Géronte rencontre Polichinelle sur une place publique, il le convainc d’aller chercher La Belle qui est enfermée dans une tour par le Marquis. Sous les conseils de Géronte, Polichinelle escalade la tour et fait sortir la Belle. Une fois qu'elle est sortie, Géronte vole alors La Belle est l’emmène dans un palais d’or. Le Marquis se rend compte de la disparition de sa protégée et est furieux. Polichinelle finit par descendre de la tour et comprend qu’il a été dupé par Géronte. Il veut le poursuivre dans le palais d’or, mais ne trouve aucun moyen d’y rentrer. C’est alors qu’il rencontre Pancrace qui le prend pour son roi. Pancrace suggère à Polichinelle de mettre le feu au palais puisqu’il ne peut y entrer ; et c’est ce qu’il fait. Géronte abandonne la princesse et prend la fuite. Polichinelle cherche la Belle mais c’est Pancrace qui la récupère. Ignace surprend Pancrace et revendique la Belle. Le Marquis que l’on croyait mort réapparaît pour avoir la femme et Géronte ne tarde pas à revenir sur ses pas ne pouvant se résoudre à laisser la Belle. Pancrace, le Marquis, Géronte tirent chacun la Belle de leurs côtés. Ils retournent leur rage contre Polichinelle, craignant d’abîmer la Belle en tirant trop fort sur elle ; et ils attachent ce dernier à un poteau. Sabre-de-Bois profite de la confusion de ce moment pour emmener la Belle dans une caserne. Il est rapidement suivi par Pancrace, Le Marquis et Géronte, mais il les met en joue et les trois se rangent de son côté. La pièce se termine sur un monologue de Polichinelle critiquant l’hypocrisie de tous les personnages et les faux-semblants.

Non spécifié

Monnier Marc

Suisse

Genève

Imprimé

Histoire de France

Princesse

Prétendant

Compétition

Trahison

Délivrance

Amour

Comique

Burlesque

Français

Polichinelle

Marquis

Géronte

Allégorie politique

Répétition

Coup d’épée

Retournement de situation

Déguisement

Aparté

Monologue

La revue commence par représenter les origines antiques et légendaires de la chanson : le dieu Pan paraît au son des flûtes qu’il a créées en cueillant des roseaux ; Orphée arrive en jouant de la lyre ; des Ménades l’égorgent mais Anacréon parvient à les dompter au son d’une cithare. Un cortège égyptien honorant le dieu Memnon passe ; le sanglot du grand Crocodile sacré l’accompagne de sa plainte lente et mineure. Devant les ruines de Jérusalem, le prophète Jérémie évoque la psalmodie des exilés et le chant des ruines. Des trompettes guerrière retentissent. Le poète Tyrtée paraît : il sera le poète officiel de Sparte qui, à défaut d’être un vaillant général, galvanisera les troupes par ses chants guerriers. Au pays d’Armor, des druides cueillent le gui sacré pendant que Velléda, la vestale celtique, chante. Porté sur une litière, l’empereur Néron apparaît sur la Voie appienne. Il chante des églogues acclamées par la foule. Peu à peu, le revue nous conduit vers l’époque médiévale. On voit les barbares passer en poussant des cris, puis les Sarrasins qui montrent leur art du plain-chant, et enfin les Normands qui, tout en ravageant le pays, entonnent des « chants attendris de brouillards ». Arrivent ensuite les troubadours qui récitent leur virelai d’amour aux châtelaines puis repassent à cheval en déclamant de belliqueux sirventes. Des chants marins s’élèvent. Ayant découvert des terres inconnues, les vaillants matelots chantent et dansent sur le quai. Les temps troublés des guerres de religions opposent différents chants dont on entend et devine le caractère contrasté : les Ligueurs et le duc de Guise s’avancent au son de fanfare et chantent un cantique tout en courtisant les dames ; à l’inverse, les graves Huguenots « chantent en faux-bourdon le choral de Luther ». Sur une musique emportée, on bascule vers le XVIIème siècle et les Frondeurs chantent leurs mazarinades. Une parenthèse introduit aux frivolités du XVIIIème siècle. Des buveurs et des vignerons célèbrent le vin, géniteur des chansons. Dans un jardin où le ciel se nuance de rose, un couple directement issu d’une chanson de Desaugier - Monsieur et Madame Denis - se remémore le commencement de leur amour. Dans le même jardin, des bergers et des bergères batifolent en chantant des airs pour chalumeau. Mais la Révolution gronde. Une foule armée de piques paraît tandis que retentit la Marseillaise... Dans un jardin orné de statues, celles et ceux qu’on appelle les « incroyables » et les « muscadines » - la jeunesse dorée du Directoire - déambulent au son d’ariettes contre-révolutionnaires. Mais les chants guerriers retentissent à nouveau. Napoléon et les hommes de la Grande Armée passent. Après le Chant du Départ, les soldats chantent gaiement un air de vaudeville, Ran-tan-plan, dont les ritournelles rythment leurs pas. Au son d’une romance qu’elle-même a composée, En partant pour la Syrie, la reine Hortense passe songeuse... Le temps des premiers chansonniers advient. On entend une des chansons-vaudevilles de Béranger dont le passage suscite un salut amer du récitant. Puis paraît Pierre Dupont qui, accompagné de forgerons et de paysans, part à la campagne. Alors que la France colonise l’Algérie, un chant des bataillons d’Afrique retentit. Les hommes du général Bugeaud défilent en chantant la « marche des turcos ». Dans un décor estival, des pompiers et des rosières dansent joyeusement sur la musique rageusement exécutée des Pompiers de Nanterre. L’allégresse laisse brusquement place à une marche funèbre qui marque la fin d’un temps : l’âge des chansons patriotiques est révolu et la censure, malgré l’avènement de la démocratie, opprime la chanson... Mais le vacarme entraînant d’une fanfare retentit. Dans un décor de banlieue, gris et fumant, un orchestre bruyant et dissonant inflige à Orphée un ultime supplice en lui assénant sa chanson déchaînée de café-concert.

Théâtre d'ombres

Goudeau Emile

France

Paris

Musique

Chansonnier

Mythe

Modernité

Généalogie

Lyrique

Émile Goudeau, La Chanson, Paris, Paul Ollendorff, 1892, p. 1

Revue poétique

Orphée

Bacchante

Prophète

Poète

Druide

Néron

Goth

Sarrasin

Normand

Troubadour

Matelot

Vigneron

Peuple

Incroyables et muscadines, Mme Tallien, Mme Barras

Noble

Napoléon Ier

Armée

Reine

Général

Soldat

Pompier

Jeune fille

Musicien

Récitant

Pièce en vers

Tableau

Actualité

La Chanson

Guignol reçoit la visite du fantôme de Louis XI qui tente de le convaincre qu’il n’était pas aussi cruel que sa réputation le laisse entendre. Mais Guignol ne le croit pas. Au fil de la conversation, Louis XI fait appel à Charles de Bourgogne. Ce dernier arrive et engage un échange animé avec le roi, chacun s’accusant et évoquant les événements marquants du passé de la France. Après le départ de Charles de Bourgogne, Guignol revient et commence à réaliser l’importance de Louis XI ainsi que tout le bien qu’il a accompli pour la France.

Marionnette à gaine

Jeune public

Cony Gaston

Fantôme

Discussion

Patriotisme

Passé

Didactique

Gaston Cony, "Louis XI chez Guignol", Artistique-Revue, n°18, 1919.