Le prince Hamlet apprend du fantôme de son père que celui-ci a été assassiné par son propre frère, qui lui a succédé sur le trône du Danemark. Il demande à son fils de le venger. Hamlet simule la folie pour donner le change et laisse entendre à sa mère et à son oncle qu'il connaît leur crime en le faisant représenter dans une pièce pour marionnettes. Lors des explications qui s'ensuivent avec sa mère, il découvre qu'ils sont espionnés par le courtisan Oldenholm et le jette par la fenêtre, dans les douves du château. Le croyant mort, sa fille Ophélie perd la raison : mais Hamlet, en secret, a sauvé Oldenholm de la noyade. Ophélie retrouve son père et la raison. Cependant le roi veut se débarrasser de son neveu en l'envoyant combattre Bonaparte sous les ordres de l'amiral Nelson. Hamlet découvre la conspiration. Au cours du bal d'adieu donné en son honneur, il fait boire au roi le poison qui lui était destiné à lui. Il monte alors sur le trône du Danemark et épouse Ophélie. Son oncle, sauvé in extremis de la mort, est banni au Groënland.

Marionnette à fils

Marionnette à gaine

Non spécifié

Schink Johann Friedrich

Allemagne

Ratzebourg

Imprimé

Philosophie

Idéalisme

Folie

Meurtre

Politique

Vie de cour

Intrigue

Amour

Commedia dell'arte

Shakespeare

Satirique

Parodique

Burlesque

Vignette sur la page de titre de l'édition de 1800

Allemand

Momus und sein Guckkasten

Ein Marionettenspiel

Hamlet

Garde

Capitaine

Reine

Courtisan

Ophélie

Fantôme

Marionnettiste

Pantalone

Colombine

Pierrot

Prince

Dottore (Commedia dell'arte)

Scapin

Polichinelle

Prologue

Adresse au public

Scène chantée

Monologue

Métadiscours sur le théâtre de marionnettes

Équivoque comique

Allégorie

Allégorie politique

Allusion à l'actualité littéraire

Air instrumental

Pantomime

Pièce en vers

Calembour

Prinz Hamlet von Dännemark

Hamlet prince du Danemark

Momus, le dieu de la moquerie, arrive monté sur le cheval Pégase auprès de la tombe du marionnettiste Brioché. Il a reçu de Jupiter le pouvoir de ressusciter un mort et a choisi Brioché. Celui-ci revient à la vie et reçoit de Momus la consigne d'ouvrir un théâtre. Polichinelle sort d'un vieil arbre, puis apparaissent Pierrot et Arlequin. Ce dernier demande à Momus de faire aussi revenir Colombine, qui est suivie du Beau Léandre, d'Isabelle et de Cassandre. Après avoir fait l'éloge des marionnettes, ils réfléchissent au répertoire qu'ils feront jouer et introduisent la troupe d'acteurs qui interprétera des pantomimes.

Marionnette à tringle et à fils

Martainville Alphonse

France

Paris

Mort

Résurrection

Cimetière

Rire

Passé

Comique

Martainville, La Résurrection de Brioché, 1810 (page de titre)

Français

Momus

Brioché

Arlequin

Isabelle

Léandre

Cassandro

Volerie

Air chanté

Apparition

Métamorphose

Lazzi

Critique du théâtre d'acteurs

La Résurrection de Brioché

A Florence, Lully, fils de meunier, se cache pour écouter les chants religieux. Le Père Cordelier lui donne ses premières leçons de musique. Il commence à chanter en public avec Arlequin et Pantalon. Le Chevalier de Guise l'amène en France, mais il est engagé comme marmiton chez la Grande Mademoiselle. Jouant du violon devant Mazarin et la Grande Mademoiselle, il obtient de continuer à étudier la musique. Avec Madeleine Lambert, il fait danser Louis XIV venu incognito. Il est chargé de composer un divertissement dans lequel danse Louis XIV.

Tous publics

Choisy Laure

Suisse

Genève

Texte électronique ou dactylographié avec annotations manuscrites

Musique

Enfance

Apprentissage

Humiliation

Cour royale

Cuisine

Réaliste

Lully le petit musicien

Prêtre

Compositeur

Chevalier

Cardinal

Écrivain

Cuisinier

Valet

Âne

Singe

Perroquet

Quiproquo

Accent étranger comique

Danse

Théâtre dans le théâtre

Incognito

Lully enfant prodige

C'est l'année 1793, à Florence, le carnaval est terminé, Arlecchino et Pulcinella s'en vont, regrettant l'époque de gloire de la Commedia dell'Arte. Gigino regrette que les Florentins n'aient pas de masque qui les représente. Stenterello fait alors son entrée : c'est un horloger du faubourg de Rifredi, qui vient travailler dans le centre de Florence. Il rencontre Faustina, servante d'un méchant patron avec lequel il se dispute, et enfin Monna Crusca (Dame Son) qui lui jette une poignée de son à la figure. Il voudrait repartir, mais il est tombé amoureux de la belle Faustina. Il rencontre un savant qui étudie l'astronomie, avec lequel il se dispute aussi, ce qui fait rire Faustina et Gigino. Arrive ensuite le directeur d'un théâtre qui apprécie Stenterello et lui propose de travailler pour lui. Faustina et Gigino sont également embauchés.

Poli Laura

Italie

Florence

Travail

Science

Pupi di Stac, dessin préparatoire pour la tête de Stenterello

Italien

Jeune homme

Arlecchino

Pulcinella

Stenterello

Servante

Patron

Savant

Directeur du théâtre

Dialogue improvisé

Allusion à l'actualité théâtrale

Chanson

Comique de langage

Gifle

Bagarre

Dispute

Signori Fiorentini, levatevi il cappello; arriva un burattino di nome Stenterello

Messieurs de Florence, enlevez vos chapeaux, voici une marionnette qui s'appelle Stenterello

Arlecchino arrive sur une petite barque et raconte qu'il a suivi Marco Polo dans ses voyages. Dans une scène improvisée, il explique au public que l'histoire la plus belle est celle du Mostro Turchino. Dans le palais royal, le roi Farifur est désespéré parce que sa femme est morte en accouchant. Pour l'apaiser, Arlecchino propose d'organiser une grande fête pour célébrer la naissance du petit Faruscad. La princesse tartare Gulundì arrive à la fête avec son serviteur Altoum, et lance un sortilège qui fait s'endormir tous les participants. Elle apparaît en rêve à Farifur qui tombe amoureux d'elle et, à son réveil, veut l'épouser. Arlecchino, lui, a rêvé qu'Altoum voulait le hacher menu et le transformer en saucisson. On fête les noces de Farifur et Gulundì. Gulundì ordonne à Altoum de tuer le prince Faruscad. La fée Alzemina apparaît et prédit que l'arrivée de Gulundì provoquera les souffrances du peuple. Arlecchino découvre qu'Altoum et Gulindì sont amants et en avertit le roi. Celui-ci refuse de le croire et menace de le faire mettre en prison.
Altoum emmène le prince Faruscad à la chasse dans l'intention de le tuer. Arlecchino, qui les a suivis, apparaît déguisé en chauve-souris et fait fuir Altoum au moment où celui-ci allait tuer Faruscad. De retour au palais, Altoum fait croire au couple royal que le prince a été dévoré par un grand animal. Le roi se désespère et Arlecchino, qui a assisté à la scène, se propose de ramener Faruscad au palais. Alzemina apparaît à Faruscad, lui dévoile les intentions de Gulundì et le transforme en Mostro Turchino. Le Mostro Turchino sème la terreur dans le royaume de Nanquino, en détruisant les récoltes et les troupeaux et en répandant la mort.
Arlecchino s'apprête à révéler au roi que les malheurs qui assaillent son royaume sont causés par Gulundì, mais celle-ci le transforme en singe avant qu'il ait pu parler. Elle suggère que pour calmer la colère du Mostro Turchino on lui offre Dardanè, la plus belle et la plus pure jeune fille du royaume. En voyant celle-ci, le Mostro Turchino reste pétrifié par sa beauté et il se retire en pleurant dans une grotte. Gulundì demande à Altoum d'enchaîner le roi pour prendre possession du royaume. Arlecchino, qui a tout entendu, court à la grotte du Mostro Turchino et, toujours sous son apparence de singe, lui mime ce qu'il vient d'apprendre. Le Mostro Turchino traverse le royaume en détruisant sur son passage les obstacles que Gulundì lui oppose: une armée, puis Altoum. Gulundì se transforme en hydre à sept têtes et attaque le Mostro Turchino, qui la tue en coupant l'une après l'autre chacune des têtes. Il délivre son père Farifur. En signe de reconnaissance, Dardanè dépose un baiser sur le front du Mostro Turchino qui redevient le prince Faruscad et lui demande de l'épouser. Pendant la noce, Arlecchino a conservé son apparence de singe. Le marionnettiste sort du castelet pour demander au public si Arlecchino doit rester toujours ainsi. Alzemina apparaît et lui redonne sa véritable apparence. Mais Arlecchino déclare que ce pays est décidément trop dangereux et, remontant sur sa barque, retourne à Venise.