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Das Spiel von der glücklichen Flucht des Prinzen Schaukelpferd vom Spielzeugland mit der Prinzessin Dana von Gurkistan aus der Burg des bösen Zauberers Khalakuck
Das Spiel von der glücklichen Flucht... fait partie des deux pièces écrites par Fühmann en 1984 à l'hôpital de la Charité de Berlin, alors qu'il sortait d'une lourde opération et se remettait à peine à écrire. L'auteur avait prévu un cycle de trois pièces pour marionnettes, mais n'en acheva finalement que deux : celle-ci et Das Spiel von Kaspar, der Königin Tausendschön und der noch tausendmal schöneren Prinzessin Schneewittchen, qui forment le recueil Schlipperdibix und Klapperdibax! publié à titre posthume l'année suivante. Le titre de ce recueil fait référence aux jurons humoristiques du personnage de Franz von Pocci, Kasperl Larifari, auquel renvoient aussi de nombreux clins d'œil dans le texte des deux pièces. Auteur de jeunesse reconnu, Fühmann s'était intéressé de près au théâtre de marionnettes en Europe centrale et connaissait bien l'œuvre de Pocci. Comme lui, Fühmann défendait dans ses textes pour enfants une vision bien à lui de la pédagogie, ne s'interdisant pas d'aborder les problématiques de la sexualité et de la puberté, ni de glisser dans son texte une critique discrète, mais amère du modèle socialiste en bout de course dans la RDA des années 1980.
Les héros conquièrent leur liberté
Enlevée et séquestrée par le sorcier Khalakuck, la princesse Dana du Gurkistan doit lui préparer ses huit plats de nouilles par jour et lui nettoyer le nez tous les matins – mais au bout d’un an, le magicien lui laisse le choix, soit de l’épouser, soit d’être mangée ! C’est alors qu’elle découvre que le cheval à bascule qui était dans sa chambre n’est autre que le prince Schaukelpferd de Spielzeugland transformé en jouet. Avec l’aide de la mésange magique Tziptzap, ils parviennent à s’évader de leur prison sur le dos de Schaukelpferd, à qui il a poussé des ailes pendant la nuit. Mais ils sont rattrapés par Khalakuck : le prince sait qu’il n’a plus droit qu’à trois métamorphoses et demi pour remporter la bataille finale contre le sorcier. Le conte se termine par une triple noce : le prince et la princesse, la maraîchère et le policier, Kasperl et Grete. Les derniers étaient certes déjà mariés, mais le mariage, selon Kasperl, est une chose qu’on ne peut jamais faire trop souvent.
Éditions et traductions
Franz Fühmann, "Das Spiel von der glücklichen Flucht des Prinzen Schaukelpferd vom Spielzeugland mit der Prinzessin Dana von Gurkistan aus der Burg des bösen Zauberers Khalakuck", in Schlipperdibix und klapperdibax! Zwei Kasperlstücke, Rostock: Hinstorff Verlag, 1985