash-back terminé, Polichinelle aimerait improviser quelques blagues, mais le directeur l'empêche d'aborder des thèmes politiques. Ne sachant plus quel spectacle monter, Polichinelle continue à raconter son passé: comment ses parents l'ont conçu puis abandonné par manque d'argent, ses premières déceptions amoureuses. Polichinelle et le directeur se disputent, ce dernier fait appel à la Maladie et à la Mort, qui veulent emmener Polichinelle avec eux. Polichinelle, tout en criant qu'il est un personnage immortel, parvient à les chasser, sauvant ainsi également le théâtre et faisant la paix avec le directeur.

La Demoiselle à marier

Sous le masque tu es mortel pauvre orphelin !

Fable théâtrale pour comédiens et marionnettes