Leandro rencontre Hero alors qu’elle officie dans le temple de Venere (Vénus) : c’est un coup de foudre, qui se développe sur le registre de la galanterie. Le dialogue amoureux est redoublé du duo plus prosaïque entre Lesbia et Millo, les deux serviteurs. Alors qu’Hero, fidèle au service de la déesse, se refuse à Leandro, il la retient par son manteau qu’il arrache. Elle le supplie d’épargner son honneur et lui avoue son amour avant de décider, guidée par la passion, de mourir dans le sein de sa nouvelle divinité. La scène est traversée par Arbace et sa suite, constituée du chœur de chasseurs. Lucilla, amante volage de Tigrane qui la confie à la garde de Leandro, tente de séduire ce dernier, sans succès. Le premier acte se termine sur une note burlesque avec Millo, suivi d’un chœur de marins qui fument du tabac et dansent.
Arbace, tombé amoureux de Lucilla, est aidé par Giocasta qui organise un jeu amoureux (pipé) à destination de Tigrane et de sa maîtresse : il s’agit de prouver sa foi en retrouvant, à l’aveuglette, un signe d’amour. Alors que son amant a les yeux bandés, Lucilla peut profiter des baisers d’Arbace. Elle feint ensuite d’avoir gagné le jeu et congédie son amant pendant que Giocasta s’amuse de la force rusée des femmes. Pendant ce temps, Hero, déguisée en bohémienne, cherche à éprouver la fidélité de Leandro. Croisant Millo, elle lui prédit un avenir doré s’il l’introduit à la Cour : présentée à Lucilla comme une grande magicienne, elle se voit confier la rédaction d’une lettre d’amour à destination de Leandro. Arbace comprend que son amour est trahi et Tigrane se désole, pendant que Lucilla danse avec sa suite pour clôturer l’acte.
Alors que Leandro cherche désespérément Hero, cette dernière se présente déguisée en gitane et lui offre la lettre de la part de Lucilla : elle se persuade de sa bonne foi car il déchire le feuillet sans le lire. Leandro décide de rejoindre son aimée de nuit en traversant les ondes et elle projette de l’attendre sur la plage voisine. Lucilla a malheureusement surpris la conversation des amants et confie à Arbace le soin de la venger en tuant Héro. De nuit, Leandro est au bord de la noyade ; Venere, de son nuage, convoque le chœur des Nereidi (Néréides) pour le secourir et l’emmener au ciel. Arbace, voulant frapper Hero qui attend son amant avec anxiété, tue Lucilla pendant qu’Hero est métamorphosée en plante de Leandro (laurier-rose). Pendant que Lucilla meurt, tirant la leçon de sa mauvaise conduite, les amants sont réunis aux Champs Élysées aux côtés de Venere (Vénus).

Marionnette à glissière

Marionnette à contrepoids

Non spécifié

Badovero Camillo

Italie

Venise

Imprimé

Amour

Jalousie

Bohémienne

Tromperie

Noyade

Vénus (déesse)

Ovide

Lyrique

Héroïque

Tragique

Merveilleux

Farcesque

Italien

Gli amori fatali

Seigneur

Favori

Léandre

Prêtresse

Vierge

Héro (prêtresse)

Chaperon

Amante

Secrétaire

Amant

Nourrice

Serviteur

Vénus

Garde

Chasseur

Demoiselle d'honneur

Néréide

Intrigue amoureuse

Amour contrarié

Musique

Scène de séduction

Personnage déshabillé sur scène

Scène érotique

Rivalité amoureuse

Divertissement dansé

Intermède

Fumée

Errance

Personnage déguisé (fausse identité)

Enquête

Scène de chasse

Scène dans l'obscurité

Scène de nuit

Métamorphose

Apparition d'un dieu

Deus ex machina

Nuée

Montée au ciel

Volerie

Il Leandro

Le compère conduit Pulcinella dans une vieille chambre abandonnée où il va le loger pour la nuit. Resté seul, Pulcinella se couche par terre. La Mort arrive et lui joue des tours : elle frappe des coups sur la scène, lui chuchote dans les oreilles et, enfin, lui montre sa tête de squelette. Chaque fois, Pulcinella appelle son compère, qui ne croit pas aux visions de Pulcinella et cherche de le persuader que ce ne sont que des cauchemars. Quand Pulcinella est de nouveau seul, la Mort se fait passer pour une jeune fille. Pulcinella l'accueille d’abord favorablement puis, apercevant la tête de la Mort, il chasse la jeune fille sans ménagement. Pour se venger, la Mort prend la forme de la fiançée de Pulcinella, Colombina, et l'invite à danser. Pendant la danse, la femme reprend régulièrement les traits de la Mort, mais chaque fois que Pulcinella prend un bâton pour la chasser, la Mort reprend l'apparence de Colombina et convainc Pulcinella de continuer la danse. À la fin de la danse, Colombina prend le visage du Diable. Pulcinella va récupérer son bâton, mais quand il revient, il frappe par erreur son compère venu voir ce qui se passe. La femme du compère sera la seule à pouvoir rétablir la paix entre les deux amis.

Marionnette à gaine

Marotte

Ferrajolo Pasquale

Naples

Texte électronique

Mort

Diable

Spectre

Tremblement de terre

Hospitalité

Fantôme

Transformation

Comique

Humour noir

Pulcinella nella danza degli spettri, spectacle joué par Adriano Ferraiolo

Pulcinella

Compère

Mort (La)

Colombine

Commère

Voix hors-scène

Personnage se heurte à un élément du décor

Déformation comique de mots

Imitation

Coup de tête

Personnage endormi

Jeux de lumière

Mot pour un autre

Apparition de la Mort

Allongement invraisemblable d'un personnage

Comptine

Danse

Gifle

Coup de bâton

Combat

Adresse au public

Apparition du Diable

Pulcinella nella danza degli spettri

Pulcinella dans la danse des spectres

Une vieille femme vit dans une cabane près d'un bois avec un adolescent qui croit être son petit-fils. Des brigands lui volent un coffret contenant des documents sur l'histoire du jeune homme. La vielle femme explique à celui-ci son origine royale, ce qui le décide à partir venger ses parents. Aidé par un puissant magicien et d'autres personnages qu'il rencontre sur son chemin, le Prince triomphe du tyran qui s'était emparé du royaume et se fait reconnaître par sa mère. Une grande fête conclut la représentation.

Nino Pozzo (Matteo Pozzo)

Vérone

Dactylographie

Vengeance

Retrouvailles

Usurpation

Royauté

Vieille femme

Prince

Reine

Gouvernante

Tyran

Rebelle

Citoyen

Fagiolino

Sandrone

Magicien

Cuisinier

Brighella

Gardien de prison

Facanapa

Apparition

Scène de reconnaissance

Disparition

Dialogue improvisé

La riconquista del regno

La reconquête du royaume

Miséria est un vieux forgeron qui passe ses journées à travailler le fer. Son seul plaisir est de prendre soin de son noyer. Un jour, São Pedro (Saint Pierre) vient lui rendre visite, demandant un fer à cheval. Comme il ne lui en reste plus, Miséria lui propose de prendre celui qui est un porte-bonheur en argent. Quelques temps plus tard, São Pedro retourne chez Miséria, disant qu’il peut demander un souhait. Miséria demande que ceux qui grimpent dans son noyer pour voler des noix finissent prisonniers de l’arbre. 
Quand la Mort arrive pour chercher Miséria, il fait un pacte avec le diable, avec lequel il gagne 20 ans. Au bout de 20 ans, la Mort revient. A ce moment, Miséria lui demande un dernier souhait : qu’elle grimpe à l’arbre pour lui chercher une noix. Ainsi, la Mort devient prisonnière du noyer. Tant qu'elle est prisonnière de l'arbre, le soleil ne se couche plus, il n’y a plus de vent, les feuilles restent immobiles ; le monde s’est arrêté. Miséria finit pas libérer la Mort à condition qu’elle lui promette la vie éternelle. La Mort accepte, mais le prévient qu’il regrettera son souhait. La pièce finit avec le vieux forgeron qui travaille le fer, se plaignant de son sort : son arbre qui était la raison de son existence vient de mourir et il reste condamné à la vie éternelle.