Le spectacle commence par un ballet des Anges qui s'agenouillent devant Dieu, puis Mestre-Salas et Padre Chancas dialoguent de façon comique. Dieu, dans le jardin d'Eden, crée la lumière, le Soleil et la Lune qui se disputent pour savoir lequel d’entre eux est le plus important. Dieu crée Adam et Ève, puis les végétaux et les animaux. Il demande au couple de ne surtout pas toucher à l’arbre du Bien et du Mal. Ève, tentée par le Serpent, croque la pomme de l’arbre du Bien et du Mal, puis la fait goûter à Adam. Découvrant la transgression, Dieu chasse Adam, Ève et le Serpent du paradis. Sur terre, Adam et Ève vivent dans la pauvreté, Adam travaillant la terre et Ève filant la laine. En colère, Adam accuse Ève de leur malheur et la frappe, tandis qu’elle l’insulte. Adam demande pardon à Dieu. Les fils d’Adam et Ève, Abel et Caïn, font des offrandes à Dieu. Caïn, jaloux de la préférence de Dieu pour son frère, se moque d’Abel (qui, de peur, fait dans sa culotte), avant de le tuer. Le cadavre d’Abel est emporté au Ciel par les Anges. Ève s’emporte contre Caïn qui l’insulte, ne manifeste aucun remord et défie Dieu. Celui-ci maudit Caïn en le rendant tout noir et en le damnant. Même en Enfer, Caïn continue de fanfaronner et se moque des diables. Il triche en jouant aux cartes avec le Diable. Le spectacle finit par un gag : une voix en coulisse raconte qu'un pétard a explosé dans la salle et troué le pantalon d’un spectateur.

Marionnette à tringle unique

Non spécifié

Talhinhas António Joaquim (dit Mestre Talhinhas)

Portugal

Borba

Évora

Imprimé

Genèse

Péché originel

Châtiment éternel

Enfer

Bible

Adam

Ève

Abel

Caïn

Ange

Dieu

Religieux

Comique

Farcesque

Merveilleux

The ballet of the Angels of Bonecos from Santo Aleixo

Portugais

Dieu (monothéisme)

Choeur

Soleil

Lune

Curé

Bonimenteur

Compère

Démiurge

Serpent

Diable

Fileuse

Pièce en vers

Scène chantée

Voix hors-scène

Meurtre en scène

Sarabande

Récitatif

Coup de bâton

Montée au ciel

Explosion

Cri d'animal

Pyrotechnie

Aparté

Changement de tête à vue

Accent régional comique

Déformation comique de mots

Lazzi

Frappe du pied (bruitage)

Auto da Criação do Mundo

Auto de la Création du Monde

Polichinelle et Pierrot dévalisent toutes les nuits un jardin potager. Le Jardinier installe des épouvantails. Au début, les voleurs tremblent de peur et renoncent à leur butin avant de découvrir la supercherie. Ils revêtent alors les habits des épouvantails pour effrayer et frapper le Jardinier. Celui-ci s'enfuit, mais il a reconnu Pierrot et Polichinelle. Il revient déguisé en fantôme, mais Pierrot et Polichinelle, pas dupes, le frappent de nouveau. Quand le Jardinier veut empêcher Polichinelle de fuir, Polichinelle le plante dans un pot avec l'aide de Pierrot. La femme du jardinier délivre son mari. Tous deux remplissent un melon avec de la poudre et une mèche. Pierrot et Polichinelle, prenant la mèche pour un cigare, l'allument. L'explosion fait voler Polichinelle et Pierrot hors du jardin, mais provoque l'écroulement de la maison sur le Jardinier et sa femme.

Marionnette à gaine

Tous publics

France

Paris

Jardin

Vol (délit)

Légumes

Épouvantail

Fantôme

Peur

Supercherie

Râteau

Pétard

Melon

Piège

Français

Jardinier

Polichinelle

Pierrot

Jardinière

Personnage caché

Quiproquo

Déguisement

Retournement de situation

Effondrement du décor

Le Revenant

The Ghost

Un jeune alchimiste, Émile, s'apprête avec son assistant Guignol à réaliser sa dernière expérience: la création d'un homme. C'est cependant un Monstre qui sort du chaudron, les effrayant tous deux ainsi qu'Amélie, la fille du Baron de Valbreuze, avec laquelle Émile est fiancé. Émile et Guignol se rendent dans un cimetière où un Squelette leur conseille d'interroger un vieil Alchimiste pour apprendre comment se débarrasser du Monstre. Le Monstre disparaît englouti par des fantômes, Guignol et Émile peuvent rejoindre le Baron et sa fille et le contrat de mariage entre les deux jeunes gens est signé.

Josserand Laurent

Vuillerme-Dunand Victor-Napoléon

Manuscrit

Alchimie

Monstre

Double

Mariage

Cimetière

Fantastique

Le Monstre et l'alchimiste, archives de la censure (première page du texte)

Le Monstre et l'alchimiste

Alchimiste

Guignol

Squelette

Mort-vivant

Monologue

Comique de langage

Langue régionale comme marqueur social

Apparition d'un monstre

Fausse sortie

Chute comique d’un personnage

Évanouissement

Disparition magique

Course-poursuite

Personnage mort parlant

Apparition d'un fantôme

Chanson finale

Quatre personnages jouent au whist. Assis autour d’une table, profondément absorbés par le jeu, ils font des gestes rapides et échangent des paroles inintelligibles. En retrait, un cinquième personnage surveille une théière. Une lampe au plafond ne cesse de se balancer. On apprend que les cinq personnages sont britanniques. Leurs gestes s’accélèrent. Dehors, une tempête fait rage, des pirates attaquent, le navire explose. Les personnages continuent à jouer au whist. Leur cabine surnage encore quelque temps puis coule. La partie continue.

Théâtre d'ombres

Sahib (Louis Ernest Lesage)

Britannique

Nonsense

Absurde

Illustration de Sahib publiée dans Sébillot, Contes de terre et de mer, légendes de la Haute-Bretagne, Paris, Charpentier, 1883, p. 190.

Pièce en un acte et en prose

Sir H. R. Edward Stephenson, Sir H. S. M. W. Godblumderry, Lady Mary Stephenson, Lady Jenny Godblumderry, John

Récitant

Comique de répétition

Une partie de whist

Guignol et son fils Nicolas partent à la guerre. Tous deux reçoivent une croix de guerre. Plus tard, Madelon les rejoint en tant qu'infirmière après avoir appris que Guignol a été blessé. Une fois rétabli, il retourne à l'armée pour poursuivre son engagement au service de la patrie.

Jeune public

Cony Gaston

Mégret Luc

Famille

Patriotisme

Soldat

Blessure

Guerre

Patrie

Permission

Édifiant

Héroïque

Gaston Cony, "Guignol blessé", Artistique-Revue, n°9, 1918.

Épouse

Madelon

Major

Récit

Guignol blessé

Dans un établissement scolaire étrange et oppressant, des élèves en classe terminale assassinent leur professeur, M. Laurieg, car ils estiment qu’il est déjà mort spirituellement — "il vivait dans le mensonge". Ils se lancent dans une série de proclamations poétiques, anarchiques, délirantes, rêvant d’un monde nouveau affranchi des règles sociales, scientifiques, morales : « inventer des poèmes que personne ne pourra expliquer », « manger dans les draps », « dynamiter le Mont-de-Piété », « redevenir terribles, tout crus », « détourner les chemins de fer », etc., jusqu’à ce cri final : « À nous la vie provoquée ! ». L’une des étudiantes, Annick, est partie libérer Le Cancre, leur ami enfermé depuis sept ans dans une geôle de l’établissement. Peu après, Annick revient avec lui. Le Cancre est devenu une marionnette, un clown triste de deux mètres de haut. Les enfants commencent à lui rappeler leur passé commun, mais le Cancre ne réagit pas. Ils tentent alors de le réveiller : ils lui posent des questions, imitent le clown pour le faire rire. De ces tentatives naissent des réflexions sur la vie et sur le devenir. Les étudiants en viennent à conclure que le Cancre possède une nature divine : Dieu-Clown, Dieu-Cancre. Ils lui demandent une délivrance : « des gnomes, de l’atome, de l’homme, de l’éphémère, du rien », etc. Alors, le Cancre les pointe du doigt, un à un, et ils s’écroulent tous. Le grand Clown-Dieu-Marionnette reste seul, entouré des étudiants morts à ses pieds.