L’Apprenti marionnettiste se souvient des entraînements d’articulations et de manipulations que lui faisait répéter le Montreur. Contre l'avis de son maître, il improvise des dialogues avec Polichinelle et des marionnettes à gaine au visage neutre (les "poupées d’exercice"), opposant la tradition à la modernité. Le Montreur préfère célébrer l'art du marionnettiste: il donne naissance au Roi et devient son bouffon. L’Apprenti l’interrompt et clame la nécessité de dénoncer ceux qui sont les vrais manipulateurs de leurs vies. Ainsi, le Montreur manipule le Métamorphosé au visage humain: celui-ci vainc le Gardien des Images, met le feu au théâtre et dévoile l’illusion qui cachait la réalité. Puis, insatisfait de la gravité de l'histoire qu'il raconte, il met en scène Polichinelle tuant la Mort à son propre enterrement. L’Apprenti estime n’avoir trouvé aucune réponse à ses angoisses, mais le Montreur n’ayant plus la force de recommencer, ils vont dormir. La pièce s'achève par une réunion des marionnettes qui protestent contre les rôles que les montreurs leur ont donnés, et qui finissent par s’applaudir elles-mêmes.

Marionnette à gaine

Théâtre d'ombre

Non spécifié

Recoing Éloi

France

Paris

Avignon

Imprimé

Manipulation

Marionnettes

Aliénation

Tradition

Modernité

Illusion

Bouffon

Rêve

Clone

Philosophique

Polémique

Didactique

Éloi Recoing, Manipulsations, 1984.

Français

Marionnettiste

Polichinelle

Statue

Gardien

Mort (La)

Métadiscours sur le théâtre de marionnettes

Théâtre dans le théâtre

Mise en abyme

Inversion des rôles

Dialogue entre la marionnette et le marionnettiste

Statue qui s'anime

Air chanté

Allégorie politique

Combat

Apparition de la Mort

Scène d'enterrement

Manipulsations

Mademoiselle Félicité, une doctorante étrangère, rend visite à Morched, un maître-marionnettiste, pour acheter ses marionnettes. Sa demande est catégoriquement refusée car, pour Morched, les marionnettes sont un travail ancestral. Néanmoins, après la révolution islamique de 1979, les autorités répriment la culture iranienne traditionnelle et Morched se voit interdire de pratiquer son métier. Malgré cela, il décide de sortir une dernière fois ses marionnettes pour raconter l'histoire d'amour entre Pahlévâne et Sarvé-Nâz Khânome, qui sera bientôt rendue impossible par la révolution des Mollahs que soutient leur ami Mobârak (« un serviteur malicieux »). Incapable de détruire ses marionnettes, Morched, juste avant de mourir, se décide à les confier à Mademoiselle Félicité qui pourra conserver la mémoire de son travail.

Acteur et marionnette

Khazraï Parviz

Étudiant

Amour

Pouvoir

Transmission

Religion

Actualité

Vie quotidienne

Interdit

Contexte politique

Mort

Comique

Épique

Dramatique

Frédéric de Manassein, illustration de couverture pour Mémoires d'une marionnette.

Journal d'une marionnette

Épouse

Serviteur

Mobârak

Jeune homme

Monstre

Cheval

Prince

Prêtre

Jeune fille

Héraut

Garde

Deux Balayeurs, Torch-Ali Bak et Chirin-ali Bak (jumeaux)

Jumeaux

Chien

Eunuque

Véhicule

Ambassadeur

Quelques Dignitaires civils et militaires

Danseuse

Adresse au public

Comique de langage

Discours comique

Cris de foule

Allusion à l'actualité politique

Passages versifiés

Monologue

Visibilité de la main

Apparition d'un monstre

Mort en scène

Mémoires d'une marionnette

Papa a construit un théâtre de marionnettes pour amuser le bébé Jojo. Il y joue différentes saynètes qui mettent en scène « l'histoire de l'humanité en 80 secondes », des numéros de grimaces, mais aussi sa relation avec Maman. Papa trompe Maman, ce qui entraîne des disputes. Finalement, Papa quitte la maison pour rejoindre la femme avec qui il a eu un autre bébé. Maman se retrouve seule avec Jojo et, par mégarde, fait partir un coup de feu.

Jeune public

Danan Joseph

Portugal

Caldas da Rainha

Famille

Père

Mère

Nourrisson

Séparation

Rire

Jalousie

Infidélité

Jeu d'enfants

Grimace

Individu et histoire

Humour noir

Satirique

Bébé

Déguisement

Comique de répétition

Combat ridicule

Scène de ménage

Le Théâtre des papas

Un Pulcinella en chair et en os parle au public de sa passion secrète pour les livres et, en particulier, pour le Macbeth de Shakespeare. Tout en lisant un livre et en manipulant des pièces d’échecs sur une petite table placée devant un castelet, Pulcinella raconte l'histoire de Macbeth. À la fin, convaincu qu’il n’est pas possible qu'un personnage aussi méchant puisse mourir, il lance un sort pour que Macbeth continue à vivre. Pulcinella entre dans le castelet et "Mr. Punch Macbeth" apparaît sur scène.
Après avoir frappé sa femme Judy et fabriqué une saucisse avec le Baby, Mr. Punch Macbeth rencontre Amleto, représenté par une marionnette à gaine de Pierrot. Dans un dialogue absurde entre les deux personnages, leurs histoires se confondent et Amleto finit par tuer Mr. Punch Macbeth en criant « Essere o non essere, non è un problema! » (« Être ou ne pas être, ce n'est pas un problème! »). Amleto voit apparaître Giulietta représentée par une marionnette à fils. Tous deux tombent amoureux, mais le frère de Giulietta (un pupo) et le marionnettiste empêchent le mariage entre une marionnette à gaine et une marionnette à fils. Giulietta boit alors une boisson qui la fait passer pour morte. Amleto veut se tuer, mais il avale un poison qui le transforme en une marionnette à gaine de Mobârak (le valet noir du théâtre de marionnettes iranien) qui joue le rôle d'Otello.
Otello prend Giulietta pour Desdemona et la tue avant de se souvenir qu’il est lui-même Romeo. Désespéré d’avoir tué Giulietta, Otello se suicide. Iago entre alors sur scène, interprété par une marionnette à gaine avec la tête de l'acteur napolitain Totò (1898-1967), et se proclame roi des méchants. Mais il est aussitôt combattu et tué par un Polichinelle qui interprète Riccardo III. Tous les personnages viennent hanter le sommeil de Riccardo III : Mr. Punch, Amleto Romeo, Otello, Iago. À la fin, Riccardo III est poursuivi par la Mort. Arrive alors un cheval, avec le chapeau blanc et le demi-masque noir de Pulcinella, pour le sauver. À ce moment-là, une marotte représentant Shakespeare intervient pour mettre fin à la représentation. Accompagnées de la chanson Che cosa sono le nuvole? de Domenico Modugno et Pier Paolo Pasolini, tirée du film homonyme de Pasolini, les marionnettes font une dernière apparition sur la scène du castelet.

Manipulation à vue

Marionnette à tringle armée

Marotte

Marionnette à fils

Théâtre d'objet

Tous publics

Leone Bruno

Italie

Naples

Manuscrit

Méchanceté

Meurtre en série

Régicide

Amour impossible

Intrigue

Parodique

Shakespeare, pièces du jeu d'échecs et manuscrit de Pulchi Shake and Speare de Bruno Leone