Polichinelle et Pierrot dévalisent toutes les nuits un jardin potager. Le Jardinier installe des épouvantails. Au début, les voleurs tremblent de peur et renoncent à leur butin avant de découvrir la supercherie. Ils revêtent alors les habits des épouvantails pour effrayer et frapper le Jardinier. Celui-ci s'enfuit, mais il a reconnu Pierrot et Polichinelle. Il revient déguisé en fantôme, mais Pierrot et Polichinelle, pas dupes, le frappent de nouveau. Quand le Jardinier veut empêcher Polichinelle de fuir, Polichinelle le plante dans un pot avec l'aide de Pierrot. La femme du jardinier délivre son mari. Tous deux remplissent un melon avec de la poudre et une mèche. Pierrot et Polichinelle, prenant la mèche pour un cigare, l'allument. L'explosion fait voler Polichinelle et Pierrot hors du jardin, mais provoque l'écroulement de la maison sur le Jardinier et sa femme.

Marionnette à gaine

Tous publics

France

Paris

Imprimé

Jardin

Vol (délit)

Légumes

Épouvantail

Fantôme

Peur

Supercherie

Râteau

Pétard

Explosion

Melon

Piège

Farcesque

Français

Jardinier

Polichinelle

Pierrot

Jardinière

Personnage caché

Quiproquo

Déguisement

Retournement de situation

Coup de bâton

Pyrotechnie

Effondrement du décor

Le Revenant

The Ghost

Réjouie d’avoir terminé son ménage, la concierge Madame Du Plumeau est interpelée successivement par deux marchands : un marchand de robinets qu’elle congédie rapidement et un chiffonnier avec qui elle échange plus aimablement. Elle reçoit ensuite le facteur qui lui apporte une lettre mystérieuse, non signée, annonçant la venue d’un être cher. D’autres marchands défilent dans la rue et la concierge guette la personne annoncée. Dans les brefs intervalles de solitude, entre deux visites, elle divague rêveusement. Son jeune neveu, Georges, fait alors son entrée et Madame Du Plumeau croit qu’il s’agit de l’être cher évoqué dans la lettre. Mais le poisson d’avril est finalement dévoilé par M. Jasmin, l’auteur de la plaisanterie, que la concierge ne manque pas de tromper à son tour. « À bon chat, bon rat », conclut-elle.

Théâtre d'ombres

Jeune public

Guignollet

Crieurs de rue

Cris de Paris

Marchands ambulants

Lettre mystérieuse

Trompeur trompé

Poisson d'avril

Famille

Rêveries

Comique

Burlesque

Parodique

Concierge

Facteur

Chiffonnier

Marchand

Valet

Chanteur

Lettre

Rebondissement

Comique de répétition

Air chanté

Accent régional comique

Scène de reconnaissance

Procession

Calembour

Le Poisson d'avril

Canezou, un riche bourgeois lyonnais et père de famille, s’est vivement querellé avec le capitaine Piffard, un ancien militaire napoléonien, au sujet de la bataille de Wagram. Les deux hommes doivent se battre en duel place de la Trinité à Lyon. Canezou demande à son voisin Guignol, un canut pauvre et célibataire, de prendre sa place. Guignol accepte contre 12 000 francs et une bonne bouteille de vin. Tandis que Canezou rentre chez lui chercher le nécessaire, Piffard arrive pour le duel. Guignol l’empêche d’accéder à la maison, puis l’insulte et le querelle ; Piffard le provoque en duel et va chercher des témoins au café voisin. Arrive Gnafron, que Guignol emmène chez lui pour le convaincre de prendre sa place dans le duel. Canezou revient et se cache ; Piffard arrive accompagné d’Arthur, son témoin, pour retrouver Guignol et Gnafron. Guignol, qui a le choix des armes, choisit la bouteille de vin. Piffard renonce au duel. Canezou se montre et Guignol et Gnafron, pour lui donner une bonne leçon, le forcent à avaler une bouteille entière en lui enfonçant un entonnoir dans la bouche. Mais les bouteilles n’étaient remplies que de jus de raisin et le soldat bravache n’était qu’un fanfaron. L’honneur est sauf, chante Guignol à la fin.

Non spécifié

Lyon

Duel

Pauvreté

Argent

Honneur

Ruse

Satirique

Pièce en un acte

Guignol

Gnafron

Canezou

Sergent

Adresse au public

Chanson

Chanson finale

Le Duel (version Gaston Baty)

Un jour de pluie, Pulcinella attend que son compère et colocataire Mastro Raffaele rentre avec un peu d'argent pour pouvoir manger. Malheureusement, Mastro Raffaele a perdu le charbon qu'il aurait dû vendre, mais il possède un objet de valeur qu'il pourra donner en gage. Quand Mastro Raffaele va chercher cet objet, Pulcinelluccio, le fils de Pulcinella, arrive. Pulcinella a chargé Pulcinelluccio de porter une lettre à son oncle pour lui demander un prêt. Mais l'enfant a fait une tache de graisse sur la lettre et l'oncle a refusé de la lire. Pulcinella, furieux, chasse son fils. Même l'espoir de tirer un peu d'argent du trésor de Mastro Raffaele s'évanouit quand ce dernier revient avec un vieil habit. Arrive à ce moment le Prince de Casadoro, un ami de Pulcinella. 
Le Prince a demandé au Cavaliere Buonobono la main de sa fille, la première danseuse de l'opéra de Naples. Buonobono acceptera le mariage à condition de rencontrer la famille du Prince. Mais le père et l'oncle du Prince sont en voyage et le jeune amoureux, impatient de se marier, demande à Pulcinella et à Mastro Raffaele de se faire passer pour eux. Buonobono commence à avoir des doutes sur l'identité des deux compères lorsqu'ils se jettent sur le repas qui leur a été servi, montent sur la table et se mettent les spaghetti dans les poches. Ses soupçons se confirment lorsqu'il découvre Pulcinella avec sa femme. En fait, la femme et le fils de Pulcinella, après avoir été chassés par ce dernier de la maison, ont été embauchés comme domestiques chez le Cavaliere Buonobono.
Même si la supercherie est découverte, le jeune Prince obtient le pardon de Buonobono et paye Pulcinella et Mastro Raffaele pour leur service.