Le berger Mitridate a recueilli Elcino et l’a élevé comme frère de sa fille Erenia. Les amours d’Erenia pour Arsace, fils d’Artemio, et de Sandane, fille du même Artemio, pour Elcino, sont contrariées par la haine qui oppose les deux familles. Mitridate apprend à Erenia que le Roi Astiage, des années auparavant, a confié à Arpago la mission de se débarrasser de son petit-fils Ciro (Cyrus) à cause d’un songe. Restée seule, Erenia se rappelle que sa mère donna naissance à un enfant mort-né et que son père lui substitua Elcino, dont il prit soin comme de son fils. Grâce à l’amour qu’ils éprouvent pour leurs sœurs respectives, Arsace et Elcino se réconcilient. Au palais, Astiage, qui soupçonne Arpago de n’avoir pas accompli sa mission, feint d’éprouver des remords et d’espérer que Ciro soit de nouveau vivant. Arpago, Mitridate et Erenia se réjouissent de ce revirement et décident de présenter Elcino au Roi: ils organisent un sacrifice au cours duquel Astiage se sent porté vers Elcino. Pour le mettre en garde contre le tyran, Mitridate révèle à Elcino l’histoire de Ciro : le jeune homme décide de venger l’enfant. Surpris par Sandane, il reçoit l’aveu de son amour. L’acte se termine par un ballet des gardiens du temple.
Dans la forêt, Astiage vole au secours d’Erenia, poursuivie par une bête féroce. Pour se venger des rigueurs d’Elcino à l’égard d’Arsace, elle lui apprend que le jeune homme n’est pas son frère et promet de lui apporter les langes dans lesquels il a été trouvé. Elcino, qui est retourné à ses troupeaux et rêve de grandeur, est invité à la table royale; Arpago lui apprend que Ciro est en vie. A la vue des langes, Astiage comprend l’identité d’Elcino et en appelle aux déesses de la vengeance. Pour se venger des mauvais services d’Arpago, le tyran lui fait boire une coupe contenant le sang de son fils ; il fait enfermer Elcino. Le ciel s’obscurcit, la mer s’agite, des furies sortent d’une nuée pour former le ballet.
Sandane, inquiète du sort de son amant, le rencontre enchaîné: ils échangent des vœux de mariage avant qu’Elcino ne soit conduit dans le cachot. Erenia, en proie à la culpabilité, révèle à Sandane l’identité de Ciro et la reconnaît comme Reine. Astiage déclare son amour à Sandane: elle le repousse et demande à mourir aux côtés de son époux, ce qui suscite sa jalousie. Le tyran décide d’immoler Ciro sous les yeux de son épouse, mais les gardes ne lui obéissent plus. Dans l’intervalle, Arsace et Arpago ont délivré Elcino qui arrive en compagnie des conjurés. Il apprend sa véritable identité de la bouche de Sandane et se rend maître du tyran. Erenia confesse à son père être le traître qui a révélé au Roi l’identité de Ciro: il lui pardonne comme à celle qui a permis que les destins s’accomplissent. La pièce se termine par l’avènement de Ciro, qui monte sur le trône en compagnie de Sandane.

Marionnette à glissière

Marionnette à contrepoids

Non spécifié

Ottoboni Pietro

Italie

Rome

Imprimé

Tyran

Abandon

Conjuration

Magnanimité

Rêve prémonitoire

Anthropophagie

Édifiant

Héroïque

Pastoral

Pietro Ottoboni, Il Ciro, 1712 (page de titre)

Italien

Capitaine

Père

Berger

Jeune fille

Prince

Soeur

Musique

Choeur

Intermède

Scène d'exposition

Récit de rêve

Personnage déguisé (fausse identité)

Force invisible

Scène de chasse

Scène de délibération

Monologue

Procession

Apparition des démons

Destruction d’éléments du décor

Coup de tonnerre

Libération d'un prisonnier

Scène dans l'obscurité

Rivalité amoureuse

Scène de reconnaissance

Changement de statut social

Nuée

Volerie

Mariage final

Il Ciro

Cyrus

Un pauvre vieillard rêve d’épouser Mademoiselle de Bilaingre, tout en déplorant son âge qui l’en empêche. Satan apparaît et lui propose d’exaucer tous ses désirs : remplacer sa mansarde par un château, épouser la jeune fille, et vivre sous le « brillant costume du comte Maurice de Maltinguène », mort dans un duel un an plus tôt. Néanmoins, une condition s’impose : chaque année, le vieillard devra épouser une nouvelle jeune fille, la poignarder le lendemain de ses noces, boire son sang et envoyer son corps à Satan. Après un moment d’hésitation, le vieillard cède et signe le pacte. Jules, le neveu du comte de Bilaingre, revient de ses études pour réclamer la main promise de sa cousine. Mais il découvre que celle-ci a été maintenant promise à un autre. Jules demande le nom de son rival et apprend qu’il s’agit du comte Maurice de Maltinguène, ce qu'il sait être impossible: il a lui-même assisté au duel où le comte a trouvé la mort. Le comte de Bilaingre lui propose alors de rester afin de rencontrer ce rival. À la chapelle, Julia refuse la demande en mariage devant toute la foule. Plus tard, Jules et Guignol s’y cachent. Lorsque le comte Maurice de Maltinguène tire son épée pour tuer Julia, Jules et Guignol surgissent pour la sauver. Tandis que Guignol accompagne Julia, Jules provoque un duel au cours duquel il tue le comte. Cependant, ce dernier ressuscite, mais doit réussir à tuer la jeune fille avant deux heures du matin. Deux diables amènent Julia au comte, mais ce dernier périt, ayant dépassé le temps qui lui était accordé. Le comte de Bilaingre remercie Jules et lui promet la main de sa fille.

Marionnette à gaine

Guigardet Charles

France

Tuchan

Manuscrit

Vieillesse

Amour

Diable

Jeunesse éternelle

Cimetière

Fantôme

Malédiction

Chantage

Vampire

Promesse

Mariage empêché

Vengeance

Duel

Mort

Fantastique

Dramatique

Comique

Charles Guérardet, Le Vampire ou le buveur de sang (première page du manuscrit), 1918.