Pauline, une jeune femme noble mais sans fortune, s'apprête à quitter son amie Anastasie et la mère de celle-ci, Madame Samson, qui l'hébergeaient. Madame Samson prévient Anastasie qu’un visiteur important, le comte de Morland, riche et titré, souhaite acheter leur propriété. Elle précise que ce dernier arrivera incognito. Anastasie, inquiète, craint que le comte ne s’intéresse à Pauline. Sa mère la rassure en affirmant que sa dot de 300 000 francs a bien plus de valeur que les titres de noblesse de Pauline. Peu après, M. Sylvestre, le professeur de danse, arrive pour donner une leçon. Madame Samson, le prenant par erreur pour le comte de Morland, engage avec lui une conversation sérieuse, ce qui déroute M. Sylvestre, ignorant tout du quiproquo. Il commence néanmoins à prendre au sérieux les propos flatteurs de Madame Samson. Pauline, en voyant ce "prétendu comte" par la fenêtre, réalise rapidement qu’il s’agit de son professeur de danse. C’est alors que le véritable comte de Morland fait son entrée. Il est accueilli par Pauline et explique qu’il a rencontré la mère de cette dernière à Paris, laquelle lui a parlé du château mis en vente. Souhaitant négocier discrètement, il a choisi de ne pas révéler son identité pour éviter une surenchère. Pendant ce temps, M. Samson, intrigué par le comportement étrange du supposé comte, fait remarquer qu’il ne parle que des acteurs de l’Opéra, qui plus est avec une grande familiarité. Le véritable comte, toujours incognito, intervient alors dans la discussion avec Pauline et M. Samson et mentionne qu’il a entendu dire que M. de Morland doit bientôt épouser la fille d’un vieil ami de son père. Parallèlement, Madame Samson révèle qu’elle connaissait déjà la véritable identité du visiteur anonyme (sans préciser son nom). M. Sylvestre, toujours perdu dans l’histoire, s’étonne d’apprendre qu’un mariage serait toujours prévu avec lui. Madame de Brennemur (la mère de Pauline) arrive enfin et présente son futur gendre, le comte de Morland, qui souhaite épouser sa fille. De son côté, Madame Samson introduit M. Sylvestre comme étant également son futur gendre, en l’appelant aussi "M. de Morland". C’est à ce moment que la vérité éclate. Pour conclure, Madame Samson propose un arrangement : le comte pourra acheter le château à un prix modéré, à condition que cette histoire rocambolesque reste un secret.

Marionnette à fils

Jeune public

Bernard Laure

France

Imprimé

Château

Bourgeoisie

Mariage arrangé

Professeur

Mariage heureux

Comique

Français

Père

Prétendant

Comte

Dame

Fille (rapport de filiation)

Aparté

Quiproquo

Comique de situation

Retournement de situation

Une méprise

La fée Sincère raconte l’histoire de deux frères jumeaux : le prince Fatal et le prince Fortuné. Dès leur naissance, leur destin est scellé par les fées. La fée Sincère condamne Fatal à être malheureux jusqu’à ses vingt-cinq ans afin de forger son caractère, tandis que la fée Violente accorde à Fortuné un don extraordinaire : réussir tout ce qu’il entreprend jusqu’à cet âge fatidique. Ainsi, le prince Fatal, devenu bûcheron, se retrouve rejeté par son entourage et exilé dans la forêt des Soucis. Un jour, il y croise le roi Maussade, égaré, et lui vient en aide. Peu après, il rencontre la princesse Gracieuse, fille du roi, accompagnée de sa servante. En quête du souverain disparu, elles interrogent le prince. Pendant ce temps, le roi Maussade, de nouveau désorienté, finit par retourner involontairement devant la cabane du prince. Le père et la fille sont enfin réunis lorsque la fée Sincère apparaît. Elle révèle alors une prophétie inattendue : la princesse Gracieuse n’épousera pas le prince Fortuné, comme tout le monde le croyait, mais bien le prince Fatal. Le petit groupe se rend alors au château du prince Fortuné, devenu roi. Mais le faste et la splendeur n’y sont plus : les affaires du royaume vont mal. Le roi Maussade entre seul dans le palais et constate l’échec cuisant de Fortuné. Il proclame alors que sa fille ne l’épousera pas. Pris d’une rage folle, Fortuné enferme le roi dans une cage. C’est alors que la fée Sincère surgit, libère le roi Maussade et somme Fortuné d’abandonner son trône au profit de son frère aîné. Mais Fortuné refuse avec véhémence. La fée disparaît alors, devenant invisible, et veille discrètement sur le roi Maussade, la princesse Gracieuse, sa servante et le prince Fatal tandis qu’ils explorent le château avec Fortuné. Lorsqu’ils atteignent les jardins, un gouffre noir s’ouvre soudain sous les pieds du prince Fortuné et l'engloutit. Ainsi, le mariage entre la princesse Gracieuse et le prince Fatal peut enfin avoir lieu.

Marionnette à tringle et à fils

Foliguet Charles

Paris

Résumé imprimé

Fée

Sortilège

Malheur

Prince

Jumeaux

Forêt

Princesse

Magie

Merveilleux

Georges Fath, illustration pour Fatal et Fortuné (Le Paris des enfants, 1869).

Servante

Voyageur

Servant

Formule magique

Métamorphose

Disparition magique

Changement de décor à vue

Mariage final

Scène chantée

Le Prince Fatal et le Prince Fortuné

Une colombe que le chevalier Theobald a sauvé des griffes d'un vautour se réfugie dans le giron de sa fille Agnes. Sur ces entrefaites, leur voisine, la veuve Rosalinde, vient avec sa fille Emma chercher protection auprès de Theobald contre Ulrich von der Wart, qui veut la spolier de ses terres. En gage d'amitié, Agnes offre à Emma sa colombe. Ulrich a engagé le brigand Dietrich pour s'introduire dans le château de Theobald et le mettre à feu et à sang à l'aide de sa bande. Mais Casperl, le serviteur de Rosalinde chez qui les brigands, déguisés en pèlerins, ont fait halte, surprend leurs manigances et les rapporte à sa maîtresse. Déjà Theobald et les siens seraient perdus, si Emma n'avait pas l'idée d'envoyer à Agnes la colombe avec un message pour les prévenir. Theobald réduit les brigands à l'impuissance, puis assiège le château d'Ulrich, qui est tué dans la bataille.

Pocci Franz von

Allemagne

Munich

Bandit

Moyen-âge

Veuve

Chevalerie

Justice

Rapacité

Amitié

Pélerinage

Morale

Boisson

Croisade

Siège

Dramatique

Burlesque

Illustration de Franz Pocci pour la première édition de la pièce

Allemand

Nach einer Erzählung von Christoph Schmid in vier Aufzügen dramatisch bearbeitet

Chevalier

Dietrich le Noir

Kasperl

Garde

Serviteur

Cavalier

Monologue

Chanson

Voix hors-scène

Déguisement

Calembour

Lettre

Récit

Die Taube

La Colombe

Le marquis s’ennuie, et l’abbé Prout cherche une solution pour lui changer les idées et propose d’introduire une présence féminine au château. Il suggère alors de confier la gestion du domaine à une jeune orpheline, Mademoiselle Clotilde de Blanc-Bedon, sortie du couvent des Dames du Soulagement aux Tentations. Cependant, cette jeune fille n’est autre qu’une prostituée que l’abbé Prout fréquente en secret. À son arrivée au château, Clotilde charme immédiatement le Marquis, qui en devient envoûté. Peu après, Gontran, le neveu du marquis, rentré d’un voyage d’affaires, croise Clotilde. Il reconnaît en elle la femme qu’il a fréquentée lors de son "séjour d'affaires" à Paris. Plus tard, c’est Théobald, un autre habitant du château, qui fait la connaissance de Clotilde et en tombe éperdument amoureux à son tour. Lorsque Gontran découvre que le marquis envisage d’épouser Clotilde, il s’inquiète des conséquences sur son héritage familial. Troublé, il partage ses préoccupations avec l’abbé Prout, qui lui promet de trouver une solution : Clotilde restera au château, mais comme simple gouvernante.

Marionnette à gaine

Adultes

Ranson Paul

Ennui

Mensonge

Prostitution

Femme fatale

Amour

Héritage

Paul Ranson, illustration pour Le Lis de la vallée, 1902.

Abbé

Marquis

Neveu

Cousin

Prostituée

Jeune fille

Air chanté

Scène de reconnaissance

Changement de statut social

Le Lis de la vallée

Le Kaiser Guillaume II se lamente de sa solitude dans son château lorsqu’il est soudain surpris par Guignol qui l’insulte et se jette sur lui avec un bâton. Incapable de résister, le Kaiser s’effondre tandis que Guignol lui scie le cou en chantant La Marseillaise.

Cony Gaston

Empereur

Discussion

Meurtre

Patriotisme

Gaston Cony, "Guignol Vengeur", Artistique-Revue, n°15, 1919.

Guillaume II

Guignol

Pièce en vers

Bruit hors-scène

Coup de bâton

Meurtre en scène

Mort en scène

Guignol vengeur

Messire Jehan ordonne à Frisotin, un jeune domestique de 13 ans, et à son père, un paysan, d’assurer le silence durant la nuit. Leur tâche est de remuer doucement l’eau du lac afin de faire taire les grenouilles et les crapauds dont le chant empêche Messire Jehan de dormir. Cependant, Olivier, fils du Sire de Maupertuis et ami de Frisotin, s’oppose à cette corvée. Il interdit à Frisotin et son père de l’accomplir. Peu après, il élabore un plan : se déguiser pour semer le trouble et jouer un mauvais tour à Messire Jehan. Pendant ce temps, Messire Jehan reçoit la visite du docteur Jacobus, un évadé qu'il protège. Ensemble, ils complotent pour s’emparer du château et envisagent pour cela d’éliminer Olivier. Soudain, des cris se font entendre : Olivier, simulant la folie, alerte Messire Jehan et Jacobus. Ceux-ci, croyant leur ennemi hors d’état de nuire, se réjouissent, mais leur satisfaction est de courte durée. Frisotin, déguisé en Égyptien, fait son entrée et, avec Olivier, ils improvisent une séance de spiritisme, troublant Messire Jehan et son complice. C’est alors que le Sire de Maupertuis revient au château. Découvrant la trahison, il ordonne aux gardes d’emprisonner Messire Jehan et le docteur. On apprend que Frisotin et Olivier avaient deviné leur complot et ont joué cette mise en scène pour les démasquer. En récompense, le Sire de Maupertuis offre des terres à Frisotin et son père pour les remercier d’avoir sauvé Olivier. Mais ce dernier refuse de voir son ami quitter le château et convainc son père d’accueillir la famille de Frisotin parmi eux.

Tous publics

Chanay Albert

Lyon

Domestique

Tâches domestiques

Docteur

Complot

Spiritisme

Prison

Didactique

Emmanuel Cocard, illustration pour la pièce Olivier et Friston, vers 1920.

Enfant

Fonctionnaire

Chanson d'ouverture

Personnage déguisé (fausse identité)

Scène de folie

Gifle

Personnage muet

Olivier et Frisotin

Giovannino, pendant que sa mère est partie travailler, doit chasser la « chèvre ferrée » qui est entrée dans la maison à cause de son imprudence. Il demande de l'aide à la soprano Leonia et à au gendarme (la Guardia), mais ceux-ci s'enfuient, tandis qu'un petit oiseau, plus entreprenant, affronte la chèvre qui finit par partir. Giovannino a appris la leçon et part sans crainte à l'aventure. Il cherche un logement pour la nuit et on lui indique un château dont le propriétaire explique que tous ceux qui ont essayé d'y passer la nuit sont morts de peur. Giovannino fait preuve de courage et conclut un accord : s'il survit, le château lui appartiendra. Il affronte alors la Mort, le Dragon et le Fantôme, et lorsque les fossoyeurs arrivent au matin, ils le trouvent bien vivant. En fait, ces derniers, comme le Lord, maître du château, sont des criminels qui dépouillent les malheureux après les avoir effrayés à mort. Le maire arrive pour constater la situation, confirme la validité du contrat qui fait de Giovannino le nouveau propriétaire du château, puis il épouse la mère de celui-ci.

Poli Laura

Italie

Florence

Texte électronique

Peur

Émancipation

Nuit

Défi

Contrat

Epreuves

Criminel

Italien

Mère

Chèvre

Chanteuse

Gendarme

Oiseau

Lord

Mort (La)

Dragon

Fantôme

Fossoyeur

Maire

Cri d'animal

Dialogue avec le public

Scène de nuit

Apparition de la Mort

Combat

Apparition d'un monstre

Danse finale

Giovannin senza paura

Petit Jean sans peur

Enlevée et séquestrée par le sorcier Khalakuck, la princesse Dana du Gurkistan doit lui préparer ses huit plats de nouilles par jour et lui nettoyer le nez tous les matins – mais au bout d’un an, le magicien lui laisse le choix, soit de l’épouser, soit d’être mangée ! C’est alors qu’elle découvre que le cheval à bascule qui était dans sa chambre n’est autre que le prince Schaukelpferd de Spielzeugland transformé en jouet. Avec l’aide de la mésange magique Tziptzap, ils parviennent à s’évader de leur prison sur le dos de Schaukelpferd, à qui il a poussé des ailes pendant la nuit. Mais ils sont rattrapés par Khalakuck : le prince sait qu’il n’a plus droit qu’à trois métamorphoses et demi pour remporter la bataille finale contre le sorcier. Le conte se termine par une triple noce : le prince et la princesse, la maraîchère et le policier, Kasperl et Grete. Les derniers étaient certes déjà mariés, mais le mariage, selon Kasperl, est une chose qu’on ne peut jamais faire trop souvent.

Fühmann Franz

Berlin

Féerie

Conte

Pays merveilleux

République démocratique d'Allemagne (RDA)

Socialisme

Liberté

Animal

Enfance

Sexualité

Société

Mésange

Sorcellerie

Cornichon

Jeu d'enfants

Cheval

Créatures fabuleuses

Interdit

Pénurie

Économie

Majorité

Adulte

Marché

Civisme

Pédagogie

Humoristique

Das Spiel von der glücklichen Flucht des Prinzen Schaukelpferd vom Spielzeugland mit der Prinzessin Dana von Gurkistan aus der Burg des bösen Zauberers Khalakuck

L'heureuse fuite du prince Cheval à Bascule du Pays des Jouets avec la princesse Dana du Cornichonistan hors du château du méchant magicien Khalakuk