Affamé, Polichinelle vole le pique-nique d’un sorcier, jure qu'il est innocent ("Que la main du diable me serre le nez si je mens!") et rosse son accusateur. Le prenant au mot, le sorcier punit Polichinelle en faisant apparaître, grâce à une formule magique, une grande main rouge (la main droite du marionnettiste). Polichinelle lutte vainement contre cette Main géante qui lui joue de mauvais tours, qui le met au coin et l'affuble d'un bonnet d'âne, qui s'associe au Nez du manipulateur pour lui faire un pied de nez et qui lui administre de cuisantes corrections. Afin de lui échapper, Polichinelle s'introduit par ruse dans la maison d’une vieille femme, laquelle se retrouve à la porte de chez elle. Pour le débusquer, la Main le piège avec un pâté odorant. Polichinelle tombe dans le piège et perd le combat contre la Main. En désespoir de cause, Polichinelle va chercher un tranchoir et coupe la Grand'Main. Mais une seconde Main (la Main gauche du Marionnettiste, cette fois) apparaît à son tour pour tourmenter et humilier de plus belle Polichinelle. Celui-ci s'avoue vaincu et se repend. Mais sitôt que le sorcier a fait disparaître la Main, Polichinelle le tue. Récitant à son tour la formule magique, Polichinelle tente de faire réapparaître la Main pour s'en servir contre Pierrot. La Grand'Main revient, mais armée d'une fourche, et elle emporte Polichinelle après une courte lutte.

Marionnette à gaine

Main nue

Tous publics

Duranty Louis Edmond

France

Paris

Imprimé

Main

Main du Diable

Faim

Soif

Jambon

Vol (délit)

Sorcellerie

Pâté

Ruse

Faux repentir

Comique

Farcesque

Fantastique

Frontispice de La Grand'Main. Dessin : Duranty. Gravure : V. Cousin.

Français

Polichinelle

Magicien

Vieille femme

Partie du corps humain

Diable

Monologue

Chanson

Aparté

Coup de bâton

Course-poursuite

Formule magique

Visibilité de la main

Retournement de situation

Adresse au public

Pied de nez

Gifle

Coup de poing

Voix hors-scène

Intervention finale du diable

La Grand'Main

Arlequin, Pierrot et le Diable rivalisent entre eux. Ils jouent à être les dieux Brahma, Vichnou et Siva et à créer des mondes. Ils sont interrompus dans leur jeu par la Concierge, qui se plaint du bruit qu'ils font, puis sont emportés par deux grandes mains (celles du marionnettiste s'il s'agit de marionnettes à gaine).

Marionnette à fils

Non spécifié

Albert-Birot Pierre

Naissance

Création du monde

Jeu d'enfants

Religion

Hindouisme

Croissance merveilleuse

Rivalité

Trinité

Pierre Albert-Birot, Les Mains, mise en scène Sándor A. Tóth, Théâtre de l'Arc-en-Ciel, Paris, 1931

Quand on est trois

Sketch pour quatre marionnettes (soit à gaine, soit à fils)

Arlequin

Pierrot

Concierge

Brahma

Vishnou

Shiva

Jeux de lumière

Double identité

Interruption

Métathéâtre

Apparition du manipulateur

Les Mains

Après un long prologue muet évoquant la création du monde, puis la fécondation d'un ovule par un "ballet de spermatozoïdes", le Poète met en lumière la naissance de deux personnages: l'Homme, puis la Femme. Tous deux éprouvent le "désir tragique d’être complétés". Ils s’unissent dans un acte sexuel et trouvent ainsi leur complétude. Mais avec la naissance de la ville, apparaissent la maladie, la tromperie, les armes, les secrets. L’Homme et la Femme s'oublient l’un l’autre. Une nouvelle ville de béton envahit l’ancienne où il ne reste plus de place pour les émotions. L'Homme se retrouve dans la foule entraînée par ses préoccupations : l’argent, la possession, le marché. Pourquoi épuiser sa vie pour des machines, se demande l’Homme ? Pourquoi mettre des enfants au monde si celui-ci est imprégné de douleur, demande en écho la Femme ? Résolus à "ne pas accepter l'inacceptable", à "ne pas permettre de ne pas vivre" et à "organiser le rêve", ils se retrouvent avant de se fondre dans l'obscurité grandissante.

Marionnette à tiges

Adultes

Cousin Gabriel

Metz

Amour

Sexualité

Travail

Vie quotidienne

Industrie

Pollution

Folie

Lyrique

Philosophique

Érotique

Gabriel Cousin, Oratorio pour une vie, L'Avant-scène théâtre, n° 702, 1982 (couverture)

Poète

Dialogue lyrique

Acte sexuel

Insertion de poème

Changement de décor à vue

Choeur

Oratorio pour une vie

Né de la Planète Bleue, Bonhomme est la figure principale. Il est agressé par différents objets du quotidien : des ciseaux, une chaussure, un marteau...
Il se réduit à la métonymie de lui-même : un œil, un bras, une bouche, des mains, des doigts... Autant de perspectives et de visions de lui-même. Cette décomposition, ce morcellement, racontent l'état intérieur de Bonhomme qui semble éclater. La force surnaturelle des objets tente de prendre tout l'espace, son espace.
 Bonhomme veut comprendre le monde, la nuit, les ténèbres. 
 La Planète Bleue sera le seul témoin, voué au silence. Ses variations de lumière comme ses apparitions et disparitions expriment ses émotions et son lien avec Bonhomme.

Grosse tête

Lépinois Gérard

Épinal

Dactylographie

Agression

Harcèlement

Violence

Nuit

Quête

Dramatique

Merveilleux

Humour noir

Tragique

Gérard Lépinois, La Deuxième Nuit, illustration du manuscrit.

La Deuxième Nuit

Planète

Poupée

Œil

Horloge

Œuf

Poupon

Squelette

Insecte

Métonymie (mode de caractérisation)

Apparition magique d'un objet

Disparition magique

Saynète

Coup

Adresse à un objet

Répétition

Les quatre éléments (terre, eau, feu, air) sont présentés à travers des poèmes qui décrivent leurs caractéristiques, leurs forces et leurs faiblesses. Le sable évoque la solidité et l'érosion, l'eau la fluidité et le changement, le feu la transformation et la destruction, tandis que les brindilles ou les tissus suggèrent la légèreté de l'air ou la structure du monde. 
Les poèmes abordent, souvent avec humour, des thèmes tels que le cycle de la vie, la transformation, l'éphémère, l'interconnexion des choses, et notre place dans l'univers.

Manipulation de la matière

Terre

Physique

Éléments

Vent

Didactique

La Petite Physique des quatre éléments (affiche)

Jeune homme

Jeune fille

Fleuve

Princesse

Prince

Vache

Conducteur

Paysan

Usurier

Enfant

Ouvrier

Vieillard

Végétal

Voix didascalique

Personnage brûlé

Comique de situation

Fumée

Mort en scène

Étranglement

Récitatif

Changement de rôle à vue

Scène érotique

La Petite Physique des quatre éléments

Mademoiselle Félicité, une doctorante étrangère, rend visite à Morched, un maître-marionnettiste, pour acheter ses marionnettes. Sa demande est catégoriquement refusée car, pour Morched, les marionnettes sont un travail ancestral. Néanmoins, après la révolution islamique de 1979, les autorités répriment la culture iranienne traditionnelle et Morched se voit interdire de pratiquer son métier. Malgré cela, il décide de sortir une dernière fois ses marionnettes pour raconter l'histoire d'amour entre Pahlévâne et Sarvé-Nâz Khânome, qui sera bientôt rendue impossible par la révolution des Mollahs que soutient leur ami Mobârak (« un serviteur malicieux »). Incapable de détruire ses marionnettes, Morched, juste avant de mourir, se décide à les confier à Mademoiselle Félicité qui pourra conserver la mémoire de son travail.

Khazraï Parviz

Marionnettiste

Marionnettes

Étudiant

Pouvoir

Transmission

Actualité

Interdit

Contexte politique

Mort

Épique

Frédéric de Manassein, illustration de couverture pour Mémoires d'une marionnette.