L'évêque Simplice reçoit à déjeuner Chrysogone, neveu du gouverneur de la ville de Patras. Une très belle jeune fille, Luce, se présente à lui pour lui demander protection : ayant fait vœu de virginité, elle a fui son père qui voulait la contraindre à se marier. Laissée seule un instant, Luce révèle qu'elle est Lucifer. Simplice, troublé, invite Luce à partager leur repas et tombe amoureux d'elle. Il invoque l'apôtre saint André pour le protéger de la tentation. Un Pauvre apparaît et demande à déjeuner avec eux. Luce y consent s'il répond à trois énigmes. Le Pauvre répond et révèle qu'elle est Lucifer et lui, saint André. Tandis que Lucifer s'enfonce en Enfer, saint André se met à table avec Simplice et Chrysogone.

Lever-operated puppet

Non spécifié

Bouchor Maurice

France

Paris

Végétarisme

Gourmandise

Charité

Désir

Dévotion

Chasteté

Tentation

Virginité

Diable

Religieux

Merveilleux

Lyrique

Comique

Français

Apôtre

Évêque

Serviteur

Pauvre

Saint André

Adresse au public

Aparté

Métamorphose

Déguisement

Engloutissement

Changement de voix

La Dévotion à saint André

Françoise, la femme de Babylas, se plaint de sa solitude, de l’ivrognerie et de l’avarice de son mari. Elle aimerait voir Isidore, le neveu, qui a été renvoyé de la maison par Babylas. Isidore arrive et raconte qu'il a trouvé un travail comme peintre en pattes de homard, mais qu'il a été chassé. Quand son mari boit, dit Françoise, il commence à la battre. Avant que Babylas ne descende pour dîner, Isidore se cache sous la table. Au dîner, Babylas veut boire, mais il entend des coups répétés sous la table qui se soulève. Babylas, effrayé, prend Isidore, vêtu d’une nappe, pour un diable. Isidore se présente comme le fantôme du frère décédé de Babylas. Il ordonne à ce dernier de recueillir son neveu, de lui donner un bon métier et de ne plus battre sa femme. Sinon, son vin se changera en vinaigre, il n’aura plus d’argent et on le mettra en prison. Babylas prend sa bouteille pour frapper le fantôme. Le drap tombe, Isidore se cache. Babylas appelle sa femme et lui raconte qu’il a vu son frère décédé. Ayant peur d'être pendu, il avoue son comportement négligent et envoie Françoise chercher Isidore. Isidore arrive, Babylas promet de ne plus boire et de ne plus battre sa femme.

Marionnette à gaine

Tous publics

Lemercier de Neuville Louis

Imprimé

Couple

Avarice

Alcool

Repas

Fantôme

Menace

Repentir

Farcesque

Père

Épouse

Neveu

Monologue

Personnage caché

Scène de repas

Comique de situation

Apparition d'un fantôme

Le Fantôme

Miséria est un vieux forgeron qui passe ses journées à travailler le fer. Son seul plaisir est de prendre soin de son noyer. Un jour, São Pedro (Saint Pierre) vient lui rendre visite, demandant un fer à cheval. Comme il ne lui en reste plus, Miséria lui propose de prendre celui qui est un porte-bonheur en argent. Quelques temps plus tard, São Pedro retourne chez Miséria, disant qu’il peut demander un souhait. Miséria demande que ceux qui grimpent dans son noyer pour voler des noix finissent prisonniers de l’arbre. 
Quand la Mort arrive pour chercher Miséria, il fait un pacte avec le diable, avec lequel il gagne 20 ans. Au bout de 20 ans, la Mort revient. A ce moment, Miséria lui demande un dernier souhait : qu’elle grimpe à l’arbre pour lui chercher une noix. Ainsi, la Mort devient prisonnière du noyer. Tant qu'elle est prisonnière de l'arbre, le soleil ne se couche plus, il n’y a plus de vent, les feuilles restent immobiles ; le monde s’est arrêté. Miséria finit pas libérer la Mort à condition qu’elle lui promette la vie éternelle. La Mort accepte, mais le prévient qu’il regrettera son souhait. La pièce finit avec le vieux forgeron qui travaille le fer, se plaignant de son sort : son arbre qui était la raison de son existence vient de mourir et il reste condamné à la vie éternelle.

Marionnette à tiges

Manipulation à vue

Adultes

Magalhães Álvaro

Portugal

Porto

Texte électronique

Mort

Vieillesse

Arbre

Pacte avec le diable

Conte

Souhaits

Condition humaine

Châtiment éternel

Temps

Immortalité

Philosophique

Tragique

Dramatique

Miséria (Teatro de Marionetas do Porto, 1991)

Portugais

Vieil homme

Forgeron

Saint Pierre

Voix

Garçon

Apparition d'un saint

Narrateur

Apparition de la Mort

Chanson

Accent paysan comique

Fumée

Personnage volant

Musique

Miséria

Misère

Deux acteurs d'abord déguisés en gorilles racontent des meurtres à l'aide d'une marionnette ventriloque et d'un ensemble de figurines en papier. Les assassins représentés par des têtes articulées avouent les raisons de leurs crimes et livrent plusieurs détails : les armes utilisées, le temps que les victimes ont mis à mourir ou encore la quantité de sang qui a coulé. Les assassinats résultent de vengeances, de crimes passionnels ou même de petits conflits quotidiens. Les têtes des assassins portent souvent des écriteaux demandant pardon, et certains crimes sont racontés en théâtre d'ombres. Après avoir lu chaque histoire, les acteurs s’arrêtent pour chanter une comptine enfantine accompagnée de son jeu de mains. Le spectacle finit avec un meurtre sur scène.