Madame du Croisy fait visiter l’appartement à Madame Henriette de Frémicourt et à Madame Louise de Laveneur, où ces dernières vont s’installer. Une fois seules, elles se préparent à se coucher dans le même lit. Leur dialogue, d’abord respectueux et courtois, prend progressivement une connotation érotique. Elles finissent par se confesser leur affection mutuelle. Finalement, leur échange se prolonge par des caresses et des baisers, avant qu’elles ne se dénudent et passent à l'acte sexuel.

Marionnette à gaine

Adultes

Monnier Henry

France

Paris

Imprimé

Femme

Locataire

Acte sexuel

Homosexualité

Comique

Érotique

Félicien Rops, frontispice pour Le Théâtre érotique de la rue de la Santé (1864).

Français

Propriétaire

Jeune fille

Dame

Servante

Comique de situation

Scène érotique

Personnage déshabillé sur scène

Les Deux Gougnottes : dialogues infâmes

Flaminio a deux filles, Annetta et Emilia, et veut les marier le même jour. Annetta dit à son amoureux, Filinto, qu'elle s'inquiète parce que sa soeur est amoureuse de Carlo qui a la réputation d'un joueur et d'un libertin: si Flaminio l'apprend, il risque de refuser le mariage d'Emilia et Carlo, donc aussi celui d'Annetta et Filinto.
Flaminio propose à la location un petite maison sur sa propriété. Carlo veut la louer pour se rapprocher d'Emilia. Il en parle au pauvre poète Stenterello, l'intermédiaire de Flaminio, et lui promet de l'argent s'il l'aide à conclure l'affaire. Stenterello rencontre ensuite Filinto qui souhaite également louer la maison et qui lui donne une commission pour qu'il le recommande à Flaminio. Stenterello accepte, mais Carlo, qui l'a vu, prend le sac de Stenterello. Flaminio accepte de louer la maison à Carlo. Stenterello explique à Filinto que le sac contenant l'argent a été volé, mais celui-ci lui donne un autre sac d'argent. Stenterello lui donne alors les clés de la maison, mais Carlo affirme que les clés sont à lui car il en est le locataire. Filinto et Carlo décident de se battre en duel. Stenterello en informe Emilia et Annetta : on entend des coups de feu et les deux jeunes filles s'évanouissent de peur. Mais Flaminio, qui observait ses filles et leurs amoureux depuis longtemps, explique que les coups de feu étaient pour fêter le fait que les deux hommes se sont expliqués et ont compris qu'ils étaient les amoureux des deux soeurs. Il leur fait cadeau de la maison pour qu'ils l'habitent ensemble avec leurs épouses. Stenterello, quant à lui, sera tous les jours invité à manger chez Flaminio.

Tous publics

Italie

Amour

Avidité

Rivalité

Mariage

Stenterello sensale, corista e poeta, 1864 (couverture)

Italien

Père

Amoureuse

Soeur

Jeune homme

Amoureux

Stenterello

Poète

Parodie du langage soutenu

Passages versifiés

Scène épiée

Coup de pistolet

Évanouissement

Retournement de situation

Stenterello sensale, corista e poeta

Stenterello intermédiaire, chanteur et poète

Monsieur Bouton, le propriétaire de la maison, a chargé Madame Palu de trouver un bon locataire pour la chambre. Le premier visiteur, Guignol, se présente avec sa fiancée. M. Bouton décide alors de leur faire visiter le logement lui-même. Après un bref échange, l’affaire est conclue. Pendant que Madelon fait des achats, M. Bouton remarque un tableau de Raphaël parmi les affaires du couple nouvellement installé. Convaincu que ces derniers ignorent sa véritable valeur, il décide de l’acheter pour enrichir sa collection. Madelon revient les mains pleines d'achats mais sans argent et découvre que Guignol n’en a pas non plus. Une dispute éclate alors entre eux, dégénérant en bagarre : Guignol coiffe Madelon d’un pot de chambre, et celle-ci fracasse le tableau sur sa tête. M. Bouton renonce à son idée initiale de six mille francs et propose finalement mille francs pour acheter le tableau brisé. Madelon et Guignol, surpris et persuadés de la bêtise de Monsieur Bouton, acceptent la proposition.

Non spécifié

Pierrot Eugène

Suisse

Genève

Saint-Étienne

Manuscrit

Propriété

Couple

Argent

Bagarre

Peinture

Restaurant

La Lune de miel ou le Ménage brisé, manuscrit d'Eugène Pierrot (1898), fonds Léopold Dor.

Guignol

Madelon

Concierge

Voix hors-scène

Aparté

Comique de langage

La Lune de miel ou Le Ménage brisé

Le père Mathias attend l’arrivée de son nouveau domestique, un garçon "bien recommandé". Guillaume, le domestique en question, finit par se présenter. Pour sa première tâche, le maître lui confie des commissions : acheter le Petit Journal, du lait et du tabac. Guillaume, visiblement pressé de partir, se trompe déjà dans ses calculs sur la monnaie qu’il devra rapporter. Après son départ, Madame Ducordon, la concierge, vient annoncer l’arrivée d’une future locataire, Madame Cornilliard, légèrement dure d’oreille. La surdité provoque une série de quiproquos qui se termine par une bataille de coup de bâtons et la mort de la vieille dame, tuée par le père Mathias. Guillaume arrive et remarque l'absence de son maître. Il en profite pour garder la monnaie, prétextant que tout a augmenté, et se sert un verre de lait. Lorsque son maître revient, il le surprend en pleine dégustation. Guillaume, pris au dépourvu, invente une excuse en prétendant observer une mouche tombée dans la bouteille. Pendant ce temps, le père Mathias s'installe pour lire son journal, mais Guillaume finit par l'importuner au point de lui arracher le journal des mains, déclenchant une nouvelle bastonnade. Alerté par les éclats de voix, un gendarme intervient. Il cherche à condamner le père Mathias, mais ce dernier accomplit un deuxième meurtre. Le diable fait alors son apparition, ordonnant au père Mathias de se préparer à mourir. Armé d'un bâton, il se met à le frapper violemment. Mais contre toute attente, le père Mathias parvient à s'emparer du bâton et tue le diable. Dans un élan de justice, Guillaume s’empare du même bâton et tue son maître en se proclamant le nouveau maître des lieux.

Lemercier de Neuville Louis

Maison

Domestique

Malentendu

Gendarmerie

Mort

Diable

Farcesque

Lemercier de Neuville, Nouveau théâtre de Guignol, série 2, 1898. Couverture de la première édition.

Valet

Gendarme

Monologue

Adresse au public

Quiproquo

Coup de bâton

Combat à mort

Mort en scène

Comique de répétition

Apparition du Diable

Changement de statut social

Le Petit Domestique

Pour fêter la nouvelle année, le propriétaire d'un immeuble y a installé une poubelle somptueuse, de style Louis XV. La Concierge presse tous les locataires d'y jeter leurs ordures. Une femme, Lili, dialogue avec un Echo qui se matérialise sous l'aspect d'un Pierrot blanc vêtu d'un voile et dont elle tombe amoureuse. Cherchant dans la poubelle, Lili y découvre une poupée désarticulée et tente de convaincre l'Echo d'en faire leur fille. L'Echo refuse et retourne à sa condition première d'être immatériel, laissant Lili désespérée. Arrive Ulysse, de retour d'innombrables guerres où il a servi comme mercenaire, qui reconnaît sa maison. Après un moment, Ulysse et Lili se souviennent qu'ils ont été autrefois mari et femme, et rentrent dans un cabanon pour y faire l'amour.