Le conteur se projette idéalement dans la figure de Don Quichotte : comme le héros de Cervantès, il est lui-même un homme d'âge mûr qui a perdu l'esprit dans les livres et qui s'identifie désormais aux histoires des Paladins de France. Il commence donc à raconter à sa dame idéale, Dulcinea del Toboso, l'histoire de Roland. La paix règne dans le royaume de Charlemagne, jusqu'à ce que la belle princesse Angelica arrive à sa cour : le paladin qui parvient à vaincre son frère Argalia en duel l'aura en mariage. Lors du duel, le paladin Ferraù le tue dans le dos en violant les règles, et s'enfuit. Angelica s'est perdue dans la forêt des Ardennes en tentant de retourner dans son pays, et tous les paladins, qui sont follement amoureux d'elle, partent à sa recherche. Le royaume est ainsi dépourvu des ses héros, et Marsilio, roi d'Espagne, en profite pour envahir la France. Alors qu'à la cour, Gano di Magonza ourdit un complot contre Charlemagne, Ferraù tente de le démasquer et de sauver le royaume. Les Paladins, réunis sous l’autorité de Roland, décident d'affronter seuls toute l'armée espagnole de Marsilio sans faire appel aux troupes françaises, rencontrant ainsi leur destin funeste.

Non spécifié

Niccolini Francesco

Schuster Massimo

Italie

Portugal

Porto

Imprimé

Chanson de Roland

Chevalerie

Amour

Amour non partagé

Meurtre

Bataille

Duel

Princesse

Sortilège

Guerre

Épique

Italien

Avventure d'Orlando e d'altri paladini

Il narratore, una specie di Don Chisciotte

Narrateur

Dulcinea del Toboso

Charlemagne

Angélique

Messager

Roland

Renaud de Montauban

Évêque

Ganelon

Soldat

Garde

Accumulation de péripéties

Alternance récit / dialogue

Combat

Course-poursuite

Dévoilement

Double identité

Fuite

Intrigue amoureuse

Morcellement du corps

Objet personnifié

Piège

Rivalité amoureuse

Scène de complot

Théâtre-récit

Meurtre en scène

Conteur

Roncisvalle!

Roncevaux !

Armando, l'alter ego du narrateur, ne parvient pas à achever son projet de construction d'un moulin à eau pour arroser son potager. La recherche d'une solution l'amène à rencontrer les habitants de son quartier et à raconter leurs histoires qui composent ainsi une fresque à partir de vies pas encore aliénées, de fêtes du quartier et de funérailles, d’amours et de trahisons, d’existences quotidiennes et de rêves. En particulier, ce jour-là, on célèbre les obsèques de Stevanato, un ancien ouvrier qui, avec d'autres retraités, avait créé dans les fondations de l'église un atelier populaire au service du quartier et dans lequel on réparait tout. Le projet d'ingénierie destiné à faire pleurer la statue de St Joseph située dans l'église fournira à Armando la solution pour faire fonctionner son moulin: il lui manquait un mécanisme de roue dentée hélicoïdale, la fameuse "vite senza fine" (vis sans fin).

Brunello Gigio

Molnár Gyula (dit Giulio Molnár)

Mogliano Veneto

Italie (nord)

Mémoire ouvrière

Populaire

Usine

Ouvrier

Église

Peuple

Quartier

Réaliste

Storie del secolo scorso

Facteur

Grand-mère

Fils

Prêtre

Mari

Chien

Scène de ménage

Adresse au public

Changement de décor à vue

Jeux de lumière

Lettre

Parler populaire

Récit

Procession

Vite senza fine

Vis sans fin

Ondina Peteani est née à Trieste le 26 avril 1925. Adolescente, elle commence à fréquenter la famille Fontanot et assiste aux assemblées communistes. À dix-sept ans, elle choisit de devenir militante clandestine du Parti Communiste Italien (PCI). Elle commence rapidement à accomplir ses premières actions de résistance sous le pseudonyme de "Natalia". Lors d’une opération de police dans un refuge dans les montagnes, Ondina réussit à se sauver grâce à l’aide du camarade Cvetko. En juin 1943, tous les membres de la cellule résistante à laquelle appartenait Ondina, Ondina elle-même, sa mère et sa sœur sont emprisonnés à cause d’un agent double. Après l’armistice du 8 septembre, ils sont tous libérés par le peuple. La délatrice s'avère être la sœur d'Ondina, Santina, parce qu'elle entretenait une relation amoureuse avec un jeune fasciste. Santina est exécutée. Les combats contre les Allemands commencent, les résistants succombent après une lutte acharnée. Ondine et le camarade Stecchi sont envoyés à la poursuite du traître Blechi, qui a causé la mort de nombreux résistants après s’être infiltré parmi eux. La saynète comique avec les marionnettes commence : Blechi s’aperçoit de la présence d’Ondina et de Stecchi et se déguise en prêtre pour ne pas être reconnu, réussissant ainsi à s'échapper. Quand il rencontre Ondina, il se déguise en vieil homme, mais elle le reconnaît et Blechi est attrapé et éliminé. En 1944, Ondina est déportée dans le camp de concentration d’Auschwitz comme prisonnière politique. Elle survivra malgré les épreuves physiques et psychologiques. L’horreur vécue dans le camp n’effacera pas en elle la conviction de devoir lutter pour la résistance et la liberté.

Marionnette à gaine

Main gantée

Cuscunà Marta

Monfalcone

Récit documentaire

Biographie

Histoire vraie

Résistant

Lutte partisane

Résistance

Fascisme

Communisme

Féminisme

Femme

Héroïsme

Maquis

Camp de concentration

Pathétique

Dramatique

Progetto di teatro civile per un’attrice, cinque burattini e un pupazzo

Choeur

Accent paysan comique

Accent régional comique

Décor à transformation

Déguisement

Enfermement

Pantomime

Personnage déguisé (fausse identité)

Théâtre de marionnette dans le théâtre

È bello vivere liberi!

C'est bon de vivre libre !

Le marionnettiste s’apprête à raconter une histoire vraie, l'histoire de Lumi et Ginco, deux jeunes migrants originaires d'Albanie. Leur ami Vassillaq devait jouer le rôle du narrateur, mais comme il ne s'est pas présenté, le marionnettiste le fera à sa place. La jeune fille Lumi habite en Albanie avec son frère Bato, chez leur grand-mère. Leurs parents vivent en Italie, à Venise-Mestre, depuis huit ans. Un jour, les deux frères peuvent finalement rejoindre leurs parents: un riche cousin qui vit au Canada a demandé la main de Lumi, et Bregan, le père de Lumi, a accepté. Lumi et Bato s'embarquent pour le voyage périlleux en mer et arrivent finalement à Venise-Mestre. Un autre jeune Albanais, Ginco, est récemment arrivé sur le chantier où travaille Bregan. Il n'a pas de papiers, mais il est aidé par Bregan et Vassillaq, un autre migrant Albanais passionné de courses automobiles illégales. Dès leur rencontre, Ginco et Lumi tombent follement amoureux, mais lorsque Bregan l'apprend, il entre dans une colère noire: il veut marier Lumi à son riche cousin. Le jour des fiançailles officielles arrive, mais Lumi est dégoûtée par son cousin gros et pompeux. Pour la punir, son père l'envoie vivre chez sa tante, mais Lumi continue de voir Ginco et tombe enceinte. C'est finalement grâce à l'intervention de la tante que Bregan se laisse convaincre de marier les deux jeunes amoureux. Le mariage a finalement lieu, mais Vassillaq, qui devait être le témoin du marié, n'est pas là : il est mort la veille, alors qu'il participait à l'une de ses courses clandestines. C'est pour cette raison que le marionnettiste a dû prendre sa place comme narrateur...

Théâtre d'objet

Migrant

Amour impossible

Histoires familiales

Réel

Voyage en bateau

Magie

Poésie

Corse clandestine in città

Cheval ailé

Fée

Amour contrarié

Absence du protagoniste

Lumi dall'alto

Lumières d'en haut

Alcide Cervi est un agriculteur. En 1934, il s'installe avec sa famille à Gattatico, près de Reggio Emilia, sur un terrain appelé Campirossi ("champs rouges"), dont personne ne voulait car il était infertile. Il y vit avec ses neuf enfants: sept frères et deux sœurs. Avec un travail acharné, ils parviennent à faire prospérer ces champs, et la famille peut se permettre d'acheter un tracteur. La famille Cervi est connue pour ses positions politiques antifascistes. Après juillet 1943, lorsque les Américains débarquent et que Mussolini est arrêté, tout semble aller pour le mieux. Mais, en novembre de la même année, une centaine de fascistes assiègent la maison des Campirossi. Les sept frères tentent de résister mais sont arrêtés et finalement exécutés. En signe de soutien et d'estime, Alcide Cervi n'a jamais cessé de recevoir des cadeaux de toutes parts: une Bible des ouvriers de l'usine Fiat de Turin, un globe terrestre de la coopérative des ouvriers agricoles de Santa Vittoria, des quilles pour ses petits-enfants de la part de quelques amis du club de jeu de boules. Enfin, le marionnettiste lui-même, Maurizio Bercini, veut faire un cadeau à Alcide: une marionnette avec ses traits, grâce à laquelle il pourra transformer la douleur "en sérénité et en jeu".