L'action se passe à Orléans en 1867. Madame Pétenvert (veuve) et Mademoiselle Euphémie logent chez elles pendant 3 mois deux capitaines : Vachard et Chiclair. Elles deviennent rapidement éprises de leurs hôtes et voudraient les épouser. Cependant, les deux capitaines profitent de leur situation et passent leur temps en discutant, dans un registre léger, de politique, d'armée et, en même temps, de femmes, de billard et de gourmandise. 
Un jour, ils reçoivent une invitation pour le dîner chez le colonel. Ce dîner se termine par l'ivresse de deux capitaines qui confondent les maisons de leurs hôtesses. Ainsi, tous les deux malades, le capitaine Vachard passe la nuit avec Mademoiselle Euphémie et le capitaine Chiclair avec Mademoiselle Pétenvert. Le lendemain, en sortant de leurs maisons, ils se reprochent mutuellement le manque de respect dû à leurs pantoufles et à leurs lits. Néanmoins, cette conversation sur l'honneur se réduit à leur commentaire sur la nuit passée avec les deux femmes. Les capitaines accusent le colonel de les avoir "trop bien traités" et ce dernier, à son tour, leur ordonne de retrouver leurs hôtesses respectives et de les épouser.

Marionnette à gaine

Non spécifié

Sand Maurice

France

Nohant

Imprimé

Politique

Armée

Soldat

Dîner

Gourmandise

Divertissement

Infidélité

Mariage

Satirique

Comique

Eugène Lambert, George Sand, Maurice Sand : marionette de Madame Pétenvert.

Français

La Garnison d’Orléans, Les Deux Capitaines.

Capitaine

Colonel

Serveur

Veuve

Hôtesse

Bonne

Domestique

Allusion à l'actualité politique

Comique de langage

Comique de situation

Calembour

Nous dînons chez le colonel

Le public viennois assiste au Prater à un spectacle de marionnettes. La pièce en question met en scène un héros compromis, à son corps défendant, dans une partie carrée avec son amante Liesl, le duc et la duchesse de Lawin. Le duel qui doit l'opposer au duc est annulé, mais il perd dans le même temps l'intérêt de la duchesse et l'amour de Liesl. La mort vient. Le public, qui n'a pas cessé de commenter la pièce, intervient de plus en plus bruyamment et la représentation tourne au scandale. On ne sait plus qui est spectateur, qui marionnette, jusqu'à ce qu'un homme en manteau bleu entre en scène... et tranche d'un coup d'épée les fils des marionnettes, discriminant ainsi entre animé et inanimé.

Marionnette à fils

Schnitzler Arthur

Autriche

Vienne

Allemagne

Berlin

Spectateur

Duel

Conscience d'être une marionnette

Couleur locale

Dispute

Altercation

Hanswurst

Bruit

Désir

Burlesque

Vignette finale de la première édition, parue le 23 avril 1905 dans Die Zeit, illustrée par Oskar Laske.

Allemand

Marionetten

Burleske in einem Akt

Directeur

Poète

Bourgeois

Fille (rapport de filiation)

Comte

Enfant

Père

Époux

Raisonneur

Lutteur

Morte

Valet

Mort (La)

Théâtre de marionnette dans le théâtre

Métadiscours sur le théâtre de marionnettes

Adresse au public

Pantomime

Parodie du langage soutenu

Prologue

Passages versifiés

Stichomythies

Métamorphose

Personnage jeté hors de la scène

Zum großen Wurstel

Au grand Wurstel

Dans un établissement scolaire étrange et oppressant, des élèves en classe terminale assassinent leur professeur, M. Laurieg, car ils estiment qu’il est déjà mort spirituellement — "il vivait dans le mensonge". Ils se lancent dans une série de proclamations poétiques, anarchiques, délirantes, rêvant d’un monde nouveau affranchi des règles sociales, scientifiques, morales : « inventer des poèmes que personne ne pourra expliquer », « manger dans les draps », « dynamiter le Mont-de-Piété », « redevenir terribles, tout crus », « détourner les chemins de fer », etc., jusqu’à ce cri final : « À nous la vie provoquée ! ». L’une des étudiantes, Annick, est partie libérer Le Cancre, leur ami enfermé depuis sept ans dans une geôle de l’établissement. Peu après, Annick revient avec lui. Le Cancre est devenu une marionnette, un clown triste de deux mètres de haut. Les enfants commencent à lui rappeler leur passé commun, mais le Cancre ne réagit pas. Ils tentent alors de le réveiller : ils lui posent des questions, imitent le clown pour le faire rire. De ces tentatives naissent des réflexions sur la vie et sur le devenir. Les étudiants en viennent à conclure que le Cancre possède une nature divine : Dieu-Clown, Dieu-Cancre. Ils lui demandent une délivrance : « des gnomes, de l’atome, de l’homme, de l’éphémère, du rien », etc. Alors, le Cancre les pointe du doigt, un à un, et ils s’écroulent tous. Le grand Clown-Dieu-Marionnette reste seul, entouré des étudiants morts à ses pieds.