Deux rats, Monsieur le Rat Deschamps, un électeur, et Monsieur le Rat Deville, candidat aux élections, assistent à un dîner organisé dans le but de s'assurer des voix pour les votes. Deschamps interroge Deville sur plusieurs sujets, notamment sur ses compétences oratoires. Ce dernier avoue être un orateur factice, précisant qu'il ne sait qu'imiter les voix des autres, et illustre ses capacités sur-le-champ. Cependant, Deschamps doute de sa sincérité et déclare : “Ayant trop de voix, vous n’aurez pas la mienne.” Deville ne se laisse pas abattre et s’adresse au public pour demander son soutien.

Marionnette à gaine

Non spécifié

Lemercier de Neuville Louis

France

Paris

Vichy

Imprimé

Élection

Corruption

Dîner

Repas

Comique

Satirique

Lemercier de Neuville Les Deux Rats, 1866.

Français

Député

Électeur

Pièce en vers

Aparté

Air chanté

Personnage animalisé

Imitation

Adresse au public

Air instrumental

Allusion à l'actualité politique

Les Deux rats

La tante de Guignol vient de mourir, lui laissant en héritage son auberge délabrée « L’Auberge des Adrets », isolée dans la montagne. Martin, le cousin de Guignol, dort sur place en attendant l’arrivée de Guignol, mais il n’est pas rassuré car on dit que la maison est hantée et que des brigands en cavale aiment à s’y réfugier. Guignol arrive sur place le soir de Noël et Martin retourne au village. Pendant que Guignol examine les lieux, Gnafron et Cadet pénètrent dans l’auberge à son insu. Les deux compères viennent y répéter une scène d’épouvante destinée à un film qui porte sur une bande de brigands qui pillaient autrefois les maisons isolées et en tuaient les habitants. Guignol essaie de dormir sur un vieux matelas, mais il est sans cesse dérangé par une souris, une araignée, un chat puis deux serpents qui occupent la bicoque. Gnafron et Cadet répètent la scène où ils sont censés assassiner l’aubergiste. Guignol les entend dans le noir, pense s’on veut l’assassiner et cherche à se faire passer pour un fantôme pour les effrayer. Gnafron et Cadet, d’abord apeurés, finissent par reconnaître leur ami Guignol. Tous trois trinquent en se souhaitant un joyeux noël.

Valentin Denis (dit D. Vlentin)

Lyon

D. Vlentin (Denis Valentin)

Auberge

Héritage

Réveillon de Noël

Fantôme

Peur

Serpent

Brigand

Faux fantôme

Cinéma parlant

Maison hantée

Noël

Fantastique

ou l'Auberge des fantômes

Guignol

Gnafron

Cadet

Monologue

Répétition (théâtre dans le théâtre)

Ironie dramatique

Déguisement

Chanson finale

Comique de langage

Le Noël de Guignol

Guignol’s Christmas or The Inn of the ghosts

Dans la première histoire, la baleine et l'asperge font une course, que l'asperge gagne en se collant à la queue de la baleine. Dans la deuxième, l'oncle Porra, un fermier amateur de chasse et de boisson, est surpris par un démon qui cherche à le tenter. Mais c'est le fermier qui trompe le diable en lui faisant croire que le fusil de chasse est une pipe et que s'il le fume il verra des choses merveilleuses : en effet, lorsque le démon met le fusil de chasse dans sa bouche, l'oncle Porra lui tire une balle dans la tête. Enfin, l'oncle Porra promet qu'il ne boira plus jamais. Dans la dernière histoire, un rat vit dans une ferme où le chat lui tend toutes sortes de pièges pour l'attraper ; mais le rat est si malin qu'il ne tombe dans aucun d'eux.

Marionnette à tiges

Théâtre d'ombres

Jeune public

Fraj Rosa

Espagne

Alicante

Texte électronique

Fable

Conte

Ruse

Tromperie

Baleine

Diable

Chat

Théâtre à l'école

Didactique

Merveilleux

Une scène d'ombres de la fable valencienne La balena i l'esparralló, tirée de la pièce Titeronda, par la compagnie Papallona Teatre.

Catalan

Arbre

Poisson

Paysan

Narrateur

Animal parlant

Chanson

Latin macaronique

Coup de fusil

Titeronda

Un journaliste français - François - se rend dans un pays en guerre pour réaliser un reportage. Il est accueilli par Malik, le chef de l'un des camps, amateur d'armes, du mode de consommation occidental et du feuilleton télévisé Santa Barbara. François rencontre également un moine sculpteur, gardien du joyeux « cimetière des cons », et Marcel, un professeur aveugle qui philosophe sur la chute du communisme et la misère morale de l'Humanité. Peu à peu, François exprime son dégoût pour le métier de journaliste, forcé de mettre en scène l'actualité la plus morbide, et plus largement pour l'espèce humaine. Cette crise personnelle intéresse les rats qui cherchent à entrer en communication avec lui.
Puis le journaliste rencontre le chef du camp adverse qui se révèle être Malik. Depuis des années, les miliciens se battent contre eux-mêmes, jouant le rôle des deux camps ennemis. Les rats exposent à François leur projet de coopération inter-espèces pour dépolluer la Terre de ses déchets et l'Homme de sa souillure métaphysique. Un sommet mondial du bon voisinage est organisé au Luxembourg pour débattre des modalités de cette alliance, mais la situation se dégrade progressivement en raison de la trop grande visibilité des rats. La pièce s'achève avec l'enterrement de François au joyeux « cimetière des cons ».

Adultes

Visniec Matéi

Avignon

Télévision

Capitalisme

Feuilleton télévisé

Journalisme

Cimetière

Communisme

Socialisme

Écologie

Déchets

Mondialisation

Dépollution

Censure

Guerre

Balkans

Grotesque

Tragique

Matéi Visniec, La Mémoire des serpillières (couverture)

Journaliste

Milicien

Chien

Moine

Président

Le Ministre français des affaires étrangères

Ministre

Architecte

Macédonien

Russe

Clown

Soldat

Allégorie politique

Scènes modulables

Scène-fragment

Personnages interchangeables

Personnage masqué

Procession

Choeur

Voix hors-scène

Retournement de situation

Projections

La Mémoire des serpillères

Dans un mystérieux laboratoire envahi de fioles étranges et de bocaux conservant dans le formol toutes sortes de créatures et d’organes, un savant, le Professeur Illman, et Crameur, son assistant, cherchent depuis longtemps le remède contre la mort. Pour y parvenir, ils ont capturé des rats sur lesquels ils testent leur vaccin, mais sans succès. De leur côté, les rats conçoivent un plan d’évasion, mais qu’ils ont du mal à mettre à exécution. Le Professeur Illman se désespère d’autant d’échecs. C’est alors que la mère du Professeur - qui a survécu sous la forme d’un cerveau conservé dans un aquarium rempli d’un liquide verdâtre - suggère à son fils, dans un langage qu’il est seul à comprendre, de prendre des cobayes humains. Le Professeur cherche à ligoter Crameur, tout en lui expliquant combien il est beau de se sacrifier pour la science. Crameur se révolte, condamne la folie du Professeur et menace de détruire le cerveau de la mère pour qu’Illman le laisse partir. Les deux hommes se saisissent chacun d’une seringue remplie de sérum. Au cours de leur lutte, ils s’injectent réciproquement le produit. Les rats en profitent pour s’échapper. Noir. Deux rats dans une cage se demandent ce qui leur arrive : ce sont Crameur et le Professeur Illman qui, métamorphosés et transportés dans un purgatoire cauchemardesque, s’apprêtent à servir de cobayes à deux savants fous qui sont leurs répliques parfaites. La pièce se clôt par une chanson entonnée par toutes les créatures conservées sur les étagères du laboratorium.