A la mort de son père meunier, Casperl hérite de son vieux chat Muzl, qui n'est autre qu'un magicien naturaliste transformé en animal pour avoir remis en cause le créationnisme : il est condamné à vivre sous cette forme jusqu'à ce qu'il ait mangé le géant Lüpel. Muzl introduit Casperl auprès du seigneur local en faisant apporter à celui-ci des lapins et des perdrix, car il en raffole au point de ne rien vouloir manger d'autre. Cependant, Lüpel brigue la main de la fille du seigneur Rosalinde, par l'entremise du chambellan Gummielastico. Mais Rosalinde refuse et Lüpel réduit Gummielastico à une balle en caoutchouc. Muzl va proposer ses services à Lüpel et lui conseille de se changer en souris pour se glisser chez Rosalinde. Le géant se métamorphose et Muzl le dévore. Casperl épouse la princesse.

Marionnette à fils

Jeune public

Pocci Franz von

Allemagne

Munich

Imprimé

Testament

Meunier

Magie

Biologie

Création du monde

Homunculus

Hypocondrie

Mélancolie

Paranoïa

Politique

Nature

Lapin

Perdrix

Mariage

Auberge

Bière

Merveilleux

Satirique

Illustration de Franz von Pocci pour l'édition de la pièce en 1862

Allemand

Seigneur

Garde-chasse

Médecin

Kasperl

Géant

Chat

Valet

Âne

Professeur

Animal parlant

Personnage caché

Adresse au public

Lettre

Dispute

Bagarre

Chanson

Procès parodique

Monologue

Scène chantée

Air instrumental

Mot pour un autre

Parodie du langage soutenu

Métamorphose

Procession

Muzl, der gestiefelte Kater

Muzl, le chat botté

Le professeur Lattanzio Scodinzoli rêve de gloire scientifique : il aspire à devenir célèbre comme Pasteur. Sa femme Orsola rentre de promenade en compagnie de la servante Zerbinetta. Elle est terrorisée par un chien enragé qu'elle a croisé. Lorsque le serviteur Stenterello vient annoncer que le chien a été abattu, Lattanzio veut récupérer son corps pour ses expériences. Orsola donne à Stenterello les instructions pour préparer le déjeuner dominical, mais le domestique mélange les consignes. Pendant que Zerbinetta presse Stenterello de fixer leur date de mariage, Lattanzio, avec l'aide du garçon Giulebbe, extrait le virus de la rage présent dans le cerveau du chien abattu que lui a fourni le pharmacien Calisto et l'innocule à un lapin de laboratoire. La cuisinière Gegia conseille Stenterello, désespéré par ses disputes avec Zerbinetta, puis les invités Omobono et Pelagia Paralumi arrivent pour déjeuner. Lattanzio se vante de ses prétendues compétences médicales, et tous se régalent du plat qui leur est servi, jusqu'à ce qu'ils découvrent que le lapin de l'expérience leur a été servi en fricassée. Pris de panique, Lattanzio menace tout le monde, affirme qu'il a inoculé au lapin le virus de la rage et déclare qu'ils sont tous condamnés et dangereux. Stenterello ressent les symptômes de la rage, un médecin est appelé et la maison est mise en quarantaine. Heureusement, le pharmacien Calisto révèle qu'il avait donné à Lattanzio un morceau de cervelle frite, reste de son propre déjeuner. Le professeur est déçu de l'échec de son expérience, mais tous les autres sont soulagés. Stenterello déclare à Zerbinetta qu'il ne souhaite pas l'épouser.

Tous publics

Barbensi Berta

Italie

Médecine

Chien

Maladie

Science

Cuisine

Repas

Comique

Barbensi, Ciardini, Coccanari, Commediole per burattini, 1908 (couverture)

Italien

Servante

Stenterello

Serviteur

Cuisinière

Pharmacien

Docteur

Garçon

Coup de fusil

Déformation comique de mots

Quiproquo

Scène de repas

Scène de folie

Una fricassea fatale

Une fricassée fatale

Kasperl a trouvé une enclume et s'amuse avec sa femme à frapper dessus à coups de marteau. Leur jeu va de plus en plus vite, l'un et l'autre sont maladroits et Kasperl finit par tuer sa femme d'un coup sur le crâne. Vient un médecin pour constater la mort. En voulant lui montrer comment l'accident est arrivé, Kasperl le tue à son tour. Il cherche alors à se débarrasser des corps en les enfermant dans une boîte pour les vendre au Juif, mais celui-ci veut marchander et Kasperl furieux l'assassine. Le diable vient alors chercher celui qui est devenu trois fois meurtrier et il le tient déjà au collet, quand un ange survient pour le sauver et ressusciter sa femme. Pour fêter cela, ils vont tous deux chercher un lapin vivant, qu'ils placent sur une petite balançoire et font se balancer devant le public ravi.

Marionnette à gaine

Autriche

Vienne

Cloche

Enclume

Marteau

Ménage

Couple

Amour

Féminicide

Meurtre

Meurtre en série

Assassinat

Mort

Juif

Châtiment éternel

Diable

Ange

Balançoire

Farcesque

Photographie d'Emil Mayer, in Felix Salten: Der Wurstelprater, Wien/Leipzig, Brüder Rosenbaum, 1912, 117 (détail)

Frau Kasperl

Combat à coups de marteau

Deus ex machina

Comique de répétition

Personnage muet

Meurtre en scène

Apparition du Diable

Apparition

Der Wurstel

Le théâtre de Hanswurst

Le Diable Alfredo est amoureux de Colombine et voudrait l'épouser, mais il a les mains froides. Arlequin est censé l'aider à résoudre ce problème. Avant d'entrer dans le castelet, le marionnettiste informe le public du fait que, en rangeant ses marionnettes, il a trouvé parmi eux la marionnette d'un petit lapin, un orphelin abandonné. Pour ne pas le laisser seul, il l'emmène avec lui en tournée, le plaçant dans un panier au seuil du castelet, qui est la maison du diable. Lorsque le rideau s'ouvre, Colombine découvre l'enfant trouvé : comment va-t-elle le cacher et le protéger du Diable ? Entre-temps, le Diable s'est mis en tête que pour se débarrasser de ses mains froides, il doit s'acheter une paire de gants en poils de lapin.... Malgré ses tentatives de nuire à Ginetto, le Diable est finalement vaincu et transformé en oignon.

Brunello Gigio

Mogliano Veneto

Enfance

Protection

Tendresse

Maison

Orphelin

Enfant trouvé

Humoristique

Arlequin

Harlequin

Colombina

Colombine

Accent régional comique

Changement de décor à vue

Effet de surprise

Jeu muet

Un trovatello a casa del diavolo

Un orphelin chez le diable

Le lapin Ginetto va fêter son premier anniversaire. Le diable Alfredo, cependant, veut voler le cadeau que le marionnettiste a préparé pour Ginetto, « une paire de mains douces et chaudes comme le pain », espérant ainsi gagner l'amour de Colombina, qui refuse de l'épouser parce que ses mains sont froides. Le diable semble presque y réussir, mais il est fatalement transformé en oignon au contact de l'eau. Les choses empirent au cours de la journée : Colombina pleure parce qu'elle a perdu son futur mari ; Ginetto est triste parce que sa fête d'anniversaire a été gâchée et il ne veut plus grandir. Au final, cependant, Ginetto grandit, et rit en se souvenant des larmes qu'il a versées parce qu'il voulait rester un enfant pour toujours.

Non spécifié

Texte électronique

Anniversaire

Absurde

Festa di compleanno

Métathéâtre

Alternance récit / dialogue

Dialecte

Changement de taille

Musique

Pyrotechnie

Trovatello Due

Orphelin Deux

À l'école, Ginetto a intitulé sa rédaction « L'oncle est mourant ». Son oncle Arlecchino est en effet tourmenté par une peur irrationnelle des carottes, ce qui le contraint à rester au lit et lui cause des moments de délire. Sa fiancée Colombina, enceinte, est accablée par le chagrin et le docteur Balanzone pense qu'Arlecchino va mourir. Brighella aimerait profiter de la situation pour obtenir le scénario des blagues désopilantes d'Arlecchino, mais ce dernier ne veut pas le lui donner. Brighella espère donc que le diagnostic de Balanzone est exact, mais il sera déçu : Arlecchino, par une évocation digne d'une séance de psychanalyse, retrouvera le souvenir traumatisant de son enfance, guérissant ainsi de sa phobie des carottes. Le spectacle se termine par un autre dénouement heureux : la naissance du fils d'Arlecchino et de Colombina.

Adultes

Molnár Gyula (dit Giulio Molnár)

Phobie

Carotte

Traumatisme

Psychologie

Accouchement

Bonhomme de neige

Pathétique

Ironique

Philosophique

Balanzone

Soeur

Brighella

Mère

Choeur

Dialogue philosophique

Accouchement en scène

Macaronisme

Malade sur scène

Métadiscours sur le théâtre de marionnettes

Voix hors-scène

La carota

La carotte

Du fait de la crise économique, toutes les représentations d'un théâtre de marionnettes ont été suspendues et les marionnettes stockées dans des sacs en plastique. Seule la marionnette de l'Economico (le radin), capable de jouer tous les personnages en changeant simplement de tête, continue à exercer son métier. Arlecchino lui-même s'est fait subtiliser son masque et son cœur est parti à sa recherche. Même son bâton l'a abandonné : sans son masque, le vieux visage ridé d'Arlequin ne fait plus rire personne. Tandis que le lapin Ginetto a peur qu'on lui coupe les oreilles, Colombine est victime d'une grossesse nerveuse et le Crocodile, tel un collecteur d'impôts toujours plus vorace, est prêt à tout avaler. Cependant, les marionnettes enfermées dans les sacs parviennent à se libérer en s'opposant au régime imposé par l'Economico et, à l'exemple d'Arlecchino, partent à la recherche des contes de fées perdus et d'un cœur qui bat.