Polichinelle et le Compère évoquent un combat naval qui vient d'avoir lieu. Une troupe de comédiens français et italiens est attaquée en mer par des corsaires conduits par un renégat français. Celui-ci les amène à Tunis. Les comédiens donnent une représentation devant le Gouverneur, ils effraient le public avec le masque d'Arlequin et sont envoyés travailler dans les champs. Les avances du Gouverneur sont repoussées par les comédiennes. Le renégat organise leur fuite pour rentrer en France.

Marionnette à tringle et à fils

Non spécifié

France

Paris

Manuscrit

Relations chrétiens-musulmans

Tunisie

Corsaire

Esclavage

Trahison

Renégat

Harcèlement

Fait-divers

Travail des champs

Censure

Dramatique

Français

Comédien

Polichinelle

Compère

Soldat

Pierrot

Messager

Suisse

Léandre

Pantalone

Arlequin

Théâtre dans le théâtre

Chanson

Personnage masqué

Changement de décor à vue

Prologue

Accent étranger comique

Dialogue avec un personnage dans le public

Actualité

Combat naval

La Prise d'une troupe de comédiens par un corsaire de Tunis au mois de septembre 1740

Dans la première partie, Roberto parle à l'Intendente de la beauté de la pièce qui va bientôt commencer et lui demande la permission de la représenter. Le fonctionnaire l'autorise à parler, incarnant ainsi le pouvoir de la censure. Roberto se présente comme le « fils du peuple », mais aussi comme le « petit-fils de Gil Vicente », le grand auteur dramatique portugais (1465?-1536?), et demande qu'on l'applaudisse. Dans les deuxième et troisième parties, Roberto indique seulement le titre des pièces qui seront présentées.

Marionnette à gaine

Santa-Rita Augusto de (dit Santa-Rita)

Portugal

Lisbonne

Texte électronique ou dactylographié avec annotations manuscrites

Dom Roberto

Police

Comique

Augusto de Santa Rita, Prólogo (première page avec le visa de la censure).

Portugais

Roberto

Policier

Gil Vicente

Présentateur

Métathéâtre

Prólogo

Un journaliste français - François - se rend dans un pays en guerre pour réaliser un reportage. Il est accueilli par Malik, le chef de l'un des camps, amateur d'armes, du mode de consommation occidental et du feuilleton télévisé Santa Barbara. François rencontre également un moine sculpteur, gardien du joyeux « cimetière des cons », et Marcel, un professeur aveugle qui philosophe sur la chute du communisme et la misère morale de l'Humanité. Peu à peu, François exprime son dégoût pour le métier de journaliste, forcé de mettre en scène l'actualité la plus morbide, et plus largement pour l'espèce humaine. Cette crise personnelle intéresse les rats qui cherchent à entrer en communication avec lui.
Puis le journaliste rencontre le chef du camp adverse qui se révèle être Malik. Depuis des années, les miliciens se battent contre eux-mêmes, jouant le rôle des deux camps ennemis. Les rats exposent à François leur projet de coopération inter-espèces pour dépolluer la Terre de ses déchets et l'Homme de sa souillure métaphysique. Un sommet mondial du bon voisinage est organisé au Luxembourg pour débattre des modalités de cette alliance, mais la situation se dégrade progressivement en raison de la trop grande visibilité des rats. La pièce s'achève avec l'enterrement de François au joyeux « cimetière des cons ».

Adultes

Visniec Matéi

Avignon

Imprimé

Télévision

Capitalisme

Feuilleton télévisé

Journalisme

Cimetière

Communisme

Socialisme

Écologie

Déchets

Mondialisation

Dépollution

Guerre

Balkans

Satirique

Grotesque

Tragique

Matéi Visniec, La Mémoire des serpillières (couverture)

Journaliste

Milicien

Chien

Moine

Président

Le Ministre français des affaires étrangères

Ministre

Architecte

Macédonien

Russe

Clown

Animal parlant

Allégorie politique

Scènes modulables

Scène-fragment

Personnages interchangeables

Adresse au public

Procession

Choeur

Voix hors-scène

Retournement de situation

Projections

La Mémoire des serpillères