Polichinelle fait la connaissance de son nouveau domestique, Mirkadérikoueck, originaire de Cocoruscomoumouth et âgé de "fafarmélas". Très vite, Polichinelle se lasse de son langage incompréhensible et lui demande s’il peut répondre autrement que par le mot « gnouf ». Le domestique acquiesce en disant « gnaf ». Polichinelle lui confie alors deux lettres à remettre : l’une destinée à Cassandre, l’autre à Colombine. Mirkadérikoueck sort, mais revient aussitôt... métamorphosé : il est devenu très grand. Sans mot dire, il repart immédiatement. Plus tard, Vanvinvoveu, un soldat suisse, fait son entrée. En raison de son langage, de nombreux malentendus s’ensuivent. Polichinelle lui demande de chanter, mais, agacé par sa performance, finit par le frapper. Peu après, Colombine arrive, furieuse d’avoir reçu une lettre insultante. Elle gifle Polichinelle. Cassandre, lui aussi, se présente pour la même raison. Colombine a reçu une lettre la traitant de laide et de stupide, tandis que Cassandre a reçu un message le qualifiant de vieux cornichon. Tous deux affirment avoir vu le même domestique immense leur remettre les lettres. Mirkadérikoueck revient enfin. Lorsque Polichinelle commence à le gronder, le domestique grandit soudainement, puis rapetisse. Polichinelle grimpe sur ses épaules, mais Mirkadérikoueck se met à grandir à nouveau, avec Polichinelle assis sur lui. Ce jeu de changement de taille se répète plusieurs fois, jusqu’à ce que Polichinelle, terrifié à l’idée d’être mangé, s’enfuie à toutes jambes.

Marionnette à fils

Non spécifié

France

Paris

Manuscrit

Domestique

Étranger

Langage

Soldat

Malentendu

Coups

Métamorphose

Géant

Nain

Fuite

Comique

Merveilleux

Mirkadérikoueck ou Le Groom de Polichinelle, page du manuscrit, 1852.

Français

Polichinelle

Groom

Cassandre (comédie italienne)

Colombine

Langue imaginaire

Comique de situation

Comique de langage

Voix hors-scène

Danse

Chanson

Coup

Gifle

Quiproquo

Changement de taille

Mirkadérikoueck ou Le Groom de Polichinelle

La scène se passe à Juvisy, en 1884. Balandard tente de séduire Virginie, mais se retrouve dépassé par ses réponses : elle considère l'amour comme une névrose et fait un parallèle entre les réactions chimiques et les relations humaines. Balandard, lui, se contente de suivre maladroitement ses instincts et ses désirs, manifestant une volonté simple de l'épouser. Il finit par être complètement dépassé par l'étalage que fait Virginie de sa culture scientifique, philosophique et philologique. Balandard, "complètement aplati", exprime son désarroi en disant "zut !". Virginie, qui l'a entendu, cherche la définition de "zut" dans le dictionnaire et s'évanouit en la lisant. Balandard décide de proposer le mariage à la bonne de la maison.

Marionnette à gaine

Sand Maurice

Imprimé

Famille

Mariage

Éducation

Science

Philosophie

Intelligence

Ironique

Satirique

Eugène Lambert, George Sand, Maurice Sand : marionnette de Balandard

Jeune homme

Député

Épouse

Fille (rapport de filiation)

Bonne

Pompier

Adresse au public

Prologue

Parodie du langage soutenu

Aparté

Retournement de situation

Zut ! ou la petite chaussette bleue

Clotilde reçoit la visite de son père, le Colonel, dont toutes les répliques commencent en déclamant avec emphase :« Ah ! Mille escadrons, de lurons aux pompons, patapon, patapon, les bons dragons, au trot les canassons ! » Clotilde se plaint à lui de son mari Gontran, qu’elle considère comme tout sauf un militaire. Elle le qualifie d'“andouille”, de “pékin” et de “riz-pain-sel”. Pour apaiser sa fille, le Colonel promet d’envoyer chercher l’Abbé Prout, qu’il juge capable de résoudre tous les problèmes. L’Abbé arrive peu après, apportant un cadeau pour Clotilde : son invention de la “Vaseline de l’Immaculée Conception” qu’il décrit comme un “antiseptique qui méprise les idées sceptiques”. Profitant de l’occasion, il propose à Clotilde de s’isoler pour “mieux discuter” tout en emportant la boîte. Plus tard, Gontran rencontre l’Abbé Prout et se plaint de sa vie comme dans une caserne, où sa femme le traite comme un simple maréchal des logis et lui parle avec un langage militaire. Il lui confie également son secret : il attend avec impatience sa nomination en tant qu’officier de réserve. C’est alors que la mère La Victoire arrive avec une lettre du Ministère de la Guerre. La lettre annonce que Gontran est officiellement promu officier. L'Abbé insiste pour que Gontran mette son uniforme d’officier. Ce dernier le fait et adopte immédiatement un ton et un langage dignes de son nouveau grade et de sa femme.

Adultes

Ranson Paul

Couple

Militaire

Invention

Paul Ranson, illustration pour Le Sabre et le Goupillon, 1902.

Abbé

Mari

Père

Messagère

Le Sabre et le goupillon

Théophile Hippolyte Sébastien Lacroix, en visite chez Marianne Larue, lui fait différentes propositions de sortie qu'elle repousse tour à tour d'un simple "noa" (nan-an). Restée seule après le départ de Théodore, Marianne continue de répondre de la même façon à tous les bruits de l'extérieur qui se font entendre, même quand le rideau descend et les lumière du théâtre s'éteignent. Par transparence, le rideau laisse apercevoir la silhouette de Marianne qui grandit démesurément. La pièce s'achève par le sifflement ironique et "vulgaire" d'une jeune garçon.

Craig Edward Gordon

Italie

Livourne

Femme

Séduction

Amour non partagé

Invitation

Refus

Bilinguisme

Fantastique

Edward Gordon Craig, Noa.

Anglais

Une conversation marionnettique en style "snap-shot"

Comique de répétition

Bruit hors-scène

Jeux de lumière

Baisser de rideau en cours d'action

Commentaire

Nan-an

Le texte se présente comme une suite décousue de petits textes imagés qui abordent, de manière humoristique et poétique, le fonctionnement du cerveau humain (neurones, matière chimique, hémisphères cérébraux, transmission des informations aux organes), et rationalisent les sentiments humains, en particulier l'amour. Ils évoquent, entre autres, des thèmes métaphysiques tels que l'univers, la mort, l'être, l'espace ou le temps.
Ces fragments peuvent prendre des formes variées : scène de la vie quotidienne, récit bref, poème, dialogue, monologue réflexif, aphorisme, chanson.... Certains poèmes sont composés en italiques, suivant des accords rythmiques ou phonétiques.

Théâtre d'objet

Dubost Patrick

Lyon

Métaphysique

Cerveau

Amour

Ontologie

Mémoire

Lyrique

Philosophique

Humoristique

Absurde

Patrick Dubost, Ego non sum sed vos amo, Compagnie M.A, 2009.

La Mécanique des jours et des peines.

(je n'existe pas mais je vous aime)

Directeur

Ouvrier

Marionnettiste

Dialogue philosophique

Insertion de poème

Dialogue entre la marionnette et le marionnettiste

Réitération de mots

Dispute

Ego non sum sed vos amo

Je n'existe pas mais je vous aime

Les protagonistes sont un homme sédentaire à la recherche d’une maison et d’un ami, et une agent immobilière à la nature plus nomade, qui ont une brève relation d'amour-haine. À la fin, ils se souviennent des moments heureux en écoutant une chanson.

Policarpo Jaume

Puchades Xavier

Zarzoso Paco

Espagne

València

Tàrrega

Texte électronique

Isolement

Amour impossible

Communication impossible

Musique

Incompréhension

Échec du langage

Catalan

Policier

Chanson finale

Stichomythies

Dédoublement

Équivoque

El cel dins una estança

Le ciel dans une pièce

Un vieil homme, victime de la maladie d'Alzheimer, perd la tête : il mélange les mots, tient des propos incohérents, a des comportements étranges. Il dévisse sa tête et la secoue pour en faire tomber quelque chose. Il s'endort. 
Son petit-fils lui rend visite et le rassure. Tous deux jouent ensemble. Grand-père commence à enseigner l'alphabet à l'Enfant. Les saisons passent, il le protège de la neige avec sa cape puis s'endort à nouveau. L'enfant le protège à son tour, prend la suite de la leçon et le berce dans ses bras.

Simon Daniel

Belgique

Responsabilité

Jeu d'enfants

Vieillissement

Enfance

Alzheimer

Première(s) fois, éditions Lansman 2012

Grand-père

Enfant

Inversion des rôles

Mot pour un autre

Les Mots perdus

Un enfant abandonné est adopté par une meute de chiens sauvages qui l'intègrent dans une communauté d’animaux. Ensemble,
les différents animaux vont élever l’enfant qu’ils
nomment A : le point de départ du langage. A tour de rôle, ils lui
enseignent la marche, la danse, le
chant, le calcul, l'écriture, et lui expliquent comment toutes ces inventions proviennent des animaux avant
de le remettre à la Cité des hommes à la fin de la guerre.