Malheureux au jeu, Donjuán envoie son domestique Kaspór emprunter de l'argent à son père Alfáro. Celui-ci refuse, sur quoi Donjuán le tue de ses propres mains. Kaspór rapporte à son maître une entrevue qu'il a surprise entre son frère Donfillipo et sa bien-aimée Ámorilá. De jalousie, Donjuán se décide à enlever Ámorilá nuitamment, avec l'aide de Kaspór et de Misko Féitá, mais le père d'Ámorilá, Donpétro, accourt aux cris de sa fille et Donjuán le tue à son tour. Il ne lui reste plus qu'à fuir avec Kaspór. Ils trouvent refuge chez un ermite, que Donjuán assassine pour lui prendre son habit. Survient Donfillipo, qui ne tarde pas à subir le même sort. Donjuán et Kaspór découvrent ensuite le monument à la mémoire de Donpétro et l'invitent à dîner, sur quoi le fantôme conjure Donjuán de s'amender : comme il refuse, il est finalement emporté par le diable.

Non spécifié

Hongrie

Budapest

Imprimé

Meurtre

Assassinat

Rapt

Enlèvement

Parricide

Mauvais fils

Dialecte

Plurilinguisme

Péché originel

Fuite

Dette

Jeu de hasard

Carte

Dramatique

Comique

Farcesque

Allemand

Don Juan

Kasperl

Don Alfaro

Don Filippo

Don Pietro

Ermite

Lipperl

Fantôme

Diable

Intervention finale du diable

Déguisement

Comique de répétition

Langue régionale comme marqueur social

Meurtre en scène

Substitution d'un personnage par un autre

Revenant

Der Ungeratene zon

Le fils dévoyé

Après avoir donné un spectacle traditionnel de guarattelle, le marionnettiste et son Pulcinella se disent qu'ils ne mangeront rien, puisque les spectateurs sont partis sans payer. Tous deux décident de quitter Naples pour la France. Arrivé à la cour, Pulcinella est soigneusement examiné à la loupe par le Roi, qui le trouve trop pauvre et le chasse. Pulcinella donne des coups de bâton au Roi et des gardes viennent pour l'arrêter. La marionnette se sauve hors du castelet avec le Marionnettiste, qui lui explique que pour pouvoir manger, elle doit "changer de tête".
Le Marionnettiste transforme alors Pulcinella en Polichinelle en le dotant de nouveaux habits luxueux ornés de rubans et de clochettes, de deux bosses, (l'une sur le ventre et l'autre sur le dos) ainsi que d'un masque blanc pour cacher son demi-masque noir. Ainsi recouvert, Pulcinella bouge et parle beaucoup plus lentement, mais ses nouveaux lazzi avec un coq amusent beaucoup le Roi. La marionnette et le Marionnettiste peuvent manger un gros plat de pâtes devant leur castelet et dormir le ventre plein. Réveillés par la Marseillaise, ils entrent dans le castelet, croyant qu'il y a une fête. Sur scène, devant une guillotine, Robespierre et Danton débattent de l'opportunité de juger le roi. Après avoir coupé la tête de Danton et du roi, Robespierre veut aussi tuer Polichinelle, qui est ami avec le Roi. Il lui coupe d'abord une bosse, puis l'autre, et enfin le masque blanc. Polichinelle, redevenu ainsi "Pulcinella le révolutionnaire", coupe la tête de Robespierre, puis, tel Napoléon Bonaparte, se proclame empereur et donne successivement des coups de bâton à l'empereur d'Autriche et au Pape venu pour le couronner. Il montre sa couronne d'empereur au Marionnettiste : grâce à elle, il pourra manger pendant deux cents ans. Le Marionnettiste sort du castelet pour un dernier monologue à la fin duquel il endosse le demi-masque noir en s'auto-proclamant Pulcinella.

Marionnette à gaine

Acteur et marionnette

Tous publics

Leone Bruno

Italie

Naples

Faim

Quête

Pauvreté

Richesse

Révolution

Marseillaise

Exécutions capitales et exécuteurs

Révolution française

Guillotine

Individu et histoire

Empereur

Giuseppe Antonello Leone, Pulcinella et la guillotine, illustration pour Pulcinella et la Révolution Française, 1989