Dans une ambiance qui recrée l'Union Soviétique des années 1970, deux acteurs accueillent le public avec des perruques blondes et distribuent des billets faits de mouchoirs, saluant les spectateurs en russe. Un vieux tourne-disque, une table avec une ancienne télévision couverte d’un napperon crocheté, des petits chiens en porcelaine, entre autres exemples, composent un décor rempli d'éléments de kitsch. 
Les silhouettes de papier montrent un nez qui se détache du visage de l'écrivain Nikolai Gogol et vient s’installer dans une bouteille de porto apportée à la table à côté d'une tortue ayant la tête de Marine Le Pen. À son tour, Theresa May traverse l’espace à bord d’un T Rex. Vladimir Poutine devient un zèbre dans le corps d'Arnold Schwarzenegger avec les jambes de Sacha Baron Cohen (Borat); il fera ensuite son apparition dans un cœur bicéphale avec Donald Trump. Finalement, les vers de Jacques Prévert et de Luís de Camões sont récités, accompagnés d'une bande sonore inattendue et diversifiée (Iggy Pop, Serge Gainsbourg, Juliette Gréco, Yves Montand).

Théâtre de papier

Théâtre d'objet

Tous publics

Ribeiro Rute

Portugal

Lisbonne

Storyboard

Politique

Critique sociale

Musique

Kitsch

Collage

Culture

Comique

Satirique

Absurde

Este não é o nariz de Gogol mas podia ser... com um toque de Jacques Prévert (Compagnie A Tarumba, 2016)

Portugais

Nikolai Gogol

Écrivain

Barbier

Major

Partie du corps humain

Sphinx

Politicien

Vladimir Poutine

Donald Trump

Marine Le Pen

Boris Johnson

Theresa May

Jacques Prévert

Luís Vaz de Camões

Chanteuse

Juliette Gréco

Chanteur

Yves Montand

Serge Gainsbourg

Iggy Pop

Footballeur

Cristiano Ronaldo

Barack Obama

Grupo de narizes bailarinos de São Petersburgo

Danseur

Adresse au public

Insertion de poème

Accent étranger comique

Allusion à l'actualité politique

Caricature

Este não é o nariz de Gogol mas podia ser... com um toque de Jacques Prévert

Ceci n’est pas le nez de Gogol, mais cela se pourrait… avec une touche de Jacques Prévert

Deux acteurs d'abord déguisés en gorilles racontent des meurtres à l'aide d'une marionnette ventriloque et d'un ensemble de figurines en papier. Les assassins représentés par des têtes articulées avouent les raisons de leurs crimes et livrent plusieurs détails : les armes utilisées, le temps que les victimes ont mis à mourir ou encore la quantité de sang qui a coulé. Les assassinats résultent de vengeances, de crimes passionnels ou même de petits conflits quotidiens. Les têtes des assassins portent souvent des écriteaux demandant pardon, et certains crimes sont racontés en théâtre d'ombres. Après avoir lu chaque histoire, les acteurs s’arrêtent pour chanter une comptine enfantine accompagnée de son jeu de mains. Le spectacle finit avec un meurtre sur scène.