Leander est amoureux de Leontine, la fille du riche Gebhard - et son valet Hanswurst, de la femme de chambre Katharinchen. Le vieux Gebhard passe son temps à lire deux livres de la collection « Das Reich der Todten » [L'Empire des Morts], où sont imprimées des conversations imaginaires entre des personnalités décédées, et il s'oppose au mariage de sa fille. Leander ne pourra espérer l'épouser que s'il apprend par cœur le contenu de ces livres. Les amants décident alors de donner un somnifère à Gebhard, puis de l'amener dans le jardin de Leander et de lui faire croire qu'il est mort. Ils se déguisent pour mettre en scène la folie qui règne dans l'Empire des morts (c'est le monde à l'envers). Leontine, Leander, Katharinchen et Hanswurst se montrent à leur tour : ils expliquent à Gebhard qu'ils sont morts eux aussi, et par sa faute. Il finit donc par donner son assentiment à leurs noces. Ernst, un négociant en céréales auprès de qui Leander avait pris conseil, entre en scène pour révéler à Gebhard que personne d'entre eux n'est mort et que l'ensemble n'était qu'une supercherie.

Marionnette à fils

Non spécifié

Hofmann Anton

Allemagne

Augsbourg

Manuscrit

Enfer

Mort

Lecture

Illusion

Tromperie

Mariage empêché

Père

Dialogue des morts

Comique

Farcesque

Affiche de Joseph Peter Seelig, Augsbourg, vers 1820 (Stephan Oettermann: Ankündigungs-Zettel von Kunstreitern, Akrobaten, Tänzern, Taschenspielern, Feuerwerkern, Luftballons und dergleichen, Wiesbaden 1993, no. 1683)

Allemand

Die bestrafte Einbildung, oder: Das Reich der Todten mitten im Reich, der Lebendigen

Rentier

Fiancée

Femme de chambre

Marchand

Fiancé

Léandre

Hanswurst

Serviteur

Déguisement

Monde illusoire

Mariage final

Monologue

Travestissement

Das Reich der Todten

L'Empire des Morts

La première scène se déroule dans l’infirmerie d’un camp de prisonniers en Allemagne, à minuit, pendant la Première Guerre mondiale. Un prisonnier français pense à ses proches perdus : à sa femme, à son fils Jean (un aviateur mort au combat) et à ses petits-enfants qui sont restés orphelins. À ce moment, la Lune, "la Reine des songes", arrive, l'emmène dans un pays des rêves et lui montre une chambre d'enfant à Hostiaz.
 La deuxième scène nous présente un Ours en peluche dormant sur un lit d'enfant. La Lune s'adresse à l'Ours et pendant leur dialogue, on apprend que l’Ours est en fait un financier véreux qui s’est réfugié en Amérique du Sud après avoir ruiné ses actionnaires. La Lune tente en vain de persuader l'Ours de restituer l'argent volé (représenté par un diamant caché dans le ventre de l'Ours). Elle commence alors à partager ses peines d'amour: elle est amoureuse de Paul, un aviateur amputé de ses jambes. L'Ours, ayant appris la richesse de la Lune, se met à son service pour l'aider à obtenir l'amour de l'Aviateur. 
Paul ouvre la troisième scène qui se passe dans un salon où il est avec un autre personnage, le Rhabilleur. La Lune essaye de séduire Paul, mais ce dernier est le sujet de la moquerie de l'Ours car il a reçu une lette de rupture de la part de sa fiancée. L'Ours cherche, vainement, à convaincre Paul de se consoler avec la Lune. On apprend que Paul est le beau-frère de Jean, l’aviateur mort, fils du prisonnier de la première scène. 
Une certaine Rhodô, amoureuse de Jean, a pris en charge les enfants. L'Ours décide de marier Paul à Rhodô par laquelle il est attiré, mais celle-ci reste fidèle à Jean. L’Ours essaie alors d’embrasser Rhodô pour s’emparer de son porte-monnaie. Cela déclenche une bataille générale au cours de laquelle l’Ours, éventré, laisse échapper le diamant qui explose en dégageant une lumière éblouissante. Avec le lever de soleil, tous les personnages s'enfuient. 
La quatrième scène commence. On voit toutes les marionnettes sur la grande route. L'Ours se sent léger après s'être débarrassé du diamant, le Chœur et Rhodô enseignent à Paul à flotter dans les airs comme un cerf-volant. Une voiture, conduite par un nain noir, arrive. Les marionnettes y montent et partent dans un monde au-delà. 
La pièce se termine à l'aube, avec le réveil du Prisonnier, qui, après avoir vécu en rêve l’extase de la libération mystique, se retrouve condamné à revenir à cette « captivité éternelle ».

Marionnette à gaine

Tous publics

Claudel Paul

Brésil

France

Paris

Imprimé

Prison

Rêve

Aventure

Lune

Ours

Argent

Amour

Rivalité amoureuse

Bagarre

Renoncement

Liberté

Guerre

Philosophique

Fantastique

Satirique

Couverture de la première édition : La Nouvelle Revue française, Gaston Gallimard, Paris, 1919.

Français

Prisonnier

Ours en peluche

Choeur

Aviateur

Amoureuse

Nain

Personnification

Songe

Scène rêvée

Chanson

Montée au ciel

L'Ours et la lune

Après une chute, Céleste se relève, conscient de fuir quelque chose mais il ne sait pas quoi. Ayant trouvé refuge dans la cour d’une école, il rencontre des personnages doublés chacun d'une marionnette, leur "pantin", car c'est une école de ventriloques. Il est conduit à un professeur, Madame Cerbère, qui lui explique que les élèves doivent doit donner toute leur âme à leur pantin, créé à partir de leurs pulsions honteuses. Céleste se considère comme un Saint et décide de créer un pantin à cette image. Le Saint essaye d’aider quatre pantins aveugles en leur rendant la vue, mais il est tué par eux, horrifiés de découvrir leur véritable apparence. Céleste apprend de Nonelle, la manipulatrice de Madame Cerbère, qu’il lui reste deux tentatives avant de se faire dévorer par le Sacro-Saint Directeur de l'école. Il crée un Génie, dont le discours philosophique est applaudi par une Juge, un Général, un Académicien et un Cardinal. Mais le Génie veut s’élever au-delà du simple pantin et créer sa propre marionnette. Il donne naissance à son âme. Les autres pantins jugent cette action blasphématoire et tuent l’âme. Le Génie décide de se suicider. Céleste décide de devenir lui-même un pantin. Il devient le Héros et affronte la Mort. Après un long combat, la Mort tue le Héros et laisse Céleste seul. Le Sacro-Saint Directeur le convoque dans son bureau à la suite de ses trois échecs. Céleste découvre que le Sacro-Saint Directeur est lui aussi un pantin et qu'il a lui-même été créé par le Directeur. Céleste refuse de croire le Directeur et le pousse par la fenêtre du bureau. Le pantin qui vient de tomber du bureau se relève, devient humain et commence à fuir quelque chose, mais il ne sait pas ce que c'est. Il se réfugie dans une école, l’école des ventriloques.

Acteur et marionnette

Marionnette portée type Bunraku

Jodorowsky Alejandro

Belgique

Bruxelles

Vice

Dieu

Critique de la société

Dédoublement de personnalité

Aliénation

Inconscient

Pouvoir

Apprentissage

École

Révélation

Burlesque

ALejandro Jodorowsky, L'École des ventriloques, Compagnie Point Zéro, 2008